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08/03/2013

8 mars

Taxis roses

 

 

J'ai vraiment hésité à parler des femmes aujourd'hui, puisque tout le monde le fait.

 

Parler des femmes qui meurent parce qu'elles sont femmes ? En particulier dans les conflits. Parler de ce que les femmes ont subi pendant l'occupation du nord du Mali par les Islamistes ? Parler des femmes qui subissent les violences conjugales ? De celles qui se font violer, en particulier en Inde ?

 

Mon assistante, fatiguée par ce battage,  m'a clairement signifié qu'elle n'attendait de moi ni rose ni chocolat en ce jour particulier.

Je pense que ma cheffe n'attendait rien de particulier de ma part...

Très diplomatiquement, mon épouse m'a déclaré qu'avec moi la fête  de sa femme était quotidienne (un peu exagéré...).

 

Et je suis tombé sur un entrefilet informant qu'un conseiller municipal parisien UMP proposerait la création de "taxis roses", conduits par des femmes et réservés aux clientes femmes.

 

Cela m'a rappelé la polémique lancée par le Front National, par anti-islamisme primaire, contre une décision lilloise de réserver aux femmes une piscine municipale, un soir par semaine.

Depuis, l'une de mes filles m'a expliqué qu'elle avait choisi une salle de gym, à côté de chez elle, réservée aux femmes fatiguées de se faire "mater" pendant qu'elles se dépensent en collants.

 

Quand j'étais enfant, en fait jusqu'à la classe de 3ème, je n'ai connu que des classes non mixtes.

  Presque cinquante ans plus tard, faut-il dresser un constat d'échec de la coexistence harmonieuse des deux sexes ?

Je garde espoir !

 

 

14:03 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journée des femmes

05/03/2013

Vive les Suisses !

Après la votation suisse, quelle déception, quel scandale, de voir que les ministres européens des finances ne sont pas capables de se mettre d'accord sur les bonus des banquiers.

En apportant leur soutien aux banquiers, ils retardent la mise en place d'un secteur bancaire fort, au service de l'économie réelle, de l'emploi. Et cela est tout à fait regrettable.

Comment oublier la faillite de Lehman en 2008, et la crise financière puis économique qui a suivi ? Y compris la prise en charge par les contribuables européens des pertes de banquiers imprudents, mais continuant de se rémunérer grassement.

La plafonnement des bonus des banquiers aideraient à lutter contre cette mentalité irresponsable de prise de risques au détriment des petits épargnants. 

16:50 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

04/03/2013

L'austérité, ça ne marche pas !

FAILLITE DE L'AUSTERITE EN EUROPE - PAR ICI LA SORTIE

 

 

 

 

 

Le rejet de l'austérité caractérisée par la chute du gouvernement bulgare la semaine dernière, et la poussée des mouvements populistes anti-européens en Italie mais aussi dans le reste de l'Europe exige un changement de cap. L'Europe doit fournir une autre réponse à la crise.

 

Je suis convaincu que l'Europe doit mettre en place un scénario alternatif d'assainissement des finances publiques moins douloureux, plus réaliste et acceptable pour les peuples. Celui-ci doit s'appuyer une stratégie européenne de croissance et d'investissement

08:44 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

02/03/2013

Isabel Allende parle de l'esclavage

L'île sous la mer

 

Isabel Allende

 

Editions Grasset

 

 

 

1770 de Saint Domingue, qui deviendra "Haïti" à 1810 : La Nouvelle Orléans

 

Une histoire de femme. Une histoire douloureusement banale, celle de l'esclavage, transformée par la personnalité de l'héroïne.

 

Vendue comme esclave à neuf ans. Intime de son maître, au point d'avoir deux enfants de lui. Non reconnus, comme de bien entendu.

Grâce à son courage et son intelligence, elle sauve son maître de la révolte des esclaves conduite par Toussait Louverture. Elle arrache une liberté qu'elle aura bien du mal à faire valider.

Ensemble, ils fuient vers Cuba puis vers La Nouvelle Orléans, pour commencer une nouvelle vie.

 

Sympathie pour la révolte des esclaves, qui subissaient les pires horreurs. "Sans doute l'esprit des Blancs n'enregistrait-il même pas la souffrance qu'ils causaient aux autres."  Mais, l'auteur dénonce également les trahisons des leaders noirs.

"Dessalines finançait ses armes et s'enrichissait en vendant ceux-là même qui avaient lutté à ses côtés pour la liberté."

 "Blancs et Noirs, libres et esclaves, tous vivaient sous l'empire de la peur."

 

"La Révolution américaine de 1776 avait eu une énorme influence en France, où certains groupes attaquaient la monarchie en des termes aussi virulents que ceux qu'avaient utilisé les Américains dans leur  Déclaration d'indépendance".

 

"Beaucoup de Grands Blancs faisaient du négoce et considéraient l'indépendance comme la meilleure option. L'indépendance, au contraire, ne convenait pas du tout aux affranchis, car seul le gouvernement républicain était disposé à accepter leur statut de citoyens."

 

1801/1802 : Le général Leclerc, époux de la belle Pauline Bonaparte,  perd 30.000 hommes, avant de périr lui même,  pour rétablir l'autorité de la France, et l'esclavage. Toussaint Louverture qui venait négocier est arrêté et déporté en France, où il meurt dans un cachot.

 

Décembre 1803 :

 

Dessalines proclame l'indépendance de Saint Domingue sous le nom de République noire d'Haïti ("terre de montagnes").

 

"Dans la nouvelle République noire d'Haïti, le général Dessalines éliminait de façon systématique tous les Blancs, ceux-là même qu'il avait invités à revenir. Même les enfants finissaient dans des fosses communes."

 

Transfert des Français aux Américains de la Louisiane, reçue de l'Espagne trois ans plus tôt.

"L'une des premières mesures prises par le gouverneur fut de déclarer l'anglais langue officielle".

 

1810 : fin de la saga.

"L'île sous la mer", est, selon la tradition vaudou, l'endroit où se trouvent les ancêtres.

 

 

"Il voulait une épouse honnête et une mère exemplaire pour sa descendance ; pour se distraire il avait ses livres"

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

01/03/2013

Django unchained

Django

 

Sans ses chaines

 

De Quentin Tarentino

 

Avec Jami Foxx, Christophe Walz, Leonardo di Caprio

 

 

Django a reçu, fort justement, l'Oscar du meilleur scénario, mais pas l'Oscar du meilleur film (attribué à "Argo", que j'ai beaucoup aimé).

La différence entre le meilleur scénario et le meilleur film ?

Ce que les fans de Tarantino adorent, et que je n'aime pas, au point d'avoir hésité à aller voir ce film de 2 heures 45 minutes : ce besoin de montrer des gerbes de sang, de souligner, de façon appuyée, et non allusive, la violence sanglante.

 

Film classé dans la catégorie "western", puisque les héros sont chasseurs de primes et tirent "plus vite que leur ombre".

 

Les acteurs manifestement s'amusent, et nous souvent avec eux, car cet humour, dans les situations et les dialogues, nous permet de prendre au deuxième degré cet aspect "cow-boy".

 

Surtout grand film politique contre l'esclavage, presque autant que "Lincoln", qui prouve une nouvelle fois la capacité du cinéma américain à avoir un regard très critique sur l'histoire du pays.

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma