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31/07/2010

SAS Renegade : Qui a voulu tuer Obama ?

Renegade (1)

 

Qui a voulu tuer Barack Obama ?

 

SAS n°183

 

Gérard De Villiers

 

 

« Renegade » est le nom de code du Président américain, pour le service,  de plus de 1000 agents,  chargé de sa sécurité rapprochée, et de celle de sa famille.

Le fonctionnement de ce service, et ses attributions, nous sont expliqués au début du livre, qui nous raconte une tentative, plausible, d’assassinat du Président.

 

Qui voudrait tuer Obama ? Beaucoup de monde, puisque depuis son élection des dizaines de tentatives auraient eu lieu.

L’auteur aurait pu nous raconter ces milieux américains d’extrême droite qui ne supporte pas l’élection d’un président « nègre », et qui rêvent de le tuer.

Mais De Villiers est plutôt un spécialiste du Moyen-Orient et, après le séjour à Washington,  il emmène,  une nouvelle fois,  ses lecteurs au Liban, pays qu’il semble affectionner particulièrement.

 

Cette tentative terroriste d’assassinat est revendiquée par deux kamikazes « martyrs » du Hezbollah libanais, mouvement qui s’empresse de nier toute implication. Faut-il y voir une commande directe de l’Iran, qui a remplacé l’Irak comme « bête noire » des Américains ? Faut-il croire les Iraniens quand ils nient toute implication ? Une fraction du Hezbollah aurait-elle pu agir sans l’accord de la direction du mouvement ? Faut-il y voir une lutte de tendances au sein du pouvoir iranien ?

Ce premier tome se referme sans donner de réponses définitives, mais en nous mettant sur une autre piste…

08:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

30/07/2010

Liliane : le feuilleton de l'été

Liliane, t’as pas 100 briques ?

 

 

Quelques réflexions à propos du feuilleton de l’été :

 

1)    Dans notre galaxie, il existe une planète de super riches, capables de donner un milliard d’euros, comme j’en donne 50 (euros, pas milliards…) à mes petits fils.

2)    Sur cette planète, certains doivent leur fortune à leur talent, à leur esprit inventif, à leur sens du commerce ou de la spéculation. Liliane B n’est pas Bill Gates : son seul succès a été de se marier avec André. Elle ne fait rien d’autre de ses dix doigts que d’y mettre des bagues à 500 000 euros. Même les chèques ou les enveloppes, elle n’y touche pas : il y a du petit personnel pour cela.

3)    Le « personnel » politique fait partie du personnel. On peut dauber sur le salaire des ministres et des députés : ce sont des « gagne petit » qui, quand ils fréquentent  les super riches le font pour solliciter une enveloppe, un emploi, le prêt d’un yacht pour quelques jours…

4)    L’argent liquide permet de détourner, illégalement,  la législation sur le financement des partis politiques, la multiplication des « micro-partis » permet d’arroser plus largement, et légalement. Cela constitue tout de même un détournement de l’esprit de la loi. Une évidence : il faut revoir cette législation !

08:08 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique

29/07/2010

Kant et son kangourou

Kant et son kangourou franchissent les portes du paradis

 

Petite philosophie de la vie (et après) par les blagues

 

Thomas Cathcart et Daniel Klein

 

Seuil

 

 

La suite de "Platon et son ornithorynque entrent dans un bar : la philosophie expliquée par les blagues", des mêmes auteurs.

 

Ces enseignants veulent prouver que "un concept philosophique traduit en histoire drôle devient aussitôt plus clair" ; "on apprend mieux quand on est de bonne humeur". Mais Heidegger ne disait-il pas : "Se rendre intelligible est le suicide de la philosophie" ?

 

J'ai trouvé ce deuxième opus nettement moins bien réussi que le premier. Il est vrai qu'il est centré sur un des sujets essentiels de la philosophie : la mort, ou la fin de la vie. Pourtant, ce ne sont pas les blagues sur la mort et les "macchabés" qui manquent, puisqu'elles "désamorcent l'angoisse", parce que "la vie ça finit toujours mal".

 

Le livre fait souvent référence à Maître Woody Allen qui a eu ce mot célèbre : " Je ne veux pas atteindre l'immortalité grâce à mon œuvre, je veux atteindre l'immortalité en ne mourant pas."

 

"La concurrence entre longévités du style "la mienne est plus longue que la tienne" est l'ultime compétition des papys-boomers".

 

Le film le plus philosophique sur la mort est probablement "The Bucket list" ("Sans plus attendre") qui met en scène deux cancéreux qui font la liste de ce qu'ils voudraient faire avant de mourir, avec cette citation inoubliable : " Ne manque jamais une occasion de pisser, profite de chaque érection, et méfie toi toujours de tes pets"...

 

"Avec notre tendance invétérée à vivre dans le passé, ou à anticiper le futur, nous finissons par ne jamais réussir à simplement être ici et maintenant".

 

Pour terminer, une blague qui n'a rien à voir avec la mort, mais qui illustre le concept d'obligation : " Une femme trouve son mari au lit avec sa meilleure amie. Elle fixe celle-ci d'un regard incrédule et crie : Moi je suis obligée ! Mais toi ?".

 

08:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philo

28/07/2010

cadavre exquis

Cadavre exquis

Pénélope Bagieu

Editions « Bayou » / Gallimard

 

Une véritable histoire, des vrais dessins, un vrai roman en bandes dessinées.

La rencontre improbable d’une jeune fille qui ne lit pas de livres avec un romancier à succès dont elle n’a jamais entendu parler.

Le fin est gentiment immoral, mais tellement inattendu et drôle…

Entre la rencontre et la fin, les difficultés de la création…et les difficultés de vivre avec un tel égocentrique.

De plus en plus de femmes s’affirment dans cet art. Pénélope Bagieu, si cela est son vrai nom, s’y fait, par ce livre réussi,  une place qu’elle devra défendre en confirmant son talent montré.

 

08:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, bd

26/07/2010

roaming

Roaming

 

Le Parlement européen s'est beaucoup, et longuement, battu pour obtenir une Directive européenne limitant le coût du "roaming", les transferts de communication,  à l'intérieur de l'Union européenne.

Comment construire une véritable "union" européenne si chaque fois que l'on m'appelle, par exemple de France, sur mon téléphone français, mais que je suis, par exemple, en Belgique, cela me coûte une fortune ?

Les opérateurs ont crié au scandale, à l'étranglement, mais ont été obligés de s'incliner.

 

Avec la multiplication des "smartphones", Iphones et autres, ils se rattrapent sur le "roaming" des mails.

J'ai sous les yeux une facture qui fait payer 66,90 euros pour 5 communications "web", d'un total de 5.000 ko,  passées depuis l'étranger, soit plus de 10 euros le mail.

Comment justifier de tels tarifs ?

L'intérêt d'internet est justement de pouvoir communiquer partout dans le monde pour des prix modiques. Gratuitement, même, avec Skype.

 Une heure passée dans un "cyber café" coûte trois euros...

Un opérateur belge propose un forfait de 500.000 ko, soit 500 fois ce qui a été facturé si cher par l'opérateur français,  pour 90 euros.

 

Après avoir gagné la bataille du roaming téléphonique, il est temps que le Parlement européen, dont le rôle est de défendre les intérêts des Européens, mène la bataille du roaming des mails.

 

 

08:12 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe