19/10/2013
Luchini au théâtre Antoine
Une heure de tranquillité
Avec Fabrice Luchini
De Florian Zeller
Mise en scène de Ladislas Chollat
Au théâtre Antoine
Au théâtre Antoine, dont Laurent Ruquier est un des directeurs propriétaires, reprise d’une comédie à succès qu’il est possible de qualifier de « pièce de boulevard ».
Le personnage principal, incarné par Luchini, voudrait « une heure de tranquillité » pour écouter un disque rare qu’il vient enfin trouver, après des années de recherches.
Bien entendu, les évènements vont s’enchaîner pour l’en empêcher : sa femme, l’amant de sa femme, sa maîtresse, son fils, mais aussi le plombier, qui n’est pas polonais, qui provoque un désastre, le voisin du dessous, victime dudit désastre.
C’est souvent drôle, écrit et joué pour faire rire, mais ne va pas loin dans l’originalité.
Luchini n’est pas dans son meilleur rôle, mais, fidèle à lui-même, il plaira à ses admirateurs habituels.
17:28 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre
13/10/2013
Daniel Auteuil, Richard Berry et nos femmes
Nos femmes
D’Eric Assous
Avec Daniel Auteuil, Richard Berry, Didier Flamand
Mise en scène de Richard Berry
Trois copains, depuis trente cinq ans. Ils parlent de leurs femmes, des actuelles et de celles du passé, mais le spectateur n’en verra aucune.
Les trois archétypes sont représentés :
- le père de famille tranquille ;
- - le tombeur impénitent, marié à une beauté qui ne l’a épousé que pour sa réussite sociale ;
- Le blessé de l’amour, jamais remis de son divorce au point de refuser de s’engager une nouvelle fois.
Pièce qui parle de l’amitié entre hommes plus que des femmes. Jusqu’où peut aller l’amitié ? Jusqu’au faux témoignage pour « couvrir » le meurtre, bien entendu accidentel, de l’épouse de l’un d’entre eux.
Je me suis senti peu concerné par le sujet. Heureusement Daniel Auteuil et Richard Berry sont excellents, et les répliques sont souvent drôles.
08:18 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre
31/12/2012
Inconnu à cette adresse
Au théâtre Antoine D'après l'oeuvre de Kressmann Taylor Avec Pascal Elbé et Stephane Guillon 1932 : deux amis viennent de se séparer et commencent une correspondance. L'un est Américain , et Juif. L'autre est Allemand et vient de retourner dans son pays. Au début il se pose des questions sur ce Herr Hitler, avant d'en devenir un soutien inconditionnel, allant jusqu'à justifier l'injustifiable. Tout est dit dans l'échange de lettres. En une heure qui passe vite. Stephane Guillon prouve qu'il est un véritable acteur, capable d'être dramatique en se pliant au texte d'un autre.
09:42 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre
30/12/2012
Patrick Chesnais est Tartuffe
Tartuffe De Molière Au théâtre de Paris Avec Patrick Chesnais et Claude Brasseur Mise en scène de Marion Bierry "CCouvrez ce sein que je ne saurais voir..." "Je tâte votre habit, l'etoffe en est moelleuse ..." "Le bonheur de vous plaire est ma suprême étude, Et mon coeur , de vos voeux, fait sa béatitude " Il y a le texte de Molière, dont il n'est pas possible de se lasser. Il y a la dénonciation de l'intolérance religieuse, qui reste furieusement d'actualité. La dénonciation de l'hypocrisie, probablement éternelle . La dénonciation du desir obsessionnel ? Comme DSK ? Tel est les parti-pris de Patrick Chesnais qui campe un Tartuffe dont le trait dominant est d'être prisonnier de ses désirs sexuels, ou de séduction . Malheureusement Elmire n'est pas à la hauteur de la coquetterie que lui attribue la mère de son mari : "Quiconque à son mari veut plaire seulement Ma bru, n'a pas besoin de tant d'ajustement " Malheureusement, le reste de la distribution n'est pas à la hauteur du fantastique duo Chesnais /Brasseur. Surtout Chesnais !
08:07 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre
29/04/2012
Galabru, parfait boulanger de Pagnol
La femme du boulanger
De Marcel Pagnol
Avec Michel Galabru
Théâtre Hébertot
Indémodable Pagnol, plaisir d'entendre, à Paris, dans le quartier des Batignolles, un accent qui sent bon la Provence, inoubliable "Pomponnette"...
L'histoire est connue : la femme du boulanger, beaucoup plus jeune que lui, s'enfuit avec le berger venu lui chanter la sérénade. Le boulanger n'a plus la force du faire du pain. Les villageois oublient leurs querelles ancestrales pour s'associer et faire revenir la belle. Le boulanger, "bon comme le bon pain", fait semblant de ne pas avoir compris la raison de la fugue, afin de mieux pardonner.
A plus de 80 ans, Michel Galabru est parfaitement dans le rôle. Dans celui de l'instituteur, son fils Jean ne peut nier la filiation. Seul bémol dans l'excellente distribution : Marianne Giraud est trop séduisante pour être convaincante dans le rôle de la vieille fille acariâtre.
Pour terminer une remarque que je me fais quasiment à chaque fois que je vais au théâtre à Paris : impossible de caser mes grandes jambes, même aux places les plus chères. D'autant plus dommage que le théâtre Hébertot vient d'être refait à neuf.
08:02 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre