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14/05/2023

Dans la tête d'un Président

Tsunami

Marc Dugain

éditions Albin Michel

 

Un président jeune, n'ayant jamais été candidat à une élection mais ayant gagné beaucoup d'argent dans les affaires. Mise tout sur le numérique...et gagne !

 

"Soixante-cinq pour cent des Français voient le traitement de l'urgence climatique comme une priorité, mais les premiers sondages donnent aussi soixante-cinq pour cent d'opposants au principe de l'individualisation de la responsabilité"

"Aucun peuple ne se défausse de ses propres responsabilités sur l'Etat comme le peuple français"

"l'avenir incertain est devenu notre présent"

"Mais qui a le courage de répondre à la question de savoir pourquoi tant d'adolescents, à peine entrés dans la vie, veulent y échapper par des moyens artificiels ?"

"Souvent la foule trahit le peuple" Victor Hugo

"Jamais le libre arbitre des électeurs n'a été à ce point entamé par la perte de culture, l'ignorance et la manipulation"

"Essayer de faire croire aux gens que notre agriculture est écolo-compatible est une imposture"

"notre socialisation se fait sur un niveau de mensonge acceptable entre les individus"

"Michel Audiard, ce Céline de l'humour..."

"Vous savez ce qu'on va faire ? Nous, rien ! On va refiler le bébé à Bruxelles et on va laisser procéder"

"Du côté russe, tout ce qui peut affaiblir la France, c'est un pas vers  la désagrégation de l'Europe"

"Si la France tombe aux mains des démagogues, c'est à terme le projet européen qui s'effondre"

 

 

 

08:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

04/05/2023

Huit poèmes en BD

Victor Hugo

Une vie, une oeuvre,

couverture : Cynthia Thiéry,

textes biographiques : Christophe Renault

documentaires : Michels Mabel

éditions "petit à petit"

 

"Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil"... dessins de Gwendal Lemercier

"Tu me vois bon, charmant et doux, ô ma beauté"...dessins de Vincent Partel

"Bivar était au fond d'un bois sombre..." dessins d'Estelle Meyrand

"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps..."dessins d'Alfred

"Un pauvre homme passait dans le givre et le vent..." dessins de Benoît Frébourg

"Mon père, ce héros au regard si doux..." dessins d'Obion

"Oh ! Combien de marins, combien de capitaines qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, dans ce morne horizon se sont évanouis..."dessins d'Isaac Wens

"Sur une barricade, au milieu des pavés souillés d'un sang coupable et d'un sang pur lavés, un enfant de douze ans est pris avec des hommes..." dessins d'Antoine Ronzon

Dix pages de documents complètent l'album publié à l'occasion de l'opération "48 H BD", vendu 3 euros !

 

 

02/05/2023

Bûcher médiatique

Le voyant d'Etampes

Abel Quentin

J'ai lu n°13552

Prix de Flore

 

Abel Quentin, dont le vrai nom est Albéric de Gayarder, la quarantaine,  se glisse dans la peau de Jean Roscoff, 65 ans, tout juste retraité de l'université, ancien élève de l'école normale supérieure, ancien militant de "SOS racisme",   "vieux soiffard guignolesque", atteint de "la masculinité toxique des vieux soixante-huitard". Après avoir écrit sa thèse sur les Rosenberg, militants communistes américains, condamnés à mort pour espionnage, il écrit "le voyant d'Etampes", consacré à un poète noir américain, Robert Willow, né en Caroline du Nord, communiste, ami de Sartre et de Saint-Germain des près,  parti chercher la tranquillité à Etampes, à 55 km de Paris, "ancienne ville royale devenue sous-préfecture, "assoupie depuis un demi-millénaire".

Ne cherchez pas : ce poète n'a jamais existé !

La critique médiatique reproche à Jean Roscoff de ne pas avoir décrit son poète comme noir.

Je connais un peu la problèmatique puisque je me suis longtemps qualifié de "color blind". Jusqu'au jour où mon assistante, originaire du Nigéria,  m'a proposé de faire avec elle le voyage Bruxelles/ Paris pour que je puisse constater combien de fois elle allait être contrôlée, dans le train, à la descente du train, à la sortie de la gare...

Pour ne pas avoir mis en avant la "négritude" du poète, Roscoff est accusé de racisme.

 

"être une promesse non tenue : c'était mon unique horizon, ma charge immense"

"les dettes sont la promesse d'une génération plus prospère"

"1984, l'année où Laurent Fabius et sa morgue aristocratique éteignaient les derniers feux de la période romantique jauressienne, vieille gauche, inflationniste incarnée par l'imposant Pierre Mauroy - et c'était tout un programme que de voir un trentenaire aux doigts délicats et aux costumes croisés déloger le colosse du nord, l'ancien professeur de l'enseignement technique, le militant besogneux qui avait plus d'une fois allongé ses grosses mains au-dessus d'un feu de baril, dans le matin gelé, au milieu des grévistes."

"ce racisme antiraciste est le seul chemin qui puisse mener à l'abolition des différences de races" (J.P. Sartre)

 

08:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

18/04/2023

Paternités douteuses, Islande XVIIIe siècle

Le roi et l'horloger

Arnaldur Indridason

éditions Métailié

 

Le roi, c'est Christian VII du Danemark dont l'Islande est une colonie.

L'horloger est un Islandais immigré à Copenhague.

L'horloger répare,  dans les archives du palais royal une horloge du maître horloger suisse Isaac Habrecht qui a réalisé également l'horloge de la cathédrale de Strasbourg.

L'horloger reçoit régulièrement la visite du monarque qui s'intéresse plus à la vie dans la lointaine Islande qu'à l'horloge.

L'horloger raconte donc au souverain comment son père et sa gouvernante ont été condamnés à mort pour fornication hors mariage et pour un inceste imaginaire.

Hors, il se trouve que Christian VII lui même préférait forniquer avec des prostituées qu'avec la reine, mais que, pour sauver la face de son épouse Caroline-Mathilde,  il a endossé la paternité de la fille conçue avec son amant, le médecin de la famille royale devenu Régent. Fait qui lui aurait valu la peine de mort en Islande. Mais, comme disait La Fontaine "selon que vous serez puissant ou misérable..." C'est donc l'amant et non le roi qui a été condamné à mort. L'histoire de Johann Strense a été raconté dans le film "A Royal Affair" en 2012 avec Mads Mikkelsen dans le rôle de Struense.

Le roi ne peut qu'entendre dans le récit le reflet de sa propre faute.

En Islande à cette époque les femmes condamnées à mort étaient noyées, enfermées dans un sac lesté de pierres. L'eau étant supposée les laver de leurs péchés...

 

"En fin de compte, le roi n'avait jamais été plus heureux qu'en compagnie du petit peuple qu'il avait fréquenté pendant ses années dorées."

"L'horloger se laissa tomber dans le fauteuil en essayant de se rappeler combien de fois il avait fait état dans son récit de paternités douteuses. Et combien de fois elles étaient assorties de duperies, de mensonges,de tromperies et de dérobades."

 

29/03/2023

Suède, 1795

1795

Niklas Natt och Dag

éditions Sonatine

 

Le roi est Gustave IV Adolphe encore adolescent. Il est sous tutelle. Il a succédé à son père Gustave III, assassiné. Devenu majeur il sera poussé par la noblesse à abdiquer en raison de ses crises de démence.

Le roman se passe à un moment où le régent sait qu'il va être obligé de laisser la place.

Plus que les luttes de pouvoir, le roman montre la vie des pauvres de Stockholm. En particulier quand il fait froid. La misère est-elle moins pénible au soleil ?

Le riches peuvent tout se permettre en toute impunité. Quand le Régent est incommodé par tous ces pauvres, il ordonne un ratissage pour les ramasser et les expulser.

Tout le monde recherche un jeune femme qui aurait la liste des conspirateurs qui complotent contre le Régent.

 

"L'âge l'a pris en traitre, une catastrophe si aisée à prévoir, mais qui autrefois ne frappait que les autres."

"Le Régent avait engagé des tractations secrètes avec la France révolutionnaire, la gangrène de l'Europe, et voilà que s'était produit l'impensable : la Suède venait de reconnaître la toute nouvelle république, en échange du renflouement des caisses vides de l'Etat, chaque sou donné puisé dans les fosses communes où les cadavres sans tête étaient empilés sous deux brasses de terre. La Suède, seule en Europe, jetée dans les bras de l'ennemi de tous."

"celui qui est beau peut-être pauvre, mais le laid doit être riche."

"la plus ancienne des ruses de guerre est de se faire passer pour l'offensé, de manière à pouvoir attaquer en montant sur ses grands chevaux du bon droit."