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22/04/2011

Même la pluie

Même la pluie

 

De Iciar Bollain

 

Avec Gael Garcia Bernal  et Luis Tosar

 

(Tambien la lluvia)

 

 

 

J'adore les films qui racontent le tournage d'un film. Un film dans le film, comme dans "La nuit américaine".

 

"Même la pluie" raconte le tournage d'un film sur l'arrivée de Colomb dans les "Indes occidentales", plus précisément dans les Caraïbes.

Pour des raisons économiques, le film est tourné en Bolivie, où il n'y a pas la mer, et où les Indiens des Andes n'ont rien à voir avec veux des Caraïbes. Mais qu'importe, personne ne voit la différence.

 

Le réalisateur, idéaliste, joué par Gael Garcia Bernal,  qui a incarné Che Gueverra, veut dénoncer le sort réservé aux Indiens, réduits en esclavage par les Conquistadors. Et le film dénonce le sort réservé aux Indiens aujourd'hui, durement réprimés quand ils demandent l'accès à l'eau. 

 

Un film idéaliste qui montre les limites de l'idéalisme : les figurants indiens ont été payés 2$ par jour, dans le film à l'intérieur du film...Dans la réalité ?

 

 

08:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2011

Une pure affaire

Une pure affaire

 

D'Alexandre Coffe

 

Avec François Damiens

 

 

Des petits bourgeois ordinaires, coincés dans une vie qu'ils perçoivent comme médiocre, se retrouvent, par hasard, en possession d'une certaine quantité de drogue.

Ils se transforment en dealers afin d'améliorer leur ordinaire et faire quelques achats dont ils rêvaient.

 

Bien entendu, le spectateur va avoir droit à quelques surprises et rebondissements, humoristiques plus que comiques.

 

Un film enlevé et drôle, porté par l'excellent acteur belge François Damiens, qui a la tête de l'emploi.

 

 

08:44 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

08/04/2011

Sans identité

Sans identité

(Unknow)

 

De Jaume Collet-Serra

 

Avec Liam Neeson, Diane Kruger, Bruno Ganz

 

 

Il a, dès le début, des problèmes de mémoire, ce biologiste incarné par Liam Neeson : il oublie sa mallette,  avec tous ses papiers,  sur le chariot de l'aéroport.

En retournant la chercher, il prend un taxi, conduit par Diane Kruger (crédible ? Moi, je n'ai jamais pris un taxi conduit par un sosie de Diane Kruger !). Son taxi, donc,  a un accident et il se retrouve à l'hôpital.

Puis, c'est sa femme qui perd la mémoire puisqu'elle ne le reconnaît pas ("Unknow" !).

Il ne sait plus où il habite, il est "sans identité" (d'où le titre du film), mais a la désagréable impression qu'"on" veut l'éliminer, mais il n'arrive pas à trouver pourquoi.

Après bien des rebondissements, des actions, des courses poursuites, y compris en voitures (pub pour Mercedes ?), un scénario chargé mais mené à un rythme soutenu, arrive un dénouement totalement inattendu. Crédible ?

 

Si j'ai bien compris :

- Il ne faut pas se fier aux apparences ;

- Les méchants, ce sont les industries agro-alimentaires qui ne veulent pas que les découvertes biologiques profitent à ceux qui ont faim ;

- Les OGM peuvent être utiles si le profit ne guide pas leur utilisation (crédible ?) ;

- Les princes arabes ne sont pas tous réactionnaires ;

- Les terroristes ne sont pas toujours ceux que l'on prend pour tels.

 

Au final, les gentils sont incarnés par une actrice et des acteurs sympathiques : Diane Kruger,  Liam Neeson, Bruno Ganz.

 

 

08:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

01/04/2011

Ma part du gâteau

Ma part du gâteau

 

Cédric Klapish

 

Avec Karin Viard et Gilles Lellouche

 

 

Lui (Gilles Lellouche),  et un requin de la finance. Il gagne des dizaines de milliers d'euros,  en deux clics, en spéculant sur une variation d'un centime sur le cours du $. Faire des profits en faisant fermer une usine lui est aussi naturel que de partir en escapade à Venise pour séduire une jeune femme mannequin. Il n'est pas méchant, tout simplement inconscient de la vraie vie des gens, comme le prouve une scène dans laquelle il parle de la rémunération de la baby-sitter. Il veut simplement sa "part du gâteau". Cynique ?

 

Elle (Karin Viard, sur qui repose le film et qui fait un grand numéro d'actrice) est mère séparée, vient d'être licenciée pour cause de fermeture de l'usine dans laquelle elle travaillait,  à Dunkerque. Le seul secteur porteur dans lequel il est possible de retrouver du travail, c'est le nettoyage. Le témoignage de Florence Aubenas dans "Quai de Ouistreham" n'est pas loin.

 

Bien entendu c'est chez ce jeune "trader" qui a fait fermer son usine qu'elle se retrouve à faire les ménages.

Il y a rapprochement, jusqu'à un certain point, les deux mondes manquant de possibilités de compréhension réciproque. Caricatural et manichéen ? Ce n'est pas "Le femmes du 6ème étage"...

 

Comédie sociale grinçante, elle fait penser à "We want sex equality", sauf que l'on n'est plus à la fin des années 60. La lutte n'est pas pour une amélioration mais pour toucher des indemnités de licenciements après la fermeture de l'usine.

Mieux vaut en rire ?

 

08:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

25/03/2011

la permission de minuit

La permission de minuit

 

De Delphine Gleize

 

Avec Vincent Lindon, Emmanuelle Devos et Quentin Challat

 

 

La vie vaut la peine d'être vécue, car l'amour est là, tout proche. Même quand la mort menace, à cause d'une maladie "orpheline", génétique, qui provoque des cancers.

 

Vincent Lindon incarne un professeur de médecine, avec la même humanité qu'il incarnait hier un maître nageur, qui s'attache à une jeune malade, comme hier il s'attachait à un jeune clandestin voulant rejoindre l'Angleterre à la nage.

Un médecin qui va jusqu'à payer de sa poche, à la grande surprise de son épouse,  5 000 euros de lampes sans UV pour que son petit protégé puisse jouer au rugby en nocturne (Allez, poussez, les avants de Bayonne !).

Un médecin qui n'arrive pas à partir et à laisser la place à sa remplaçante (Emmanuelle Devos).

 

Le jeune Quentin Challat joue tellement bien que l'on se demande parfois s'il n'est pas réellement un "enfant de la lune", ces enfants qui ne peuvent s'exposer aux rayons UV, sous peine de mort et qui ont donc, pour sortir, la "permission de minuit", et de se déguiser en vampires...

Dans son cas le passage à l'adolescence est d'autant plus sensible. "L'important, c'est que les femmes avec qui l'on est n'aient pas à se plaindre !", lui dit son docteur alors qu'il rêve de faire l'amour au moins une fois avant de, peut-être, mourir trop tôt, en refusant tout apitoiement.

 

Un film touchant, poignant, sans pathos, mais qui m'a mis, quand même, les larmes au bord des yeux à plusieurs reprises.

 

 

12:19 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)