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24/06/2010

encadrer les bonus

LE PARLEMENT EUROPÉEN VEUT ENCADRER LES BONUS DES SOCIÉTÉS COTÉES EN BOURSE

 

La commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen  recommande des règles contraignantes à l'échelle européenne pour encadrer les rémunérations des administrateurs des établissements financiers et sociétés cotées en bourse.

 Après la chute de Lehman Brothers et la crise systémique qui en a résulté, les Etat ont pris leurs responsabilités pour sauver les banques. Les gens ont vu de grands patrons d'établissements financiers partir avec des indemnités représentant plusieurs millions d'euros. C'est tout simplement immoral et inacceptable.

 Nous devons empêcher le secteur de prendre autant de risques et cela passe par une limitation des bonus et autres avantages disproportionnés.

 Depuis le déclenchement de la crise financière en 2008, beaucoup d'Etat membres ont pris des mesures pour encadrer les rémunérations des administrateurs. Ce n'est pas suffisant. Nous avons besoin de règles contraignantes et harmonisées au niveau européen pour éviter une concurrence déloyale.

 C'est au niveau européen qu'il faut limiter et encadrer les primes.

 Ces primes ne devraient pas exceder  50% de la rémunération fixe annuelle totale de l'employé.

 Quant aux parachutes dorés,  le patron d'une grande entreprise ne devrait pas toucher d'indemnité de départ en cas de mauvaises performances. 

 De plus,  toute prime doit être soumise à l'impôt et ne pas faire l'objet d'une évasion fiscale.

 La mise en place d'un Fonds de garantie, alimenté par les banques et établissements financiers, afin de pallier aux défaillances de ces dernières est indispensable pour éviter de démander aux contribuables de payer pour les risques pris par d'autres.

 

08:46 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

18/06/2010

libre circulation des personnes

25ème anniversaire du Traité de Schengen

 

 

Probablement une des plus belles réussites de l'Europe : la libre circulation des personnes au sein des pays signataires.

Plus difficile à obtenir que la libre circulation des capitaux et des marchandises, préoccupation première du "marché commun", puis "unique".

Bien sûr,  il y a des pays qui ne sont pas signataires, comme le Royaume-Uni, toujours pas européen.

Bien sûr il y a des douaniers, en particulier français, qui ont la nostalgie de ces frontières fermées aux barrières desquelles il fallait, faut encore parfois,  s'arrêter après avoir fait la file pendant "une période indéterminée", et qui cèdent facilement à la tentation d'arrêter tous les véhicules passant la frontière.

Bien sûr il y a encore les contrôles de la "police des frontières", surtout française, dans certains trains, ou à leur arrivée, surtout si vous êtes jeunes, ou si votre peau est plus ou moins foncée. Dans ce cas je sais que ce n'est pas seulement dans les trains et dans les gares...

 

Mais Schengen est quand même une réussite tangible de l'intégration européenne, permettant de nouvelles opportunités.

Malgré la fameuse "lutte contre le terrorisme" de l'après "11 septembre", ces acquis n'ont pas été remis en cause.

Pour aller de Belgique en France, sur certaines autoroutes les contrôles à la frontière sont encore très fréquents (toujours côté français), sur d'autres, il n'y a aucune trace matérielle de la frontière. Les malfaiteurs et trafiquants doivent savoir par où passer.

Sur l'une ou l'autre de ces routes et autoroutes frontalières, je me dis : Schengen, ça fait déjà 25 ans !

 

08:46 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

15/06/2010

dérive intergouvernementale

Privilégier la méthode communautaire

 

Dérive intergouvernementale du Conseil européen alors que le besoin serait de  privilégier la méthode communautaire, à tous les niveaux de l'action européenne, conformément au traité de Lisbonne.

 

Comment ne pas regretter l'attitude interétatique de certains au niveau du Conseil européen. Pour affronter en tant qu'Union, les défis qui sont devant nous, nous avons besoin d'une action européenne coordonnée; nous avons besoin de plus d'Europe et par conséquent nous devons limiter le travail intergouvernemental et renforcer le rôle et l'action des institutions européennes.

 

La gouvernance économique c'est le rôle de la Commission européenne. Il faut que la Commission joue un rôle exécutif plus fort. La coordination ainsi que la coopération financière doivent se faire conformément au Traité de Lisbonne, et le gouvernement économique de la zone euro devra être responsable devant le Parlement européen.

 

Actuellement, le Conseil européen se comporte en quelque sort en gouvernement autoproclamé avec un directoire franco-allemand, et ceci ne correspond ni à notre idée de l'Europe, ni aux intérêts des citoyens européens. Cette attitude ne correspond pas non plus à l'esprit et à la lettre du Traité de Lisbonne qui est déjà en application.

18:39 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

02/06/2010

statut de la SNCF

Provocation scandaleuse

 

Je ne vais pas de nouveau parler des bateaux qui voulaient aller à Gaza, exemple de provocation ayant atteint son but, grâce à l'aveuglement des provoqués,  mais de la demande de la Commission européenne de transformer la SNCF en société anonyme.

 

Ancien cheminot, attaché aux services "d'intérêts généraux", installé dans les couloirs européens depuis trente ans, cette "demande" me hérisse.

 

Nous savons bien que l'actuelle Commission européenne est largement de droite, puisqu'elle est le reflet des gouvernements des pays membres, et nous voyons une fois de plus qu'elle a pour but de "détricoter" les services publics.

La droite européenne a imposé la libéralisation du fret ferroviaire : tout le monde a pu en constater l'échec.

Tout le monde se souvient de la privatisation du rail britannique par madame Tatcher, et des déboires qui s'en sont suivis. Cela aurait du servir de leçon, et devrait dissuader la Commission européenne de poursuivre dans cette voie.

 

Le statut actuel de la SNCF d'"Etablissement public à caractère industriel et commercial" a été mis en place par le gouvernement Jospin, justement pour s'assurer du bon fonctionnement du service public, qui ne pourrait pas être assuré avec sécurité par des entreprises privées qui n'ont en tête que les profits à redistribuer à leurs actionnaires.

 

Le combat pour le statut de la SNCF, est aussi le combat pour le service public postal.

 

Aux Pays-Bas, la Commission s'en prend au logement social, puisqu'il "fausse la concurrence" !!!!

 

Le combat sera difficile, mais il vaut la peine d'être mené : ce n'est pas cette Europe là que nous voulons !

 

15:03 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

28/05/2010

pas de sortie de crise sans croissance

Pacte de stabilité et Pacte de croissance pour affronter la crise 

 

 

Le pacte de stabilité doit être accompagné par un pacte de croissance, car sans relance économique il n'y aura pas de recettes pour assainir les finances publiques.

 

Les efforts pour la nécessaire consolidation budgétaire, doivent être renforcés par une politique de relance économique, car la seule politique d'austérité risque de freiner la reprise économique, d'augmenter le chômage  et d'aggraver davantage la situation actuelle a-t-il ajouté.

 

Trois mesures pourraient faciliter le double but de la consolidation budgétaire et de la relance économique:

 

- Taxer les transactions financières, pour avoir un impact régulateur, et pouvoir financer la politique de croissance.

 

-  Créer un mécanisme pour réglementer les fonds spéculatifs et favoriser la transparence.

 

- Créer une agence de notation européenne, dont la fonction serait d'évaluer la situation économique des pays européens sans esprit spéculatif.

08:25 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe