05/01/2024
une enquête d'Erlendur
Hiver arctique
Arnaldur Indridason
Points policiers P2407
En Islande un garçon de dix ans, d'origine étrangère, est retrouvé poignardé. Aucun indice pour retrouver l'auteur du crime. Le peuple islandais s'obstine à survivre dans une nature hostile. L'absurdité du mal ordinaire échappe au commissaire Erlendur. Le froid glacial n'aide pas aux témoignages.
"Nous sommes d'accord pour que les étrangers viennent chez nous se coltiner le sale boulot ; ça ne nous gêne pas qu'ils fassent le ménage pendant qu'on a besoin d'eux pourvu qu'ensuite, ils repartent ! Que Dieu nous garde de nous mélanger avec ces gens là et puisqu'ils tiennent tant que ça à vivre ici, qu'ils se tiennent à l'écart. Exactement comme les Amerloques de la base de Keflavik qu'on a toujours soigneusement enfermés derrière une clôture. D'ailleurs, l'interdiction de faire venir des militaires noirs sur cette base n'a-t-elle pas pendant longtemps été stipulée dans les accords entre l'Islande et les USA ?"
15:48 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar
17/12/2023
Tueurs en séries
Ce qu'on a semé
Hjorth & Rosenfeldt
actes noirs / Actes Sud
Thriller suédois.
Dans une petite ville les meurtres se succèdent avec le même mode opératoire. Le lecteur comprend qui est coupable à la page 140. Mais pas la police...
Le problème résolu le roman part dans une autre direction.
La fin est tout à fait surprenante !
10:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thriller
13/12/2023
Relations franco-algériennes
Les dernières pages
Robert Goddard
éditions de la Sonatine
Peut-être fallait-il que ce soit un Anglais qui écrive un roman ayant en toile de fond les relations entre la France et l'Algérie, entre les prémices de l'indépendance et aujourd'hui, alors que le Président français fait des efforts pour le rapprochement des deux pays.
C'est un roman, peut-être avec un fond de vérité ?
"Le problème, c'est que nous sommes leur conscience. Leur mauvaise conscience? Nous n'arrêtons pas de leur rappeler les péchés qu'ils ont commis en Algérie. Des péchés, nous en avons aussi à notre actif. Chaque camp a fait surgir ce qu'il y avait de pire dans l'autre. Mais c'étaient eux, les envahisseurs. Ce qui rend leur culpabilité plus grande que la nôtre. C'est ainsi qu'ils nous considèrent - comme un reproche permanent."
"Si l'on en croit que pareilles atrocités ont effectivement été commises par des êtres humains aux dépens de leurs semblables, c'est uniquement parce que les documents historiques l'attestent."
10:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, littérature
10/12/2023
Tensions en Allemagne
Le prince
Magdalena Parys
éditions Agullo
Des éléments de l'armée allemande, nostalgiques du IIIe Reich, sont ils derrière la série d'attentats qui secoue l'Allemagne ? Un mystérieux "prince" aurait voulu que cela entraine un sentiment de peur dans la population, ce qui aurait "justifié" un coup d'Etat permettant d'instaurer un régime non démocratique, à l'image de celui que le poète d'Annunzio avait instauré à Fiume, inspirant Mussolini.
J'ai été déçu par la lecture des cinq cent pages de ce thriller politique qui ne tient pas ses promesses.
"Le monde veut en savoir davantage sur l'Europe que l'Europe sur le monde.
09:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thriller
05/12/2023
Chevauchées dans la steppe
Aysuun
Ian Manook
Albin Michel
1930 : Aysuun est violée par un officier russe lors d'une campagne de "pacification" visant à éradiquer la culture nomade dans le pays touva qui se trouve au sud de la Sibérie, aux confins de la Mongolie.
Vingt-cinq ans plus tard, l'officier, devenu colonel, revient dans la région. Aysuun le reconnait et jure de se venger. Ce qu'elle va faire avec l'aide des chevaux, ainsi que d'un aigle et d'un chien.
Ce roman raconte l'histoire de cette vengeance rythmée par de longues chevauchées dans la steppe, et de bivouacs en plein air.
"le nomadisme, c'est une technique de survie en milieu hostile."
"L'armée russe a toujours usé du viol comme une arme de guerre. Une arme de vengeance contre tout ce qui n'est pas russe. Contre tout ce qui ose se dresser contre la Russie, impériale ou soviétique, peu importe. Contre tous ces peuples mineurs qui n'ont rien compris à la grandeur héréditaire de la Russie. Lui, il est un peuple élu, par Dieu ou par Staline, peu importe, mais élu. Supérieur. Il est russe, et ce que ces petits peuples merdiques qui refusent de l'admettre en crèvent, dans le sang du ventre de leurs femmes et de leurs filles."
10:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature