23/12/2005
Pour une politique culturelle municipale
Politique culturelle municipale
Tout d'abord, il faut qu'elle existe : ne pas dépendre entièrement de la Communauté de communes, ne pas assister passivement à des décisions prises par d'autres, et donc prévoir un % du budget communal qui y soit consacré.
Ce budget doit être également utilisé pour subventionner les associations qui, avec leurs bénévoles, font vivre la culture dans notre ville, sur la base d'un "contrat" passé entre elles et la municipalité.
Selon quels principes ?
Priorité à l'éducation, à la formation
Même si le Maire, en réunion du conseil municipal, a considéré que cela relevait de l'éducation nationale, nous considérons que la commune a un rôle complémentaire essentiel, en particulier dans l'offre d'activités périscolaires, en fin d'après-midi, les mercredis, les samedis.
De plus, cette formation aux activités artistiques doit également s'adresser aux adultes, y compris les retraités qui n'ont pas eu le temps ou l'opportunité de pouvoir plus tôt faire de la musique, du dessin, de la peinture, de la sculpture...de la photo artistique, du cinéma.
La bibliothèque et la ludothèque sont des outils d'éducation. Nous proposons de les compléter par une médiathèque, avec une initiation au MP3 (pour les sites de copie légale !) et par une logithèque.
Accès à tous
L'argent ne doit pas être un obstacle. Déjà que certaines familles ne vont pas spontanément vers les activités "culturelles", les tarifs ne doivent pas être dissuasifs. Nous sommes contre la gratuité, mais nous considérons que l'absence de possibilités financières ne doit pas pénaliser les possibilités artistiques.
Deux systèmes sont possibles, comme pour tous les tarifs communaux :
- soit l'application des coefficients de la Caisse d'allocation familiale
- soit ½ tarif pour les familles non imposées sur le revenu et tarif symbolique pour les "familles RMIstes".
10:41 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
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