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28/03/2011

Non à la casse sociale

NON A LA CASSE SOCIALE DANS LE MARCHE INTERIEUR

 

Les eurodéputés socialistes n'ont pas approuvé le pacte pour le "marché intérieur" faute d'avoir obtenu des garanties suffisantes pour la protection des droits des travailleurs.

 

Il est inacceptable que les futures avancées du marché intérieur débouchent sur un recul de la protection sociale en Europe.

 

La mise en oeuvre la directive "services" et la jurisprudence de la Cour européenne de justice conduisent à exiger des garanties.

 

La Commission européenne a proposé 50 mesures pour relancer le marché intérieur. Il ne serait pas acceptable que leur mise en oeuvre remette en cause les droits sociaux fondamentaux tels que le droit de grève, les systèmes de négociations collectives. Elles ne doivent pas déboucher non plus sur du dumping social.

 

Il faut regretter sur ce point l'intransigeance des élus de droite,  alors que le commissaire Barnier est favorable au principe d'une clause sociale. S'il persiste dans cette voie, il peut compter sur l'appui des socialistes européens. Nous continuerons à mener cette bataille.

 

08:21 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

24/03/2011

Pour une Europe socialiste

Pour une Europe juste

 

Elisabeth Guigou

 

Editions du "Cherche midi"

 

 

Elisabeth Guigou répond aux questions de la journaliste de France 3 Véronique Auger sur sa passion : l'Europe. Elle n'oublie pas qu'elle a été "Garde des sceaux", donc elle parle longuement de la coopération européenne en matière de justice. "Il faut prendre les décisions nécessaires pour que les policiers et les juges puissent enfin agir aussi vite que les délinquants et les criminels".

 

Elle a également été ministre des affaires sociales. Elle réclame donc "des systèmes de contrôle et de solidarité".

 

Sur le plan économique,  elle reprend les idées défendues par les socialistes européens : créer un Fonds monétaire européen, une agence de notation européenne, une agence de surveillance financière européenne, une taxe sur les transactions financières ; et ce que proposait déjà Jacques Delors : emprunter sur les marchés pour financer des investissements d'avenir, dans les grands réseaux de communication et dans l'économie de la connaissance.

 

Elle n'oublie pas non plus qu'elle est née sur la rive sud de la Méditerranée et pose comme postulat "la condition sine qua non pour que l'Europe reste un acteur mondial est qu'elle s'allie avec son sud". Il faut donc "bâtir une union euro-méditerranéenne, puis euro-africaine."

"La seule vraie méthode pour limiter l'immigration clandestine, c'est le développement dans les pays d'émigration".

 

 

"Les solutions, les innovations doivent être trouvées au niveau de l'Union européenne".

 

"Pourquoi intituler le Traité "Constitution" ? On a créé des illusions, et les peuples se sont braqués". "Il aurait fallu avoir la lucidité de défendre ce Traité constitutionnel pour ce qu'il était".

 

"L'Europe sera la somme des solutions qu'elle saura apporter à ses crises" (Jean Monnet)

 

"On projette sur l'Europe des menaces imaginaires alors qu'elle nous protège des risques bien réels" (François Mitterrand)

 

08:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

22/03/2011

abus ou corruption ?

Piégés !

 

 

Depuis 30 ans que je suis au Parlement européen, c'est la première fois que je vois une chose pareille :

Trois parlementaires européens, de trois nationalités différentes mais tous trois anciens ministres de leur pays, se sont fait piégés, en caméra cachée,  par des journalistes du Sunday Times se faisant passer pour des "lobbyistes", leur demandant, contre des sommes importantes, de déposer des amendements à un texte législatif sur la protection des consommateurs.

Les documents sont disponibles sur "Youtube".

L'un,  ancien ministre de l'intérieur, s'étant illustré dans son pays pour ses actions contre les immigrés,  répond qu'il est déjà salarié de plusieurs groupes de pression et se qualifie de "député / lobbyiste".

L'autre, ancien vice-premier ministre, explique qu'il a fait déposer l'amendement par un député d'un autre groupe et facture sa prestation pour 12.000 euros.

12.000 euros pour un faire déposer un amendement par un député : je devrais revoir mes tarifs !

Cette affaire fait, bien entendu, grand scandale dans la maison. Deux des trois parlementaires incriminés ont démissionné du Parlement européen. L'un a déjà annoncé son retour...comme lobbyiste.  Le troisième refuse, arguant qu'il n'a rien fait d'illégal, mais a été immédiatement exclu du groupe...socialiste !

 

Les parlementaires sont censés travailler, donc écrire des textes, en particulier des amendements, en fonction des intérêts de leurs électeurs, et de leurs convictions.

Il est clair que certains sont les porte-parole de groupes d'intérêts ou de pressions qui parfois les font élire. Elus, ils ne devraient pas être payés une seconde fois pour déposer des amendements conformes à leurs convictions, et aux intérêts de leurs mandants...Il s'agit alors d'un abus.

S'ils déposent, contre de l'argent, des amendements contraires à leurs convictions, il s'agit alors de corruption.

 

Le bon côté, c'est que cette affaire montre que le Parlement européen a pris de l'importance et possède un véritable pouvoir législatif, avec une réelle marge de manœuvre pour les parlementaires, ce qui n'est généralement pas le cas dans les Parlements nationaux.

 

Le mauvais côté est que cela va alimenter l'extrême droite sur le thème "tous pourris" et les campagnes contre l'Union européenne. C'était d'ailleurs le but recherché par ce journal britannique, qui promet de nouvelles révélations dimanche prochain !

 

15:05 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, politique

01/02/2011

Protéger les consommateurs

LA DROITE MENACE LA PROTECTION DES CONSOMMATEURS EN EUROPE

 

Les conservateurs au Parlement européen tentent de brader les droits des consommateurs en Europe.

 

Les propositions qui mttent sur la table aboutiraient à un recul des droits des consommateurs au lieu de les renforcer. Ils remettent en cause l'approche toujours défendue par le Parlement européen,  d'assurer un niveau élevé de protection des consommateurs à l'échelle européenne.

 

Ces mises en cause visent,  en particulier,  des règles prévues pour les ventes à distance ou le porte-à-porte.

 

L'harmonisation maximale prônée pour ce type de contrat ne permet plus aux Etats membres d'avoir des normes de protection plus élevées, ce qui est inacceptable.

 

Il faudrait,  en outre,  que les services financiers - tels que les propositions de petits prêts par SMS - soient couverts par la législation européenne.

 

Actuellement, aucune protection n'est prévue au niveau européen pour de tels services.

 

17:37 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

24/01/2011

La Présidence hongroise de l'Union européenne commence mal

La loi sur les médias, adoptée par le Parlement Hongrois, semble se trouver en contradiction avec les valeurs européennes, ce qui crée une tension inutile qui empêche la Présidence Hongroise d'avancer et d'apporter des solutions aux vrais problèmes de l'Union, en concertation avec les institutions européennes.

La question peut même être posée : la Hongrie aurait-elle pu entrer dans l'Union européenne avec une telle loi liberticide ? 

 

Par conséquent, la Commission européenne doit procéder au plus vite à un examen juridique du contenu et de l'esprit de cette loi et d'agir éventuellement à l'égard de la Hongrie afin que cette loi soit modifiée de manière à être conforme avec les  valeurs fondamentales sur lesquelles est fondée l'Union Européenne. L'Union européenne, pendant la Présidence Hongroise, aura des problèmes énormes à résoudre,  liés à la crise économique et nous ne pouvons pas nous occuper de cette loi pendant six mois. 

 

Le Conseil de surveillance, institué par cette loi est tenu de veiller à ce que les nouvelles des journalistes soient communiquées de "manière équilibrée". Cela pourrait limiter sérieusement la liberté de la presse et ouvrir la voie à l'arbitraire. En outre, ce Conseil est composé de membres élus par le seul parti au pouvoir. Cette composition ne peut assurer ni l'objectivité des décisions du Conseil de surveillance, ni son indépendance par rapport au pouvoir exécutif. Le pouvoir de contrôler et de sanctionner la presse doit appartenir à la justice et non pas à un organe administratif contrôlé par le pouvoir en place.

 

Le Premier ministre Hongrois, Monsieur Viktor Orban, devrait s'assurer de la modification de cette loi si l'incompatibilité avec le droit européen est avérée, et pour cela, la Commission européenne doit agir en jouant pleinement son rôle qui découle du Traité.

07:57 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe