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25/05/2010

au pain sec !

 

 

LA DROITE VEUT METTRE L'EUROPE "AU PAIN SEC ET A L'EAU"

 

Saper la croissance et la création d'emplois dans la zone euro en imposant une cure d'amaigrissement drastique aux Etats membres, semble être l'orientation choisie.

 

Pourtant, la meilleure façon de maîtriser les finances publiques, c'est de retrouver une croissance forte, le plus rapidement possible.

 

Seule une reprise rapide et soutenue de l'activité économique permettra un assainissement budgétaire dans des conditions socialement acceptables.

 

Il est donc indispensable de maintenir les mesures de soutien tant que la reprise n'est pas consolidée, de surveiller les déficits structurels et d'évaluer l'efficacité de la dépense fiscale.

 

Pour les Libéraux et les Conservateurs, peu importe le bon sens, peu importe l'impact de la crise, peu importe que l'endettement massif soit aussi dû aux plans de sauvetage des banques. Seule compte leur foi aveugle en l'efficience des marchés financiers.

 

Seul compte le respect dogmatique d'un Pacte de Stabilité manifestement caduc. Nul besoin pour eux de créer les outils de gouvernance économique indispensables au renforcement de l'Union. Mettre l'Europe au pain sec et à l'eau. Avancer à marche forcée vers les critères du Pacte, sans garantie de réussite, au risque de casser la reprise, et tant pis pour la cohésion sociale.

 

Cela nécessite d'une une application souple du pacte de stabilité afin d'éviter une cure d'austérité malvenue et d'autre part la création d'une agence publique de notation pour soustraire les Etats membres au diktat des marchés.

 

Si la Droite n'est pas capable de porter l'intérêt général,  les citoyens sauront en tirer les conclusions.

 L’avenir de la zone euro est désormais en jeu.

 

 

09:45 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

18/05/2010

Unir l'Europe

L'UE NE SORTIRA PAS DE LA CRISE PAR LE STATU QUO

 

Une économie stimulée par un vaste programme européen d'investissements verts et une redistribution plus équitable des richesses, une véritable gouvernance économique de la zone euro pilotée par un M. Euro, vice-président de la Commission européenne, une régulation et supervision renforcées des marchés financiers,: telles sont les grandes lignes d'un plan d'action ambitieux proposé, aujourd'hui au Parlement européen.

 

Il faut prendre des mesures pour éviter une répétition du tsunami financier de 2008 et sortir du chaos économique et social qui en résulte.

 

L'UE ne sortira pas de la crise par le statu quo.

 

Les Etats membres de l'UE ne peuvent plus se contenter d'être, plus ou moins,  coordonnés.

 

L'UE doit agir et porter des projets dans des domaines de compétences partagées tels que l'énergie, la politique industrielle ou les transports.

 

Il faut lui donner les moyens de mettre en oeuvre cette ambition en la dotant d'un budget européen adéquat, en posant la question d'un grand emprunt européen et d'une taxe sur les transactions financières.

 

Nous devons nous servir du marché intérieur pour stimuler la demande intérieure et peser à l'échelle du monde.

 

Le renforcement de la gouvernance économique de la zone euro est indispensable.

 

La zone euro est le seul espace intégré au monde piloté uniquement par deux chiffres, la dette et les déficits publics.

 

Personne ne nie la nécessité d'une discipline budgétaire au sein de la zone euro mais elle doit s'appuyer au préalable sur un dialogue entre Etats et sur une stratégie budgétaire; il faut unir avant de punir et surveiller.

13:34 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

17/05/2010

l'impact des accords commerciaux de l'UE

PAS D'ACCORDS COMMERCIAUX SANS MESURER LEUR IMPACT SOCIAL ET ÉCONOMIQUE

 

La Commission Européenne présentera cette semaine  au Parlement européen,  et donc aux citoyens,  une étude d'impact sur l'accord de libre-échange entre l'UE et la Corée du Sud.

 

Il s'agit du premier accord de nouvelle génération, un des accords commerciaux les plus ambitieux et les plus complets que l’Union européenne ait jamais négocié.

 

La Commission a proposé une clause de sauvegarde spéciale de  5 ans pour les secteurs les plus sensibles: le secteur de l'automobile et l'électronique.

 

Le Parlement analysera de façon exhaustive l'étude d'impact et il serait souhaitable  qu'à l'avenir celles-ci soient réalisées de façon préalable aux accords.

 

L'UE ne doit pas signer d'accords internationaux sans avoir préalablement étudier leur effets sur le plan économique et social. Elle ne peut pas négocier sans informer les citoyens. En vertu du Traité de Lisbonne, qui n'a donc pas que des inconvénients, le Parlement européen doit donner son consentement à tout nouvel accord commercial.

 

La Commission s'est engagée à ne pas mettre en place l'accord avant l'avis conforme du Parlement, même à titre provisoire.

 

Il est impossible d'accepter l'idée qu'un accord commercial est un accord neutre. Il y a toujours des valeurs et principes qu'il faut prendre en compte pour garantir la cohérence de toutes les politiques de l'UE, de telle sorte que les accords commerciaux n'aillent pas à l'encontre de nos politiques sociales, environnementales et industrielles. Les accords commerciaux ne sont pas des accords techniques, comme il est souvent dit, mais des accords politiques. 

 

Nous devons garantir que le commerce se développe dans des conditions justes et que des normes sociales soient respectées par les deux partenaires. L'accord de libre échange doit être accompagné de sauvegardes claires et efficaces.

 

14:30 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

11/05/2010

stabiliser les marchés financiers

Nous avons tout à gagner d'une taxe sur les transactions financières de 0,05% : une stabilité des marchés financiers et des revenus supplémentaires de 300 milliards d'euros que l'UE pourrait consacrer à l'emploi et à la lutte contre l'exclusion sociale !

16:06 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

10/05/2010

taxer les transactions financières !

Une taxe sur les transactions financières est la meilleure proposition pour à la fois financer les besoins auxquels nous faisons face et obliger le secteur financier à être solidaire!

 Mettre une taxe en place aura un impact régulateur sur les transactions financières les plus spéculatives.

L'introduction d'une telle taxe permet d'entrer dans le débat de la régulation avec une approche plus globale où toutes les régions du monde peuvent être concernées et se retrouver autour de cette base de proposition.

08:17 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe