15/03/2010
ne pas accepter la contre-façon, mais veiller aux méthodes
Le Parlement européen vient d'approuver une résolution qui exige de la Commission européenne une transparence totale sur les négociations qui porte sur l'accord commercial anti-contrefaçon (ACTA).
Les craintes sont nombreuses. En effet, au-delà même du risque de réintroduction de la "riposte graduée", c'est le respect des droits fondamentaux des citoyens, en termes de liberté d'expression, de protection de la vie privée et des données, ou encore le principe de non-responsabilité des fournisseurs d'accès à Internet et des hébergeurs qui pourraient être remis en cause.
Tant sur la méthode que sur ce que nous savons du fond, les négociations concernant la lutte contre la contre façon laissent perplexes. La transparence est non seulement un principe mais aussi un droit. Refuser au Parlement ce droit, c'est négliger les citoyens.
Ce combat doit être mené. SWIFT a été une première étape, sans clarification de la Commission, ACTA pourrait être la seconde.
08:28 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
10/03/2010
vers un service diplomatique européen
Besoin d'un Service d'action extérieur indépendant
C'était prévu dans le Traité de Lisbonne : mettre en place un "Service d'action extérieur" de l'Union européenne, pour mettre en œuvre la "Politique Extérieure et de Sécurité Commune".
On ne part pas de rien, puisque des "délégations" de la Commission européenne sont présentes dans presque tous les pays.
Il est logique que ces délégations soient au service de l'ensemble des institutions européennes, et pas seulement de la Commission.
Mais les appétits sont féroces, aussi bien du côté du Conseil que des Etats membres, dont les services diplomatiques rêvent de débouchés.
De plus, la nouvelle Haute Représentante a manqué de tact en oubliant d'associer le Parlement européen au groupe d'experts qui travaillent à la mise en place de ce nouveau service.
Pour pouvoir jouer pleinement son rôle, le Service européen pour l'action extérieure doit agir dans le cadre des intérêts de l'Union européenne dans son ensemble et non pas dans le cadre des intérêts particuliers des Etats membres.
Ce service, pour être efficace et productif, doit être indépendant des services diplomatiques des Etats membres. Par conséquent, les Ministères des Affaires Etrangères doivent comprendre que ce Service ne peut pas devenir un instrument de pression des Etats membres de l'Union européenne. Ce service ne doit pas devenir une annexe du ministère de tel ou tel pays membre. En conséquent, il ne serait pas acceptable qu'il soit placé sous tutelle des ministères des affaires étrangères des Etats membres.
Sans oublier la nécessité d'un contrôle parlementaire effectif de ce Service, en précisant que c'est au Parlement européen, et personne d'autre, d'assumer cette tâche.
Une belle bagarre en perspective entre le Conseil et le Parlement européen, avec, au milieu, la Commission, et surtout Catherine Ashton qui n'en demandait pas tant...
11:59 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
08/03/2010
le salon de l'agriculture est fini, et l'agriculture ?
UNE Politique Agricole Commune PLUS FORTE
POUR RÉPONDRE A DE PLUS GRANDS DEFIS
Les eurodéputés socialistes et démocrates ont lancé un appel en faveur d'une réforme de grande ampleur de la politique agricole commune en réponse aux nouveaux grands défis de la planète notamment la sécurité alimentaire et le changement climatique.
Les socialistes européens ont identifié de nouvelles ambitions pour la réforme de la politique agricole commune qui s'appuient sur des éléments fondamentaux: compétitivité, durabilité, régulation des marchés, coordination européenne, équité et simplification.
La nouvelle PAC doit s'appuyer sur trois grands principes: réguler les marchés; compenser les handicaps et rémunérer les services rendus par l'agriculture à la société.
Aujourd'hui, 80% du budget de la PAC bénéficie à seulement 20% des agriculteurs. Nous proposons un nouveau système intégré qui prévoit un partage plus équitable des ressources entre agriculteurs et Etats membres.
En outre, il est essentiel d'alléger le poids de la bureaucratie qui pèse sur les agriculteurs européens et de commencer dès maintenant à travailler sur une simplification de la PAC qui garantisse la transparence, l'efficacité et la responsabilité.
Pour la première fois, le Parlement européen aura son mot à dire sur cette politique. Avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, nous sommes en effet co-législateur avec le Conseil des ministres sur la PAC.
Si nous voulons répondre aux attentes multiples des citoyens et des consommateurs, l'agriculture européenne doit être modernisée ce qui implique de passer d'un système de subventions non discriminatoires à l'innovation, la qualité et la durabilité.
08:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
02/03/2010
créer des emplois
LES SOCIALISTES ET DÉMOCRATES PROPOSENT UN PLAN POUR CRÉER 10 MILLIONS D'EMPLOIS D'ICI À 2020
Le groupe socialiste européen, deuxième force politique au Parlement européen, adoptera, mercredi à Bruxelles, sa contribution alternative au projet de la Commission européenne sur la stratégie de développement de l'UE à l'horizon 2020.
La stratégie 2020 de l'UE doit avoir pour but d'assurer une reprise économique forte et durable et de mettre au point un nouveau modèle socio-économique durable pour l'Europe.
Il s'agit de combiner les politiques macro-économiques et les politiques structurelles dans les domaines de l'économie, du social et environnemental dans le but de créer 5 millions d'emplois dans l'économie verte d'ici 2015 et 10 millions d'ici à 2020.
La Stratégie 2020 est une chance de rendre l'Europe pertinente aux yeux des gens et pas seulement des marchés, si effectivement elle concerne les gens et l'emploi.
Plus de 7 millions d'emplois ont été perdus depuis mars 2008 en raison de la crise financière et près de 23 millions d'hommes et de femmes sont aujourd'hui sans travail.
Il s'agit ici de lutter contre toutes les formes de travail précaire, par une directive sur le travail à temps partiel, l'introduction d'un socle de droits sociaux garantis quel que soit le type de contrat de travail et des mesures pour lutter contre les abus dans la sous-traitance voire des stages non rémunérés.
Pour les sociaux-démocrates européens, le nouveau modèle de développement de l'économie européenne devrait s'appuyer sur six objectifs prioritaires:
- une nouvelle donne pour la durabilité avec à la clé 10 millions d'emplois à créer dans l'économie verte d'ici à 2020
- le plein emploi de qualité, des conditions décentes de travail et l'intégration sociale des hommes et des femmes
-la lutte contre la pauvreté, les inégalités et la précarité
-une économie de la connaissance avec une forte productivité
- la cohésion sociale et territoriale
- une mondialisation efficace et profitable à tous.
14:24 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
01/03/2010
la retraite à 50 ans
"La retraite à 50 ans, avec 9.000 euros par mois pour les fonctionnaires de l'UE a été approuvée !!!!"
Cette affirmation, suivie de deux pages d'autres mensonges, circule intensément sur le net actuellement.
L'avantage d'internet, est de permettre la liberté d'expression, l'inconvénient est qu'il permet d'affirmer n'importe quoi.
Le plus gros mensonge, en plus des chiffres extravagants, consiste à affirmer : "ils ne cotisent même pas pour leur super retraite".
Aussi gros que le mensonge, assez répandu, consistant à affirmer qu'ils ne paient pas d'impôt.
La vérité est qu'il s'agit d'une retraite par répartition, et donc que les fonctionnaires européens actuels paient les retraites des fonctionnaires retraités, comme les plus jeunes paieront, j'espère, ma retraite.
L'âge de la retraite, pour les fonctionnaires européens, est à 65 ans.
Il est possible de partir de façon "anticipée" après 32 ans et demi de cotisations.
Etant donné que l'entrée dans la fonction publique européenne ne se fait généralement jamais avant l'âge de 30 ans, cela veut dire que le départ "anticipé" se situe à partir de 62 ou 63 ans.
Les primes disparaissant avec l'activité, la somme nette versée à la retraite dépasse à peine la moitié du dernier versement en activité.
"Nos politique se battent comme des fous pour rentrer dans l'administration européenne", affirme ce "brûlot".
En trente ans, je n'ai vu qu'un seul et unique député européen, par ailleurs professeur d'université, devenir fonctionnaire...
Diffamez, diffamez, "il en restera toujours quelque chose !"
09:04 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe