08/06/2011
Taxer les nuisances
EUROVIGNETTE: UNE BONNE DECISION POUR LES CITOYENS !
Les poids lourds pourront être taxés pour les nuisances sonores et la pollution de l'air lorsqu'ils empruntent les autoroutes de l'Union européenne. Le Parlement européen a donné son feu vert à la révision de la législation européenne sur l'eurovignette.
Il faut s'en féliciter. L'Europe a montré qu'elle est capable de prendre de bonnes décisions pour ses citoyens. Les discussions ont été longues et ardues. Le compromis est équilibré entre ceux qui voulaient un accord très ambitieux et ceux qui craignaient des coûts excessifs pour les transporteurs routiers. Les coûts additionnels seront toutefois marginaux comparés aux bénéfices qu'en tirera la société.
Pour la première fois, le principe du pollueur-payeur sera appliqué au transport routier. Les Etats membres pourront décider de faire supporter au secteur routier les coûts liés aux nuisances sonores ou à la pollution de l'air. C'est un pas dans la bonne direction. La Commission européenne a toutefois encore beaucoup de pain sur la planche. Il faut maintenant rendre obligatoires ces nouvelles mesures en y incluant le coût de tous les dommages causés à l'environnement et qui étendent le principe de pollueur-payeur à tous les modes de transport.
09:20 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
01/06/2011
Pour sortir de la crise, il faut plus d'Europe !
L'EUROPE A BESOIN D'UN NEW DEAL POUR SORTIR DURABLEMENT DE LA CRISE
Il faut "plus" – pas "moins" - d'Europe.
Pour changer la situation, il faudrait, à moyen terme, une augmentation spectaculaire du budget européen qui devrait peser entre 5 et 10% du PIB de l'UE, la mise en place d'une communauté de l'énergie et l'émissions d'euro-obligations pour permettre à l'Europe de sortir durablement de la crise économique, sociale et financière.
Il est temps de tirer les leçons d'une certaine Europe qui n'a pas répondu à nos aspirations.
La crise financière supportée à bout de bras par l'argent des contribuables, les banques qui recommencent leurs jeux dangereux, les agences de notation qui entretiennent la spéculation contre certains pays. Nous avons besoin d'aller plus loin dans la régulation des marchés financiers et des banques et plus largement d'un new deal européen.
Pourtant, l'Europe est la seule voie possible pour sortir durablement de cette crise. Il faudrait franchir un nouveau pas dans l'intégration européenne en nous appuyant sur les valeurs et principes qui ont fait son succès: la solidarité, la cohésion, la coopération et la méthode communautaire c'est-à-dire les institutions européennes.
La construction de l'Europe se poursuivra seulement si les politiques communes et les investissements nécessaires pour réduire les écarts de développement entre régions européennes, pour créer de l'emploi, les crédits pour promouvoir l'éducation, la recherche et développement, une véritable politique étrangère et de sécurité commune, l'énergie, les transports bénéficient des financements appropriés. C'est pourquoi nous proposons de doter l'Union d'un budget à la hauteur de ses ambitions et des aspirations de nos citoyens. Si l'Europe veut continuer à jouer dans la "cour des grands", le budget devrait atteindre entre 5 et 10% de la richesse produite, contre moins de 1% aujourd'hui.
08:42 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
09/05/2011
Rien n'est irreversible
L'Union européenne : un projet pour l'éternité ?
9 mai, journée de l'Europe, un peu morose, malgré le 25ème anniversaire du fameux drapeau bleu à 12 étoiles d'or.
Tout le monde, sauf les pays candidats pour y entrer, sent bien que le projet est enlisé, sans volonté politique d'en sortir.
Le débat sur les perspectives financières, qui se traduit par une absence de perspectives, est révélateur.
La gauche en général, en particulier en France, n'a été qu'épisodiquement, à travers des personnalités comme François Mitterrand, Jacques Delors...et Guy Mollet, le moteur de la construction européenne, du "marché commun", au "marché unique" et passant par "la libre concurrence" qui démantèle les services publics.
La démocratie chrétienne, il faut le lui reconnaître, a laissé plus de traces dans les mémoires.
Le Schuman dont on fête aujourd'hui la déclaration est le démocrate chrétien Robert, et non le Radical socialiste Maurice, pourtant signataire du Traité de Rome...
La Droite d'aujourd'hui est redevenue nationaliste. La réconciliation obligatoire d'après guerre ne motive plus Madame Merckel, et Mr Sarkozy court après l'extrême droite, pour tenter de redevenir populaire.
