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30/08/2011

la procédure pour créer un Etat palestinien

  Un Etat palestinien à l'ONU ?

 

 

Le président de l'Autorité palestinienne a annoncé officiellement qu'il déposerait une demande d'adhésion à l'ONU, à l'occasion de la prochaine assemblée générale qui débutera en septembre.

Les Etats-Unis mènent une intense campagne diplomatique auprès de ses alliés, en particulier arabes, afin de dissuader les Palestiniens.

 

Rappel de la procédure :

 

La demande est envoyée au Secrétaire général, qui la transmet au Conseil de sécurité.

Et les Américains aimeraient tellement ne pas être obligés de mettre leur veto...

Surtout qu'ensuit,  l'avis circonstancié du Conseil de sécurité est envoyé à l'Assemblée générale.

En cas d'avis positif du Conseil de sécurité, une majorité des 2/3 est nécessaire à l'Assemblée générale.

Les diplomates américains déploient beaucoup d'efforts pour prouver aux Palestiniens qu'ils n'obtiendront pas cette majorité.

 

Aider par quelques alliés européens, les Américains tentent de convaincre les Palestiniens de se contenter du statut de "non Etat, observateur permanent".

Ce fut le cas de la Suisse de 1946 à 2002, puis, pendant quelques années de l'Autriche, la Finlande, l'Italie et le Japon.

Aujourd'hui seul le Vatican a ce statut.

 

Les âmes bien intentionnées souhaitent obliger les Palestiniens à reprendre les négociations, et conditionnent l'éventuelle création d'un Etat à un hypothétique succès de celles-ci.

Israël est prêt à négocier...jusqu'à la fin des temps, tout en continuant à coloniser les territoires conquis en 1967.

 

 

31/05/2010

ce ne sont pas seulement des bâteaux...

Inacceptable

 

 

Comme tout le monde, je me place, spontanément, du côté des victimes.

Pendant des siècles les Juifs ont été victimes : cela leur donne le droit de vouloir vivre aujourd'hui en sécurité.

Volant de victoires militaires en écrasement de toute opposition, vont-il finir par se rendre compte qu'à force de se comporter en oppresseurs ils mettent en cause leur légitime aspiration à vivre dans la sécurité ?

Le temps du mépris à l'égard de la communauté internationale ne peut continuer qu'avec l'aide des USA, mais ne saurait être éternel.

Les institutions internationales ne peuvent éternellement courir le risque de se déconsidérer en ne réagissant que par des "résolutions" aux actes militaires israéliens.

L'Union européenne peut-elle continuer à payer ce que l'armée israélienne n'a aucun scrupule à détruire, à Gaza en particulier ?

 

Le jour où les Israéliens comprendront que, dans leur propre intérêt, la situation actuelle ne peut pas durer, que la politique de la force conduit à une impasse, ils devront choisir entre deux options :

- soit un Etat laïc et démocratique, dont tous les citoyens seront égaux en droits, indépendamment de leur religion, avec un droit au retour, pas seulement pour les Juifs ;

- soit la création d'un Etat palestinien, égal en droits à celui d'Israël, donc avec le droit de ne pas subir le blocus de son voisin, le droit de recevoir de l'aide humanitaire, par mer, par air, par route. Le droit d'importer selon ses besoins et d'exporter ses productions sans dépendre de son voisin.

Deux Etats dont les habitants auront  le droit de vivre pacifiquement l'un à côté de l'autre.

 

17/03/2010

échos de l'assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée

La question israélo-palestinienne

 

Du premier point de l'ordre du jour "le processus de paix au Moyen-Orient" il a peu été question : personne n'a en perspective ni la paix, ni même le processus pour y parvenir. Pourtant la question d'Israël,  et de la naissance de l'Etat palestinien,  se trouvait présente dans tous les débats, sur tous les thèmes : l 'UpM, Les femmes, l'eau, le patrimoine culturel...

 

C'est à l'occasion de la résolution sur "l'Union pour la Méditerranée" qu'est venu le message le plus clair, adopté à l'unanimité, avec la seule réserve des députés de la Knesset : "un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable, contigu, comprenant Gaza et la Cisjordanie et Jérusalem Est, et vivant côte à côte avec l'Etat d'Israël dans la paix et la sécurité, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale de ces deux Etats."

A l'occasion de l'adoption de ce paragraphe en commission politique, la représentante de la Knesset est sortie, en colère, mais l'adoption en plénière s'est faite sans esclandre.

 

Le ministre jordanien a également demandé le retour aux frontières de 1967, mais il ne faut probablement pas y voir une demande de réunification de la Cisjordanie et de la Transjordanie.

 

Les parlementaires égyptiens ont été les plus virulents dans leurs attaques à l'égard d'Israël. Durcissement de la part d'un pays ayant signé un traité de pays avec Israël, ou besoin de surenchère ?

 

La représentante de la Ligue arabe a demandé la comparution d'Israël devant la Cour Internationale de Justice.

 

Le tout nouveau Secrétaire général de l'UpM, Ahmad Mas'adeh s'est contenté, sur la question, de souhaiter l'établissement d'un climat de confiance.

 

L'ambassadeur espagnol auprès de l'UpM, représentant la Présidence de l'Union européenne a condamné toutes les initiatives unilatérales et souligné la responsabilité des Etats de la région. L'implication de l'Union européenne se faisant par l'intermédiaire du "Quartet".

 

Les député(e)s de la Knesset ont évoqué les souffrances séculaires du peuple juif, la reconnaissance des droits des femmes et des homosexuels (sous les applaudissements des parlementaires scandinaves). La paix passe par la reconnaissance du droit d'Israël à l'existence et par l'intégration régionale. Des négociations sérieuses se poursuivraient discrètement.

 

Le récent vote du Parlement européen sur le rapport Goldstone a souvent été mentionné, et l'Assemblée est arrivée à la même conclusion de demande de l'application des conclusions du rapport.

 

Le dernier mot est revenu à un député estonien : "le bonheur, c'est quand on est compris"

08/01/2009

gaza : l'ambassadeur d'Israël et la Déléguée de la Palestine au Parlement européen

Les causes :

L'ambassadeur Curiel : l'escalade du Hamas, sept années de missiles sur les populations civiles. L'inaction d'Israël était interprétée comme de la faiblesse, il fallait donc agir pour stopper les tirs de missiles et obliger le Hamas, "organisation qui a pris le pouvoir à Gaza par un Coup d'Etat",  à changer d'attitude, car "assez, c'est assez".

La Déléguée Shadid : c'est l'armée israélienne qui a mis fin aux 6 mois de "cessez-le-feu" obtenue par l'Egypte. L'opération actuelle était planifiée par l'armée israélienne.  

C'est le blocus de Gaza qui engendre tous les trafics, y compris les trafics d'armes.

Il ne faut pas voir la main de l'Iran derrière le Hamas, même si ce mouvement appartient à une "famille" qui va de la Mauritanie à l'Iran, mais qui n'a rien à voir avec Al-Qaïda.

Morgantini : la racine du problème, c'est la vie des Palestiniens à Gaza.

 

Victimes civiles :

 

L'ambassadeur Curiel : ce n'est pas une lutte contre le peuple palestinien. Tout le monde est très triste des victimes collatérales.

La Déléguée Shadid : comme en Irak, les frappes ne sont jamais "chirurgicales", surtout vue la densité de la population à Gaza. L'Autorité palestinienne est contre toute attaque contre des civils, d'un côté comme de l'autre.

"Vous bombardez un ghetto" ; "il y a une différence entre avoir peur des missiles et être tué" (Véronique De Keyser).

Toutes les infrastructures civiles, y compris celles payées par l'UE sont détruites ou touchées.

Tous les témoignages des organisations internationales, de l'ONU, de l'UE, des ONG concordent.

Il s'agit d'un "crime de guerre" ; expression reprise par Flautre (Verts) qui demande que ce crime ne bénéficie pas de l'impunité ; c'est du "terrorisme d'Etat" ; réponse de l'ambassadeur : "personne n'a le monopole de l'interprétation de la loi internationale". 

 

La situation humanitaire :

L'ambassadeur Curiel : aucune restriction, ni de conditions de la part d'Israël, la seule limite est logistique (les corridors humanitaires).

Les hôpitaux israéliens accueillent les blessés palestiniens.

 

Présence des journalistes :

Demandée par plusieurs intervenants : l'ambassadeur Curiel : ils ne sont pas autorisés pour des raisons opérationnelles et de sécurité.

 

Conséquences :

La déléguée Shadid : une radicalisation, non seulement des Palestiniens, mais des communautés musulmanes partout dans le monde.

La montée de l'antisémitisme (condamnation de l'attaque contre la synagogue de Toulouse). Constatation également faite par Véronique De Keyser.

Après cette opération, comment espérer que le gouvernement turc puisse continuer à servir d'intermédiaire avec la Syrie ?

Aucun résultat vers le but affirmé : faire cesser les missiles du Hamas contre Israël.

 

Cessez-le-feu :

 

L'ambassadeur Curiel : 3 heures par jour de cessez-le-feu. Israël souhaite un cessez-le-feu durable : pour cela des conditions doivent être remplies (désarmement du Hamas).

La Déléguée Shahid : "3 heures de cessez-le-feu pour soigner les gens que vous tuez le reste du temps ?"

 

Et maintenant ?

La déléguée Shahid : 42 années d'occupation dont 16 ans de négociations sous occupation, la reconnaissance d'Israël, l'abandon de la lutte armée, sans aucun résultat : était-ce le bon choix ?

Le Hamas est devenu combattant quand l'OLP est devenue négociateur. La force du Hamas vient de l'échec des négociations. C'est donc politiquement, et non militairement, qu'il faut gagner la bataille contre le Hamas.

L'ambassadeur Curiel : Israël est en faveur de deux Etats et du succès du processus d'Annapolis. Le dialogue avec les pays voisins, en particulier l'Egypte, continue.

Un dialogue politique, y compris avec le Hamas est nécessaire (Véronique De Keyser)

Pas question de discuter avec le Hamas (Mlamedov).

 Morgantini (GUE) : il faut faire la paix pour sauver Israël.

Beer (Verts) : il faut ouvrir les frontières de Gaza.

Gahler (PPE) : il ne faut pas laisser le Hamas et l'armée israélienne face à face à Gaza, donc le quartet doit y envoyer des troupes.

 

Rôle de l'UE :

 

La Déléguée Shadid : Israël est le partenaire privilégié de l'UE qui a donc une responsabilité spéciale.

Y-a-t'il une possibilité de coexistence pacifique dans le cadre d'un Partenariat méditerranéen ?

Ce que la communauté internationale a fait pour le Liban, ne peut-elle pas le faire pour la Palestine ?

Il y a besoin d'une force internationale, pas seulement aux frontières, pas seulement à Gaza, mais cela ne peut pas signifier le retour et la perpétuation de la situation antérieure : l'occupation.

L'ambassadeur Curiel : le rôle de l'UE est positif.

 

30/12/2008

Shalom, Salam, la paix...

Israël est une démocratie. Dommage que la campagne électorale se fasse sur le dos des Palestiniens que l'on voudrait "karcheriser".
Pas de provocation sur l'esplanade des mosquées cette fois ci ?

Israël ne pourra vivre en paix qu'en répondant à deux questions :

1) quelles frontières ?

2) Quel Etat viable pour les Palestiniens ?

Inch'Allah