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13/05/2009

Fonds européen au bénéfice des victimes de la crise économique

LE FONDS EUROPÉEN DE LA MONDIALISATION AU SERVICE DES VICTIMES DE LA CRISE ÉCONOMIQUE

 

A partir du 1er mai, le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation, doté d'un budget de 500 millions d'euros par an, pourra être mobilisé pour venir en aide aux personnes qui perdent leur emploi en raison de la crise économique et financière.

 

L'Europe apporte sa contribution concrète à la mobilisation de millions de travailleurs et des syndicats avec la mise en route du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation, nouvelle mouture.

 

Au moment où le Fonds européen a vu le jour, nous avions dénoncé les conditions trop restrictives qui étaient imposées aux Etats membres pour y avoir recours. La pratique nous a donné raison. Ce Fonds, censé à l'origine atténuer les effets de la mondialisation et des délocalisations d'entreprises à l'extérieur de l'Union européenne, a été peu utilisé.

 

Sur les deux premières années de fonctionnement, 18 millions d'euros ont été dépensés en 2007 et 47 millions en 2008.

 

Face à l'envolée du chômage en Europe, le Fonds peut devenir un outil utile pour le reclassement et la reconversion des travailleurs qui perdent leur emploi en raison de la récession.

 

 

 

L'Union européenne va augmenter sa contribution en prenant à sa charge 65% des coûts au lieu de 50%. Plus d'entreprises seront concernées. Les entreprises qui annoncent des plans de licenciements concernant au moins 500 salariés pourront solliciter ses financements alors que le seuil avait été fixé à 1000 salariés. Enfin, l'assistance aux chômeurs pourra durer deux ans au lieu d'un an.

 

Les premiers bénéficiaires seront des travailleurs licenciés du secteur automobile dans la région de Castille et d'Aragon, en Espagne, pour un montant de 2,6 millions d'euros.

 

02/03/2009

Faire face à la crise économique : le rapport Larosière

Satisfaction  pour le rapport du groupe de Larosière

 

Double satisfaction concernant la publication du rapport  du groupe de Larosière, portant sur la future architecture de la supervision financière  dans l'Union européenne, car ce rapport met en valeur à la fois la  nécessaire dimension européenne  de la réforme à concevoir et s'inspire également de l'approche socialiste pour surmonter la crise actuelle.

 

Ce rapport, en donnant raison aux Socialistes européens, montre clairement que le  marché a besoin  de mécanismes de contrôle  et de systèmes d'alarme pour bien fonctionner. Ensuite le rapport montre également que la régulation du   marché exige une réponse européenne  communautaire, car les réponses nationales s'avèrent insuffisantes  car éparpillées.  

 

Il est souhaitable que la Commission européenne en tienne le plus grand compte avant de présenter ses propositions législatives dans le domaine règlementaire et de supervision.

04/12/2008

Qui souffre le plus de la crise ?

AGIR ENSEMBLE CONTRE LA CRISE POUR UN RÉSULTAT MAXIMUM

 

Il faut redoubler d'efforts pour pousser les Etats membres à coordonner leurs plans de relance nationaux afin de maximaliser leur impact sur la croissance et l'emploi en Europe.

 

Nous sommes tous engagés dans la même galère; pour en sortir, nous devons agir ensemble.

 

Les travailleurs et les entreprises sont les premières victimes collatérales de la crise financière. Après avoir sauvé les banques, les gouvernements de l'UE ont le devoir moral de sauvegarder l'emploi. Tout doit être en mis oeuvre en ce sens.

 

Le plan de relance européen ne peut se réduire à une juxtaposition de plans nationaux. Ces mesures de relance seraient vaines voire contre-productives si elles ne sont pas décidées et mises en oeuvre de manière coordonnée.

 

L'Union européenne doit de son côté mobiliser toutes les ressources disponibles du budget européen pour favoriser la réinsertion rapide des travailleurs dont l'emploi est menacé.  Il faut favoriser l'accès au crédit des PME qui sont créatrices d'emplois et mettre en place un vaste programme d'investissements verts pour soutenir l'activité économique et la création d'emplois durables.

 

Il faut prendre des mesures d'urgence pour soutenir le pouvoir d'achat des plus pauvres et des emplois décents.

 

On s'empresse un peu trop souvent à voler au secours des fleurons de notre économie en oubliant un peu vite ceux qui souffrent le plus de la crise.