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16/07/2010

les derniers jours de Tolstoï

The last station

 

De Michael Hoffman

 

Avec Helen Mirren et Christopher Plummer

 

 

Les derniers jours de Tolstoï, décédé il y a un siècle, dans la maison du chef de gare : "the last station".

 

La lutte entre l'épouse, Helen Mirren, royale en Comtesse Tolstoï, et les disciples qui veulent vivre et faire vivre la pensée, parfois confuse et contradictoire, du génial écrivain.

 

Quelle épouse peut accepter de se voir dépossédée des biens de son époux, après avoir recopié six versions de "Guerre et paix", sans parler des treize enfants ?

Quel disciple de Tolstoï pourrait accepter de voir un prêtre au chevet du mourant, quand on connait les critiques de l'écrivain à l'égard de l'institution ecclésiastique ?

 

 

08:29 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

09/07/2010

Ben Stiller moins comique

Greenberg

 

De Noah Baumbach

 

Avec Greta Gerwig et Ben Stiller

 

 

La crise, masculine, de la quarantaine, d'autant plus difficile à vivre au contact de jeunes femmes de 25 ans qui renvoient aux idéaux perdus, à ce qu'aurait pu être la vie et ce qu'elle n'est pas.

40 ans, le moment de se demander ce que l'on veut faire du reste de sa vie.

 

Après deux "Nuits au musée", Ben Stiller a voulu montrer qu'il n'était pas uniquement un acteur comique. De ce point de vue, c'est assez réussi, la comédie est plus amère qu'hilarante. Seule la fin, prévisible, en fait une "comédie romantique".

 

 

08:16 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

02/07/2010

L'illusionniste

L'illusionniste

 De Sylvain Chomet, d'après un scénario de Jacques Tati

 

 Si vous aimez revoir les films de Tati, si vous avez aimé "Les triplettes de Belleville", ce film est fait pour vous.

 Nostalgie de la fin des années 50 quand, dans les cinémas, à l'entracte, se produisaient quelques magiciens et ventriloques qui courraient le cachet.

 Film quasiment sans paroles, poétique mais un peu répétitif et au rythme lent, plutôt pour les adultes sensibles aux émotions que pour leurs enfants et petits enfants, habitués à un cinéma d'animation plus...animé !

Comme le  dit le personnage principal à la fin du film : "il n'y a pas de magie..."

 

 

08:19 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

27/06/2010

la tête en friche

La tête en friche

De Jean Becker

Avec Gisèle Casadessus et Gérard Depardieu

 

 Si vous avez vu la bande annonce, très bien faite, vous avez vu l’essentiel.

Germain n’est pas l’idiot du village, mais il a « la tête en friche » : il est gentil mais maladroit et ne comprend pas tout. Il y a plusieurs formes d’intelligence. Il a celle du cœur.  Il a été un enfant mal aimé par sa mère, moqué par son instituteur, puis par ses copains de bistrot qui le prennent pour un con. C’est à lui que pourrait s’appliquer la fameuse phrase de l’évangile : « heureux ceux qui ont l’esprit simple, le royaume des cieux leur appartient ». Et Germain, superbement interprété par Depardieu, prouve qu’il ne faut pas  confondre esprit simple et simple d’esprit.

Sa vie est transformée par une rencontre avec un vielle dame, merveilleuse Gisèle Casadessus, qui prouve que l’on peut être une immense actrice à plus de 90 ans. Elle lui fait la lecture, en commençant par Camus,  et lui offre un dictionnaire inutile (difficile de trouver les mots quand on ne sait pas comment ils s’écrivent !), lui redonne goût à la vie, et réciproquement.

Si vous aimez les films de Jean Becker (Les enfants du marais) vous serez charmés : tout le monde est gentil dans un monde bucolique et une fin heureuse et paisible est garantie : optimiste et reposant…

 

10:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

25/06/2010

Dans ses yeux

Dans ses yeux

El secreto de sus ojos

Oscar du meilleur film étranger

De Juan José Campanella

Avec Soledad Villamil et Ricardo Darin

 

Buenos Aires,  aujourd’hui, un greffier à la retraite souhaite écrire un roman sur une affaire criminelle des années 70 : le prétexte pour une plongée dans l’Argentine d’Isabelle Peron, au temps d’ « une » justice qui n’est pas « la » justice.

En plus de la dimension politique et de l’enquête policière, de la réflexion sur la justice, il y a les histoires d’amour, le sens de la vie. Un film dense de plus de deux heures que l’on ne voit pas passer, avec de nombreux rebondissements, en compagnie de personnages humains et attachants.

En plus de l’Oscar américain, le film a emporté les « Goya 2010 », l’équivalent de nos « César », du meilleur film, et de la meilleure révélation féminine.

Vaut le détour…

 

08:33 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)