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01/05/2012

1er mai : de 1889 à 2012...

Depuis 1889

 

Lutte pour la diminution du temps de travail. A la fin du XIXe siècle, il s’agissait d’obtenir partout la journée de huit heures.

En France, il a fallu attendre le « Front populaire » en 1936 pour avoir la semaine de 40 heures et des congés payés. Le gouvernement de Pierre Mauroy pour la cinquième semaine de congés payés. Le gouvernement Jospin pour passer aux 35 heures. Le seul, depuis 25 ans,  qui ait diminué la dette de la France, et fait reculer d’un million le nombre de chômeurs.

Depuis le XIXe siècle, la même lutte entre ceux qui se battent pour le progrès social, et ceux qui expliquent qu’il faut « travailler plus pour gagner plus », que toute diminution du temps de travail entraînerait ruine et chômage.

Toute la question est de savoir à qui doit profiter les gains de productivité ? Répartition de la plus value, aurait dit un vieux barbu. Aux détenteurs du capital ? Aux travailleurs ? A l’investissement ? Dans un juste équilibre entre ces trois éléments ? Au cours de ces cinq dernières années,  la balance a penché très clairement en faveur de ceux qui gagnent plus en ne travaillant pas, en vivant de leur capital. Oui, il y a des gens qui gagnent plus sans travailler qu’en travaillant. Mais ce ne sont pas les allocataires sociaux, les « assistés », stigmatisés par le candidat sortant,  ce sont les héritiers, les généreux amis du Fouquet’s, Mamie Zinzin et ses semblables, les protégés du bouclier fiscal.

Il y a bien deux camps. A chacun(e) de choisir le sien, aujourd’hui, dimanche, et au-delà.

 

10:22 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 1er mai