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13/03/2020

Une année à la PJ

18.3

Pauline Guéna

éditions Denoël

 

L'article 18.3 du Code de Procédure pénale concerne les cas de "crime ou délit flagrant".

Pauline Guéna a été autorisée à suivre les policiers de la PJ pendant une année, période suffisamment longue pour avoir une idée précise du travail de ces policiers qui sont, avant toutes choses, des êtres humains, avec leur sensibilité, leurs forces et leurs faiblesses.

Beaucoup des crimes traités pendant cette année pourraient être les points de départ de romans policiers éligibles au "Prix du quai des Orfèvres" tant le dévouement des policiers est mis en lumière.

Des heures et des jours de patience avant la montée de l'adrénaline dans l'accélération de l'action, tout en respectant scrupuleusement la procédure pénale.

 

"Il n'y a jamais d'épiphanie dans un interrogatoire, pas de révélation de la vérité toute nue. On est pas dans un film. Il n'y a que des mensonges dont certains, lorsqu'on parvient à les tirer à la lumière, se déforment et s'adaptent."

 

14:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : police

07/02/2020

Face au crime

La brigade du Tigre en Languedoc-Roussillon

François Barrère

éditions Privat

Les "Brigades du Tigre", créées par le "Tigre" Clemenceau en 1907,  sont connues à travers le cinéma et la télévision. Leur originalité, par rapport à la police et la gendarmerie "traditionnelles" est de s'appuyer sur des moyens très modernes, à l'époque : la photographie, les empreintes digitales, et surtout la voiture pour ne pas être semés par les bandits, en particulier la célèbre "Bande à Bonnot." qui commet le premier hold-up en voiture de l'histoire du crime en France. L'administration recommande aux policiers de ne pas dépasser les 40 km/heure.Le premier laboratoire de police scientifique est créé à Lyon en 1910. Chaque brigade mobile est dotée d'un "inspecteur photographe".

La Brigade du Tigre, et ses annexes régionales, telle celle de Montpellier, intervient sur toutes les affaires sensibles. Pendant la guerre de 14/18, les affaires sont militaires. Probable séquelle de l'affaire Dreyfus, la responsabilité de la traque des agents envoyés sur notre territoire par les puissances étrangères passe du ministères des armées à celui de l'intérieur. Vers la fin de la guerre ce sont les déserteurs, de plus en plus nombreux qui sont recherchés.

"Notre" Brigade commence par enquêter sur le vol d'un troupeau de brebis...et arrête les voleurs en moins de 24 heures chrono. Les gendarmes ne pouvaient-ils pas résoudre le problème ?

Ses créateurs voulaient que la Brigade du Tigre soit exclusivement destinées aux enquêtes judiciaires, sans toucher à la politique. Mais au milieu des années 20, et plus encore dans les années 30, la Brigade est d'autant plus sollicitée que la région subie les contre coups de la guerre d'Espagne, les clans opposés n'hésitant pas à s'affronter en France. Le "Mouvement séparatiste catalan" cache des armes et des bombes destinées à franchir la frontière vers Barcelone. "La Brigade est de plus en plus contrainte à délaisser le crime de droit commun pour se plonger dans des enquêtes plus politiques que policières." Treize bombes sont découvertes dans la région. L'enquête montre qu'elles ont été déposées par des Italiens aux ordres du gouvernement fasciste de Mussolini.

A travers ces problèmes policiers le lecteur peut se faire une idée de la vie de nos aïeux en Languedoc et en Roussillon il y a un siècle.

 

17:10 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, police

05/10/2015

Voiture volée...à la fourrière !

Nous vivons dans un monde merveilleux. Suite à ma plainte, déposée le 30 mars à l'hôtel de police de Nîmes,  concernant le vol de ma Twingo, je viens d'apprendre que celle-ci se trouve à la fourrière municipale de Nîmes...depuis le 20 mars.

Six mois auront été nécessaires pour faire le rapprochement entre la voiture déclarée volée à Nîmes, et la voiture, portant la même immatriculation, considérée comme "abandonnée" à la fourrière.

La vente aux enchères était programmée pour le 20 septembre. Mais la réglementation fait obligation à la fourrière de chercher le propriétaire du véhicule. C'est donc le système européen Schengen, fichier des voitures volées en Europe,  qui a informé la police nîmoise (au deuxième étage), que ce véhicule avait été déclaré volé...à l'hôtel de police de Nîmes, au rez-de-chaussée.

J'attends maintenant que la GMF vienne expertiser la voiture. Et je me demande si la fourrière osera présenter la facture de ce "gardiennage" , tout à fait involontaire de la part du propriétaire du véhicule,  de plus de six mois ?