Stopper la vague spéculative qui se déchaîne contre la Grèce, le Portugal et l'Espagne serait une excellente occasion de montrer que l'Union européenne est indispensable, avec l'Islande en contre exemple. Dans ce pays, la crise du système bancaire a provoqué la ruine des épargnants, un effondrement de la monnaie, ce qui rend difficile le remboursement des dettes en monnaies fortes, une inflation digne des années 70 qui fait baisser le pouvoir d'achat.
Comme en Hongrie, le FMI aide d'avantage que la Commission européenne, et contrairement au Commissaire européen, le Directeur général du FMI prône la relance, le retour à la confiance, des prêts à taux privilégiés, pour relancer les investissements.
Il est urgent que l'Union européenne mette en place une agence de notation européenne, indépendante, et un comité de surveillance des agences de notation qui ont entraîné la crise financière américaine puis mondiale en favorisant la spéculation immobilière.
19:46 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
12/04/2011
Taxer le bruit et la pollution
LES POIDS LOURDS BIENTÔT TAXÉS POUR LE BRUIT ET LA POLLUTION
Les camions de 3,5 tonnes et plus pourraient être taxés pour les nuisances sonores et la pollution lorsqu'ils empruntent les grands axes routiers de l'Union européenne, selon un compromis adopté aujourd'hui par la commission des Transports du Parlement européen.
Ce compromis sur l'eurovignette ouvre la voie à des négociations entre le Parlement et le Conseil des ministres en vue de boucler un accord et éviter une périlleuse procédure de conciliation.
L'enjeu est de taille. Il s'agit d'introduire pour la première fois le principe du pollueur-payeur dans le secteur du transport routier.
Ce dossier est très complexe et politiquement sensible. Nous sommes parvenus à un compromis équilibré qui semble une bonne base pour améliorer la position du Conseil".
Les Etats membres pourront décider de faire supporter au secteur routier les coûts liés aux nuisances sonores ou à la pollution de l'air, ce qui est interdit aujourd'hui.
Actuellement, les péages facturent seulement les coûts liés à la construction ou l'entretien des infrastructures.
Les camions les plus polluants devraient payer plus que les camions neufs et plus performants.
Ils paieraient moins s'ils évitent les heures de pointe. Les tarifs des péages seraient variables en fonction des heures afin de désengorger les routes.
Nous voulons en outre que le revenu de cette taxe soit réinvesti intégralement dans le secteur des transports. Cette taxe doit permettre de financer la recherche et l'innovation pour des moteurs plus propres, d'investir dans des modes de transport alternatif tels que le fret ou le transport fluvial et dans des aménagements pour diminuer la pollution.
11:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
06/04/2011
pas de marché intérieur sans mesures sociales
IL FAUT REMETTRE UNE BONNE DOSE DE SOCIAL POUR RÉTABLIR LA CONFIANCE DES CITOYENS DANS LE MARCHÉ INTÉRIEUR
Le Parlement européen s'est prononcé aujourd'hui à Strasbourg sur un paquet de mesures - l'acte pour le marché intérieur - destiné à redynamiser le marché unique.
Les eurodéputés socialistes et démocrates ont voté ces propositions après avoir obtenu des garanties visant la protection des droits sociaux fondamentaux pour des millions de travailleurs européens.
La bataille a été rude avec les conservateurs et les libéraux mais c'est un beau succès.
Les socialistes européens oui aux avancées qui seront réalisées pour faciliter la vie des entreprises, stimuler les échanges et la création d'emplois mais elles ne doivent pas aboutir à un recul de la protection sociale ou au dumping social
Les citoyens européens ont parfois le sentiment d'avoir été les laissés-pour-compte de ce grand marché qui a surtout bénéficié aux grandes entreprises.
Si on veut rétablir la confiance des citoyens, des travailleurs et des consommateurs, il faut remettre une bonne dose de social en Europe.
Nous avons tiré les leçons de la libéralisation des services dans l'Union européenne. Les droits sociaux fondamentaux tels que le droit de grève ou le droit de négocier des conventions collectives doivent être respectés.
Il est indispensable de rappeller aux Etats membres et à la Commission européenne la nécessité de garantir des services économiques d'intérêt général, y compris des services publics sociaux, de grande qualité et à un coût abordable pour nos citoyens.
Il faut sortir ces services publics de la logique pure du marché et éviter la formation d'oligopoles privés dans les secteurs clés tels de la santé, du social ou de la distribution de l'eau par exemple.
15:38 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe