Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/10/2019

Les chevilles de papier, la suite

La famille Vollenhole

Michel Lefèbvre

édilivre

Le premier tome se passait en Flandre au XVIIe siècle, plus précisément dans la famille Breughel.

Le second tome se déroule en Flandre, à Bruxelles et en France, d'abord entre les deux guerres, avec la montée de l'idéologue nazie parmi les nationalistes flamands, en particulier la famille Vollenhole et son patriarche, restaurateur talentueux de tableaux, et bon connaisseur de la peinture flamande du "siècle d'or".

La collaboration avec les autorités allemandes d'occupation, qi ne se contentent pas des oeuvres d'art volées aux Juifs,  provoque le vol d'un tableau de Daniel Seghers, élève de Breughel, et peintre spécialiste de tableaux de compositions florales.

De nos jours un spécialiste pratiquant "la difficile discipline que représente la restauration des tableaux" résout  le mystère,  découvrant, au passage, que des tableaux mis aux enchères à Paris et à Londres sont des faux.

Ce livre ne pouvait être écrit que par un restaurateur de tableaux de haut vol, spécialiste de la peinture du XVIIe, combinant la connaissance de l'histoire de l'art et celle de la chimie des composants de la peinture de l'époque.

Les explications techniques au fil du récit n'alourdissent pas celui-ci et nous plongent dans l'univers de la restauration des tableaux, des galeries d'art et des ventes aux enchères.

 

"La Lys, cette généreuse rivière, ses eaux aux propriétés magiques qui donnaient aux fibres de lin une matière idéale à la fabrication de toiles à peindre pour artistes."

 

08:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, peinture

10/08/2018

Montpellier vu par les peintres

Le grand Montpellier et ses peintres

Alain Laborieux et Robert Faure

éditions "Le Papillon Rouge"

 

Les peintres, eux aussi, savent raconter l'histoire de la ville. Deux cent pages de superbes reproductions de tableaux représentant Montpellier, et ses endroits les plus emblématiques, rues, places, quartiers, le jardin du Peyrou, la place de la Comédie qui fait la couverture de l'album avec un tableau de Philippe Pradalié... Par ses artistes emblématiques, comme Frédéric Bazille. Ou moins connus, comme Jean-Marie Amelin.

Beaucoup de ces oeuvres sont au musée Fabre, mais beaucoup d'autres sont dans des collections privées, donc invisibles pour la majorité de ceux qui seront contents de les voir.

La majorité des tableaux sont du XIXe et du XXe siècles, mais certains sont du XVIIIe. Il est vrai que jusque là les peintres paysagistes étaient rares !

Un seul regret : trop de ces tableaux sont présentés sans donner de date, au moins approximative. Dommage à la fois pour l'histoire de la ville, et pour l'histoire de l'art ! D'autant que la présentation n'est pas chronologique mais par thèmes.

 

 

08:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture

19/01/2016

La famille Breughel

Les chevilles de papier

Michel Lefèbvre

éditions édilivre

 

L'auteur, Michel Lefèbvre, est un restaurateur de tableau réputé, de très haut niveau, spécialiste de la peinture flamande du XVIIe siècle. L'âge de la retraite arrivant, il se livre à sa nouvelle passion,  l'écriture, en nous faisant profiter de ses connaissances sur les Breughel et leurs techniques picturales, tout en nous replongeant dans l'atmosphère, troublée,  de l'époque.

Les guerres de religions sévissent. La Belgique, et donc Anvers, la métropole des Pays-Bas espagnols, est le champ de batailles des grandes puissances. Anvers, son port "aimant colossal attirant l'argent et le pouvoir renforcé par l'art et le savoir."

D'un coté les Espagnols, la plus grande puissance du moment,  et les catholiques qui mènent une vigoureuse campagne de contre-réforme. De l'autre Louis XIV, allié aux protestants des Pays-Bas, bien qu'il fasse la guerre aux protestants en son royaume. C'est la guerre de "Trente ans", et , comme toujours, ce sont les populations civiles qui souffrent le plus de ces temps troublés,  de ce "siècle des gueux". "La population souffrait sous les furies successives des deux bords. Tour à tour les soldats espagnols, allemands et français spoliaient et terrorisaient les habitants."  "Les troupes espagnoles réprimaient avec violence tout manifestation qui leur était hostile." "Les troupes calvinistes pillaient autant que ces gredins d'Espagnols." Au milieu les humanistes tels Christophe Plantin et Juste Lipse (un bâtiment des institutions européennes porte son nom à Bruxelles) sont quasiment condamnés à la clandestinité.

Le livre passe rapidement sur le père Pieter, "l'ancien", le plus réputé pour s'attarder sur ses deux fils.

L'ainé, également prénommé Pieter, Pieterken, le petit Pierre en flamand, se distinguera surtout dans la copie libre des oeuvres paternelles.

Le cadet, Jan, est élevé par sa grand-mère, la miniaturiste  Marie Bessemers. Il se spécialisera dans la peinture des fleurs qui ornent les portraits qu'il peint pour gagner, largement, sa vie. La délicatesse de sa peinture le fera surnommé "le Bruegel de velours." Il travaillera à plusieurs reprises avec son ami Rubens.

Jan pour pour élève Daniel Seghers. Moins connu aujourd'hui que la famille Bruegel et que Rubens, mais que certains historiens de l'art désigne comme "le premier génie de la peinture hollandaise du XVIIe". Daniel va-t-il devenir le gendre de Jan ? Vous les saurez à la fin du livre dont j'attends avec impatience la suite.

 

11/03/2015

les mystères d'Henri de Toulouse-Lautrec

Toulouse-Lautrec

Scénario : Olivier Bleys

Dessin : Yomgui Dumont

Couleurs : Drac

Collection "Les Grands Peintres", éditions Glénat

 

Ce livre n'est pas une biographie d'Henri de Toulouse-Lautrec, mais une enquête policière (disparitions mystérieuses de jeunes femmes à Montmartre) à laquelle le peintre, qui fréquente assidument Le Moulin Rouge est mêlé.

On y voir Henri au milieu de ses amis, en particulier Oscar Wilde et la fameuse Goulue, souvent représentée dans ses toiles.

La, courte, biographie, se trouve en fin de volume. Elle n'est pas en BD.

 

 

17:18 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, peinture

20/10/2012

peintre polisson ?

Fragonard

 

L'invention du bonheur

 

Sophie Chauveau

 

Editions Télémaque

 

 

J'ai découvert les livres de Sophie Chauveau en lisant ses excellentes biographies de trois peintres de la Renaissance florentine : Lippi, Botticelli et da Vinci.

 

Pour le "Siècle des Lumières", elle a commencé non pas avec un peintre mais avec Diderot. Elle revient à la peinture avec cette biographie de Fragonard. "Il a commencé à peindre en Marivaux des couleurs, il a fini en La Fontaine cynique après avoir été toute sa vie un Diderot du pinceau. C'est dire s'il a épousé son siècle."

 

 

"Le Progrès est l'idée neuve du règne de Louis XV"

 

"Le règne de la Pompadour a ouvert une ère de modernité et d'intelligence dans les arts."

 

"Il ne voit plus les choses qu'à travers du tableau qu'il pourrait en tirer"

 

"Très froissés mais toujours vides, les lits racontent à l'imaginaire des amours comblées."

 

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture