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05/05/2010

besoin de stabilité financière

UN MECANISME DE STABILITE FINANCIERE POUR LA ZONE EURO EST INDISPENSABLE

 

Face au risque de contagion de la crise grecque à d'autres pays de la zone euro,  il est indispensable de mettre en place rapidement un mécanisme de stabilité financière.

 

Nous devons mettre fin à l'attitude agressive de quelques spéculateurs tout en reconnaissant que nous avons dessiné une union monétaire qui est insuffisante en temps de crise. Il est grand temps que le Conseil européen approuve un mécanisme de stabilité financière.

 

Comment ne pas déplorer la lenteur de la réaction européenne face à la spéculation contre la Grèce ? 

 

Un renforcement de la gouvernance économique de la zone euro devient incontournable".

 

Il revient à la Commission européenne de faire rapidement des propositions audacieuses pour la coordination de nos politiques économiques; des propositions qui surpassent la seule logique répressive qu'elle a montrée jusqu'à maintenant.

 

Il est temps également de  mettre en place une taxe sur les transactions financières afin que la finance participe à l'effort de redressement de l'économie européenne.

 

Sortir de la crise suppose de surmonter ls égoïsmes nationaux.

 

La crise actuelle est une épreuve du feu pour la solidarité européenne.

 

Si l'Europe échoue face à ces nombreux défis, nous préparons le terrain à d'autres crises, peut être plus graves encore.

17:56 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

29/04/2010

la responsabilité de la Chancelière allemande

L'attitude de la Chancelière allemande a contribué à aggraver la situation de la zone euro

 

Tout retard dans la mise en oeuvre de l'aide à la Grèce menace la stabilité de la zone euro.

 

Les dirigeants européens ont mis des semaines à se mettre d'accord sur un plan d'aide à la Grèce. Il a fallu moins de temps aux gouvernements européens pour voler au secours de leurs banques menacées de faillite à la suite de la crise financière de 2008. Les tergiversations de Mme Merkel - qui sont surtout motivées par la perspective d'un scrutin régional à haut risque pour elle dans le Land de Rhénanie du nord, ont contribué à aggraver la situation de la Grèce et à nuire à la stabilité de l'euro.

 

Si les dirigeants de l'UE étaient intervenus en février, les conditions pour emprunter sur les marchés financiers étaient bien meilleures. Mais les exigences et les hésitations des dirigeants européens ont fait douter les marchés de la volonté de l'Europe d'aider la Grèce. Loin de casser la spéculation, celle-ci s'est emballée au point aujourd'hui, de menacer la stabilité de toute la zone euro. Les Grecs n'ont plus d'autre alternative que de demander l'aide de leurs partenaires. Celle-ci doit être actionnée dès que possible. Le temps presse.

 

Il n'y a pas de doute que les Grecs doivent mettre leur maison en ordre. Le gouvernement de Georges Papandreou a engagé sous la surveillance des autorités européennes et du FMI un programme de réformes draconiennes qu'il doit aussi faire accepter aux Grecs. Tout doit être mis en oeuvre pour aider la Grèce et l'Europe à passer ce cap difficile".

 

 

09:34 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

28/04/2010

principe de précaution

Une délégation d'eurodéputés socialistes européens ira manifester aujourd'hui à Bruxelles, aux côtés des chauffeurs routiers pour défendre les droits des travailleurs indépendants.

 

La manifestation, organisée par la Fédération européenne des transporteurs (EFT), se tient le jour d'un vote crucial de la commission de l'emploi et des Affaires sociales au Parlement européen sur une proposition visant à exclure les routiers indépendants d'une législation européenne sur l'aménagement du temps de travail.

 

Les socialistes européens souhaitent que tous les routiers en Europe - indépendants et salariés - soient traités sur un pied d'égalité. Exclure les routiers indépendants de la législation européenne comme le propose la Commission européenne, c'est exposer ces chauffeurs à de longues journées de travail et augmenter les risques d'accidents et de décès sur les routes européennes.

 

 

08:30 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

27/04/2010

en Autriche et en Hongrie

Chaud en Autriche-Hongrie

 

 

Brillante réélection d'Heinz Fischer à la Présidence de la République, en Autriche.

J'ai bien connu Heinz à l'époque où il était vice-président du Parti Socialiste Européen, et Président de l'Assemblée nationale autrichienne.

Nous avions été ensemble fleurir la tombe d'Alexandre Dubcek, héros malheureux du "printemps de Prague". Bratislava est si proche de Vienne...

Heinz est un homme calme, pondéré, porté à la recherche de consensus. Un homme de consensus : tout ce qu'il fallait pour ce rôle de Président de la République, si éloigné en Autriche de ce qu'il est en France, surtout depuis trois ans.

 

Sachant qu'elle n'avait aucune chance, la Droite a préféré ne pas proposer de candidat. Les Verts ont adopté la même attitude.  Ce qui a entraîné une abstention record.

Inquiétude  face au score de l'extrême droite, à plus de 15%. Sa candidate a même été jusqu'à remettre en cause les lois autrichiennes antinazies.

 

Un "pied de nez" de l'Histoire a voulu que les Hongrois votent le même jour que les Autrichiens, mais pas pour les mêmes élections.

Là aussi l'extrême droite nationaliste est montée très haut.

Comme chez nous,  la droite parlementaire court derrière l'extrême droite,  pour récupérer les électeurs.

La droite hongroise propose donc de donner le droit de vote, en Hongrie,  à tous les citoyens slovaques, roumains, serbes, etc. d'origine hongroise.

La construction de l'Union européenne n'a pas encore effacé les effets de la première guerre mondiale...

 

09:10 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

26/04/2010

droit des peuples

Droit du sol ?

 

Bien sûr il y a les jeux politiciens. Bien sûr les Libéraux flamands voulaient faire payer à leurs alliés, flamands,  du gouvernement "fédéral" leur refus de les inclure dans la majorité "gouvernementale" de la Flandre, mais le problème de l'arrondissement Bruxelles / Hal/ Vilvoorde va plus loin et, à mon avis, pose le problème de l'opposition, vue ailleurs, entre le "droit du sol" et le droit des peuples à disposer d'eux mêmes.

 

Le refus des Flamands de reconnaître qu'un certain nombre de communes de la périphérie de Bruxelles ne sont pas "flamandes", même si elles se trouvent sur un sol qui fut historiquement flamand, parce qu'elles sont peuplées très majoritairement de populations qui ne sont pas flamandes, me fait penser au Kosovo.

Le Kosovo est-il "serbe", parce que son sol le serait historiquement, même s'il est peuplé très majoritairement d'une population qui ne l'est pas ?

 

Le temps n'est plus où les souverains s'échangeaient les territoires, et accessoirement les populations qui y vivaient, au gré des guerres et des mariages.

Est-il acceptable qu'au sein de l'Union européenne, au XXIe siècle,  des autorités régionales puissent impunément refuser de reconnaître un maire (bourgmestre) et un conseil municipal, élus à septante cinq pour cent des suffrages parce qu'ils parlent la langue de leurs concitoyens et non pas la langue du "sol" flamand ?

    

09:19 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, belgique