02/12/2012
Ballades au Suriname
Ballades au Suriname est le titre du seul livre, à ma connaissance , en français sur ce pays. Initiative courageuse puisque 90% des touristes sont néerlandais , comme j'ai pu le constater. En attendant d'avoir une place sur Suriname Airways (bien moins chère que KLM, dommage pour mes "miles"...), j'ai fait deux ballades au Suriname : Une journée en bateau sur les rivière Suriname et Commewijne, avec visite du Fort Nouvelle Amsterdam, au confluent des deux rivières, pour défendre les plantations des attaques pirates, devenu musée en plein air, un déjeuner dans une ancienne plantation transformée en Hotel- restaurant, la visite d'une plantation de café où tous les travailleurs sont les descendants d'immigrés indonésiens . Les Hollandais ont importé leur science des canaux pour séparer l'eau douce de l'eau de mer, et irriguer. Au retour, à proximité de la mer, les dauphins sont venus nous saluer. Ma deuxième ballade a été pour le parc naturel de Brownsberg. Pour s,y rendre, la route passe devant l'usine qui transforme la bauxite en aluminium . Pour ce faire, il faut de l'électricité . Un barrage a été construit dans les années 60. L'hydroélectricité approvisionne l'usine...et toute la capitale ! Il en résulte un immense lac artificiel. Les villageois qui vivaient là ont été relogés dans des maisons d'un alignement impeccable . La vue du haut de la petite montagne Brownsberg est superbe. La promenade dans la forêt primaire, chaude, humide, étouffante , est juste assez pour se donner l'impression d'être un véritable explorateur. Les singes et les serpents ne se sont pas montrés, mais nous avons vu de beaux oiseaux et des papillons immenses et très colorés. Il faut prévoir une serviette de toilette, non pas pour se doucher sous la cascade mais pour essuyer la sueur ... Ce soir retour vers l'Europe. J'ai cru comprendre qu'il y fait beaucoup plus froid...
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29/11/2012
Promenade à Par'bo
Paramaribo regroupe la moitié de la population du Suriname. De son passé colonial elle a hérité d'une multitude de maisons en bois. Certaines superbement restaurées, d'autres en très mauvais état, ce qui laisse craindre leur disparition. La maison des notaires est une spectaculaire réplique de maison coloniale...entièrement en béton. Belle imitation ! La merveille de ces construction en bois, la cathédrale , vaut la visite, car l'intérieur est spectaculaire : tout en cèdre clair, néo-roman. L'union européenne a largement contribué à sa restauration. Les résultat est magnifique. Le catholicisme n'arrive qu'en troisième position au Suriname, devancé par de nombreuses variantes du protestantisme. Les Mormons ont pignon sur rue. L'hindouisme a deux énormes temples, mais je n'ai pas saisi les nuances théologiques entre les deux... Présentant un symbole très fort, la mosquée et la synagogue sont l'une à côté de l'autre, sans que rien ne vienne troubler ce bon voisinage. Les Juifs, fuyant les persécussions , sont installés au Suriname depuis le XVIIe siècle . Les musulmans sont venus, pour travailler dans les plantations, en provenance des "Indes néerlandaises", le plus grand pays musulman du monde : l'Indonésie. La ville est à l'embouchure du fleuve. J'ai été déçu par la visite du port. Le shopping ne présente aucun intérêt . Il y a des distributeurs de billets partout. Il sont indispensables car ni les commerçants, ni les restaurants n'acceptent les cartes de Credit .
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18/11/2012
Cadix est une île
Promenade à Cadix
Cadix est une île. Disons, presque une île, puisqu'une lagune la relie au continent.
J'avoue n'être sorti de la ville ancienne que pour rejoindre l'aéroport.
Il faut environ une heure pour en faire le tour, en longeant la mer, ses plages, ses ports, et ses anciennes fortifications qui repoussèrent les troupes de Bonaparte.
Il est agréable de se perdre dans ses petites rues, sur ses petites places...et facile de se retrouver, puisque la mer n'est jamais loin.
J'ai dormi à l'ombre de l'énorme cathédrale baroque, moi qui préfère les petites églises romanes. Au quatrième étage. Les rues sont si étroites que j'aurais pu parler à la voisine sur sa terrasse, si je l'avais vue. Le premier matin, à mon réveil, en tirant le rideau, j'ai eu droit au spectacle très proche de dessous féminins, en dentelles, en train de sécher, du meilleur effet, dont je ne connaitrai jamais la propriétaire.
Pour revenir aux promenades dans Cadix, mes réunions, où je me rendais à pied, se tenaient à la "maison de l'Amérique latine" et au "palais de la députation", qui méritent tous les deux d'être visités.
Au cours de ces promenades, j'ai particulièrement aimé le grand théâtre Falla, de style néo mudéjar, à qui il ne manque qu'un minaret pour avoir l'air d'une mosquée et l'oratoire de San Felipe Neri, où fut proclamé la première Constitution espagnole, même si j'ai trouvé la décoration intérieure beaucoup trop chargée et dorée..
A l'énorme monument consacré à l'Assemblée constituante, j'ai préféré la sculpture représentant un cadenas ouvert dont le cylindre se termine par une plume, symbole des indépendances latino-américaines.
En conclusion, Cadix n'est pas Séville, ni Grenade, ni Cordoue, mais vaut le détour, pour la mer, les rues et les places.
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02/08/2012
Réfugiés climatiques ?
Les petits Etats du Pacifique demandent l'instauration d'un statut officiel de " réfugies climatiques" qui donnerait les mêmes droits que la Convention de Genève pour les réfugies victimes de conflit. Il est vrai que certaines îles, aujourd'hui habitées risquent de disparaitre . Elles s'enfoncent depuis la dernière période de glaciation de la terre. Les cyclones, les tsunamis ( plus nombreux ? Plus violents ? A cause du réchauffement climatique ?) font fuir des populations qui vivent sur le littoral. La mer recouvre la terre et le rend infertile. La vérité est que dans les îles du Pacifique, l'émigration est séculaire . Dans leurs pirogues à balancier, les polynésiens ont parcouru des milliers de km à la recherche de terres plus hospitalière . Depuis toujours. Aujourd'hui, l'argent envoyé par les émigrés à leur famille restée au pays constitue une des principales ressources de territoires qui en sont généralement dépourvus. N'en déplaise à l'image donnée par les brochures touristiques, il ne fait pas toujours bon vivre sur ces îles " paradisiaques". Même dans ce domaine, le tourisme, l'Océanie est fortement concurrencée par les Caraïbes, plus proche, aussi bien pour les Américains que les Européens. De plus, si l'on prend l'exemple de Fidji, les installations touristiques sont totalement coupées de la vie du pays. Non, il ne suffit pas d'un cocotier pour être heureux !
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19/07/2012
Océanie
Atlas de l'Océanie
Continent d'îles, laboratoire du futur
Fabrice Argounes, Sarah Mohamed-Gaillard, Luc Vacher
Cartographie : Cécile Martin
Editions "Autrement"
J'ai déjà dit tout le bien que je pense de la collection "Atlas" des éditions "Autrement".
Ce volume ne déroge pas.
Un politologue, une historienne, un géographe, une cartographe : il fallait bien tous ces talents nous expliquer la réalité, parfois assez loin de nos imaginaires, de ce "bout du monde".
Démesure des distances, créant des handicaps réduits par les nouvelles technologies.
Le Pacifique représente à lui seul "la moitié de la superficie des mers du globe". Le double de l'Atlantique !
Îles "paradisiaques" qui "peuvent être le théâtre des principales crises contemporaines : catastrophes naturelles, conflits ethniques, défaillance de l'Etat, faiblesses économiques".
"Laboratoire du futur", menacé par la montée des eaux et la multiplication des cyclones, "témoin privilégié des évolutions du rapport de force mondial au profit de la Chine et des puissances asiatiques".
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