26/04/2010
droit des peuples
Droit du sol ?
Bien sûr il y a les jeux politiciens. Bien sûr les Libéraux flamands voulaient faire payer à leurs alliés, flamands, du gouvernement "fédéral" leur refus de les inclure dans la majorité "gouvernementale" de la Flandre, mais le problème de l'arrondissement Bruxelles / Hal/ Vilvoorde va plus loin et, à mon avis, pose le problème de l'opposition, vue ailleurs, entre le "droit du sol" et le droit des peuples à disposer d'eux mêmes.
Le refus des Flamands de reconnaître qu'un certain nombre de communes de la périphérie de Bruxelles ne sont pas "flamandes", même si elles se trouvent sur un sol qui fut historiquement flamand, parce qu'elles sont peuplées très majoritairement de populations qui ne sont pas flamandes, me fait penser au Kosovo.
Le Kosovo est-il "serbe", parce que son sol le serait historiquement, même s'il est peuplé très majoritairement d'une population qui ne l'est pas ?
Le temps n'est plus où les souverains s'échangeaient les territoires, et accessoirement les populations qui y vivaient, au gré des guerres et des mariages.
Est-il acceptable qu'au sein de l'Union européenne, au XXIe siècle, des autorités régionales puissent impunément refuser de reconnaître un maire (bourgmestre) et un conseil municipal, élus à septante cinq pour cent des suffrages parce qu'ils parlent la langue de leurs concitoyens et non pas la langue du "sol" flamand ?
09:19 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, belgique
20/04/2010
aider les "naufragés" du transport aérien
Et si l'Union européenne existait aussi pour les Européens ?
7 millions de passagers bloqués dans les aéroports du monde.
Personne ne peut rien contre les éléments de la nature, mais, dans la situation présente, l'Union européenne pourrait agir de trois façons :
1) Coordonner la gestion de l'espace aérien, de façon à rendre optimal son utilisation en cette période de crise ;
2) Agir en concertation avec les Etats membres pour rapatrier au mieux et dans les meilleurs délais les citoyens européens ;
3) Utiliser le "Fonds de solidarité" et d'autres ressources budgétaires de l'Union européenne pour aider financièrement ces passagers qui n'ont pas pu rentrer chez eux.
Les compagnies aériennes demandent à l'UE des compensations financières. Celles-ci devraient impérativement être conditionnées par la preuve d'une prise en charge des passagers bloqués.
L'Union européenne prouverait ainsi qu'elle est capable d'être autre chose que l'organisation d'un marché "unique".
Ces questions seront aujourd'hui à l'ordre du jour du Parlement européen, réuni à Strasbourg malgré les conditions de voyage très difficiles.
Avec une autre préoccupation : quelles seront les conditions octroyées par les employeurs aux salariés retardataires contre leur volonté ?
08:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : volcan, europe
25/03/2010
faire perdre les spéculateurs
L'EUROPE DOIT FAIRE PREUVE DE SOLIDARITÉ VIS-A-VIS DE LA GRÈCE POUR DÉJOUER LA SPÉCULATION
En présentant un plan de rigueur sans précédent, le nouveau gouvernement de la Grèce, socialiste, ayant hérité d'une situation honteuse de la part de la droite, a fait son travail,
Ceux qui ne font pas leur travail ce sont les membres de la zone euro et en tout premier lieu la chancelière allemande, pour des raisons électoralistes régionales.
Le recours au FMI n'est pas la solution. Il faut trouver une solution au sein de la zone euro.
Il ne s'agit pas de prendre l'argent des contribuables français, italiens ou allemands pour remplir les caisses de la Grèce mais de lui permettre d'emprunter sur les marchés internationaux à des taux semblables à ceux des autres pays.
En l'absence de solidarité européenne, l'argent ira dans la poche des spéculateurs.
Si on ne souhaite pas que le feu s'étende à d'autres pays, il faut faire preuve de solidarité à l'égard de la Grèce.
Les dirigeants européens doivent regarder au-delà de la crise grecque afin d'être préparés à l'avenir face à de telles situations.
Il faut faire baisser la pression pour traiter en responsabilité la question de la gouvernance économique de la zone euro qui est aujourd'hui clairement sur la table.
08:32 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
22/03/2010
agriculture et changement climatique
UNE NOUVELLE POLITIQUE AGRICOLE POUR REPONDRE AUX OBJECTIFS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Grâce à l'agriculture, le sol européen peut séquestrer jusqu'à 70 milliards de tonnes de CO2, soit l'équivalent de 35 années de rejet d'émissions de toutes les autres activités économiques.
A la différence d'autres secteurs tels que l'industrie ou les transports, l'agriculture est un contributeur net vis-à-vis de l'environnement car le secteur nettoie davantage qu'il ne pollue.
En dépit des progrès récents, le secteur agricole est responsable de 9,3% des émissions de gaz à effet de serre.
A cela s'ajoutent les émissions indirectes causées, par exemple, par l'importation de produits destinés à l'alimentation animale.
La nouvelle politique agricole commune devra aider les agriculteurs à réduire un peu plus ces données car le secteur agricole sera parmi les plus touchés par le changement climatique.
L'augmentation de la sécheresse, la désertification et l'érosion des sols auront potentiellement un impact qui présentera un défi sérieux pour la qualité des produits européens, la sécurité et les prix.
L'agriculture européenne a besoin d'un profond changement des modèles de production.
En réorientant la PAC vers un développement plus durable accompagné des ressources adéquates, l'agriculture peut jouer un rôle important dans l'atténuation du changement climatique et aider l'UE à respecter ses objectifs de réduction d'émissions.
09:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
16/03/2010
un plan pour l'automobile européenne
UNE STRATÉGIE INTÉGRÉE POUR LE SECTEUR AUTOMOBILE
Des mesures législatives européennes, pour encadrer la fermeture des sites de multinationales en Europe sont indispensables.
. Le groupe socialiste européen propose un plan en six points pour sauver l'industrie automobile européenne.
Aujourd'hui, les plans de restructuration mettent en concurrence les sites des Etats membres en les opposant les uns aux autres. Ceci doit cesser. Il faut un cadre européen pour accompagner ces plans de restructurations.
Le plan en six points se concentre sur les investissements d'avenir dans le secteur automobile suite à l'annonce de la fermeture de l'usine Opel à Anvers.
A l'avenir, les fonds européens doivent être liés à des conditions d'investissement dans la recherche et le développement. L'UE a fourni 10 milliards d'euros d'aide l'année dernière.
Ces fonds doivent permettre d'assurer la transition vers une production pauvre en émissions de carbone.
Les nouvelles procédures doivent garantir que la banque européenne d'investissement n'encouragent pas seulement les entreprises à s'installer dans les régions à bas salaires sans des investissements dans l'innovation. C'est une politique qui vise à réduire les capacités et à laisser aux citoyens la charge de payer la facture sociale. Cette approche menace les salaires et les conditions de travail.
Le plan en six points prévoit:
- la mise en oeuvre d'une politique industrielle européenne efficace, proactive et ambitieuse afin de maintenir et développer une activité industrielle de haute qualité .
- la mise en place d'un Conseil européen du secteur de l'automobile similaire à celui dans le domaine de la construction navale LeaderSHIP) pour garantir une politique intégrée dans le secteur
- de lier les Fonds européens à des conditions fortes d'investissement dans la recherche et le développement
- une nouvelle législation concernant le rôle de la Commission européenne dans les restructurations transnationales,
- un nouveau cadre légal concernant les négociations collectives transnationales
- et le renforcement des comités d'entreprises européens afin d'accroître la capacité des partenaires sociaux à anticiper le changement et à éviter les crises sociales.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe