20/06/2010
Paris, ville d'amour(s)
Paris d’amour
Gérard Uferas
Exposition gratuite, Hôtel de ville de Paris
Jusqu’au 31 juillet, tous les jours sauf dimanches de 10 h à 19 h
Des photos de baisers, avant, pendant et après mariages.
Mariages chrétiens, musulmans, juifs, asiatiques, civils, avec des gens de toutes origines, Paris est le carrefour de l’amour et toutes les mariées sont belles. Toutes les générations sont réunies pour la ou les fêtes (à chacun(e) la sienne).
Pour moi, ça fait 40 ans aujourd’hui : impossible à oublier !
08:00 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2010
Au coeur de l'Afrique du Sud
A cœur de ce pays
J.M. Coetzee
Points P 1846
L’Afrique du Sud est un des rares pays à compter deux prix Nobel de littérature : Nadine Gordimer, Nobel en 1991 et J.M. Coetzee en 2003.
Nadine Gordimer, tout en refusant l’étiquette d’écrivain « engagé » n’a cessé de dénoncer les injustices du régime de l’apartheid, malgré la censure et les menaces.
Coetzee avait reçu deux fois le « Booker Prize », et une fois le « Fémina », entre autres, avant de recevoir le Nobel.
Dans « Disgrâce », il avait déjà évoqué le thème de la solitude dans le « Veld ».
« Au cœur de ce pays », l’’Afrique du Sud, il y a donc le « Veld » où les colons anglais victorieux ont refoulé les « Boers afrikaners», « cette île coupée de l’espace et du temps ». « On peut aussi bien être prisonnier d’un grand espace que d’un petit ».
Un désert de solitude où « la vieille mademoiselle » perd sa vie et la raison, au fil de journées « vertigineusement vides de tout dessein », avec des rêves de meurtres et de viols « seules les pierres ne désirent rien » : « Nos vies sont vides, aussi vides que le désert que nous habitons ».
Un auteur, homme, peut-il se mettre dans la peau d’une femme pour écrire à la première personne ?
Très littéraire, bien loin de la « planète foot », c’est aussi cela l’Afrique du Sud…
« Je sens sur ma peau les baumes d’un corps amoureux »
« Je voudrais être comme les autres femmes que la vie submerge comme un fleuve paisible »
« A l’aiguillon du désir, nous n’avons qu’une réponse : capturer, enclore, tenir »
« L’esclave perd tout dans ses chaînes, même le désir de leur échapper »
11:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2010
libre circulation des personnes
25ème anniversaire du Traité de Schengen
Probablement une des plus belles réussites de l'Europe : la libre circulation des personnes au sein des pays signataires.
Plus difficile à obtenir que la libre circulation des capitaux et des marchandises, préoccupation première du "marché commun", puis "unique".
Bien sûr, il y a des pays qui ne sont pas signataires, comme le Royaume-Uni, toujours pas européen.
Bien sûr il y a des douaniers, en particulier français, qui ont la nostalgie de ces frontières fermées aux barrières desquelles il fallait, faut encore parfois, s'arrêter après avoir fait la file pendant "une période indéterminée", et qui cèdent facilement à la tentation d'arrêter tous les véhicules passant la frontière.
Bien sûr il y a encore les contrôles de la "police des frontières", surtout française, dans certains trains, ou à leur arrivée, surtout si vous êtes jeunes, ou si votre peau est plus ou moins foncée. Dans ce cas je sais que ce n'est pas seulement dans les trains et dans les gares...
Mais Schengen est quand même une réussite tangible de l'intégration européenne, permettant de nouvelles opportunités.
Malgré la fameuse "lutte contre le terrorisme" de l'après "11 septembre", ces acquis n'ont pas été remis en cause.
Pour aller de Belgique en France, sur certaines autoroutes les contrôles à la frontière sont encore très fréquents (toujours côté français), sur d'autres, il n'y a aucune trace matérielle de la frontière. Les malfaiteurs et trafiquants doivent savoir par où passer.
Sur l'une ou l'autre de ces routes et autoroutes frontalières, je me dis : Schengen, ça fait déjà 25 ans !
08:46 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
17/06/2010
Méditerranée
Histoire de la Méditerranée
John Julius Norwich
Editions Perrin
Carrefour de trois continents, la Méditerranée a une histoire agitée.
L'auteur est un spécialiste de Venise. Cela se sent, et j'ai ai appris un peu plus sur cette République, et ses possessions méditerranéenne (Corfou, Crète, Chypre...).
Toute l'Histoire de la Méditerranée en 750 pages, cela implique, obligatoirement, de nombreux raccourcis arbitraires. Ce qui parait essentiel pour l'auteur, ne l'est pas toujours pour chacun d'entre nous.
Ce livre est une succession de batailles, maritimes ou terrestres. Rien ne nous est épargné de l'âge des capitaines, mais les grandes tendances sont plus difficiles à discerner.
Personne n'est obligé de se rattacher à l'école historique des "Annales", mais j'ignorais que l'on pouvait encore raconter l'Histoire de cette façon, trop évènementielle à mon goût...
"J'ai aimé la droiture et haï l'injustice ; c'est pourquoi je meurs en exil" (Grégoire VII, Pape, 1085)
"Toute la croisade n'avait été qu'un monstrueux exercice d'hypocrisie : les motivations religieuses n'avaient servi de prétexte qu'à cacher un impérialisme sans vergogne"
"Les croisés de la quatrième croisade détruisirent le seul puissant bastion chrétien, la seule barrière de l'Europe contre la vague musulmane" ; "Jamais dans l'Histoire on avait détruit tant de beauté, tant d'art en si peu de temps"
"La sainteté va rarement de pair avec l'intelligence" (à propos de Saint Louis)
"Les Vénitiens et les Génois étaient comme les doigts de la main avec le Sultan : ils faisaient commerce de tout"
"Chez les Templiers, non seulement la sodomie était permise, mais elle était activement encouragée. Les enfants légitimes qui en résultaient..." (Sic ! ??? si quelqu'un(e) peut m'expliquer comment des enfants peuvent naître de la sodomie ?...)
"Lord Byron ne mourut pas en vain. Il avait attiré l'attention de l'Europe sur le combat des révolutionnaires grecs. La guerre d'indépendance grecque fut tout sauf romantique, marquée par une cruauté, une violence et une barbarie d'une ampleur inégalée depuis plusieurs siècles".
"Dans le cœur des dictateurs, la gratitude n'est pas le sentiment le plus fréquent"
08:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire
16/06/2010
Happy Girls
Happy Girls
Zep
Delcourt
Comme beaucoup de pères, et de grands pères, j’ai lu sans déplaisir les albums de « Titeuf » que j’offrais à mes petits.
J’ai bien aimé « Happy Sex », réservé aux adultes, et j’en ai parlé dans ce blog.
Même si le trait est le même, ce « Happy girls » n’est malheureusement pas de la même veine.
Malgré quelques gags, j’ai trouvé déprimante cette histoire d’adolescent qui cherche désespérément une « copine » et qui se ramasse à chaque tentative. Et il y en a presque 50 pages comme ça…
Pour adolescents ?
08:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd