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11/02/2014

la vie à l'hôpital psychiatrique, dans les années 70

HP

 

Crazy Seventies

 

Lisa Mandel

 

Editions L’Association

 

HP, comme Hôpital Psychiatrique. Avec les souvenirs d’infirmiers ayant vécu les grands changements impulsés, dans les années 70,  par des médecins comme Lucien Bonnafé, exerçant à l’HP d’Etampes, que j’ai connu, justement à cette époque, à travers celles et ceux qui y travaillaient, comme personnel soignant, ou administratif, l'HP étant le principal employeur de la ville.

 

Grands changements de l’époque : la « sectorisation » (les malades sur leurs lieux de vie et non à l’hôpital, autant que possible), l’ergothérapie (le travail, c’est la santé), les sorties pédagogiques…

 

L’auteur nous plonge dans le quotidien des malades, les déments séniles, les toxicos, le rôle des psychologues, à côté des psychiatres. Les psychanalystes, pour aider les soignants à tenir le coup…

 

07:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

05/02/2014

Olivier De Benoist adapté en BD

Olivier De Benoist

 

Le dernier rempart face à la dictature des femmes

 

Textes d’Olivier De Benoist et Vincent Leroy

 

Dessins et couleurs d’Olivier Salve

 

Editions Bamboo

 

 

Je n’ai jamais vu ODB. Je ne peux donc pas dire si la BD vaut le « live ».

Dans sa préface, Laurent Ruquier en dit beaucoup de bien. Mais je suis déjà couché quand ces humoristes passent à la télévision.

 

ODB se veut misogyne, mais le trait est tellement forcé, tellement caricatural, qu’il ne peut s’agir que de deuxième degré. Comme Dieudonné avec les Juifs ? Le MLF n’a pas encore demandé l’interdiction des spectacles d’ODB.

 

L’humoriste ne se contente pas de prendre les femmes pour cibles. Il se moque de  la télévision en général, et de certaines émissions en particulier. Des émissions que je ne regarde jamais, par choix. Ce que l’on nomme la « téléréalité »,  qui semblerait si peu réelle. Je ne peux  pas juger du degré d’impertinence, ou de pertinence de ses moqueries. 

 

Une occasion de sourire…

07:52 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

29/01/2014

A la recherche du temps perdu en BD, la suite

Noms de pays : le nom

Adaptation de « A la recherche du temps perdu » et dessin de

Stéphane  Heuet

Editons Delcourt

 

Heuet poursuit son adaptation de l’œuvre de Marcel Proust. Un coffret regroupant les volumes parus,  avec ce dernier en date,  est sorti.

« Du côté de chez Swann », le premier des sept volumes de la « Recherche du temps perdu » est composé de trois romans, « Noms de pays : le nom » étant le dernier.

Pour Proust, comme pour nous tous, un nom de pays, même d’un lieu où nous ne sommes jamais allé,  provoque des évocations, un peu comme une madeleine : Venise, Florence…Balbec.

La seconde partie est consacrée aux souvenirs d’enfance : les promenades aux Champs-Elysées, son amour enfantin (« On aime plus personne dès qu’on aime »), son admiration pour la mère de cette amie, lors des promenades au bois de Boulogne.

Dans la troisième partie  il retourne au bois,  à la recherche de ses souvenirs d’enfance. « Plus tard, il arrive que, devenus habiles dans la culture de nos plaisirs, nous nous contentions de celui que nous avons à penser à une femme, sans être inquiets de savoir si cette image correspond à la réalité. » Les automobiles ont remplacé les calèches… « Le souvenir d’une certaine image n’est que le regret d’un certain instant ».

« Et les maisons, les routes, les avenues sont fugitives, hélas, comme les années ».

 

07:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

22/01/2014

Victor Hugo enquête sur la mort de sa fille

Victor Hugo, aux frontières de l’exil

 

Gil &Paturaud

 

Editions DM

 

1851 : Coup d’Etat de « Napoléon le petit ». Des milliers d’opposants sont déportés, en particulier en Algérie. Plusieurs dizaines de députés sont proscrits, parmi eux, Victor Hugo,   en exil à Jersey. Il est rongé par la mort de sa fille ainée, Léopoldine, périe noyée lors du naufrage d’une petite embarcation, en traversant l’estuaire de la Seine, sa robe trop pesante l’entraînant irrémédiablement vers le fond.

 La mode est au spiritisme.

Les auteurs imaginent que Victor Hugo est persuadé que Léopoldine lui demande de faire la vérité sur ce naufrage. Est-il vraiment accidentel ?

Là commence l’enquête, malaisée puisque sa tête est mise à prix en France, et que la police politique impériale,  chargée de « renforcer la surveillance de la population »,   traque les éventuels opposants

Là commence également l’interrogation morale : si coupable il y a, doit-il le livrer à la justice, lui l’ardent défenseur de l’abolition de la peine de mort ?

Au cours de l’enquête Victor Hugo rencontre des personnages qui lui inspireront « Les Misérables ».

 

« Si  les femmes ont sur moi quelque influence, elle ne dépasse jamais la boucle de ma ceinture » (attribué à Napoléon III)

 

 Ce n’est que trois ans après la mort de sa fille que Victor Hugo trouvera la force de se rendre sur sa tombe :

« Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,

Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.

J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.

Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

……

Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe

Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs. »

Extrait des « Contemplations »

 

 

 

07:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

19/01/2014

Davodeau nous fait visiter le Louvre

Le chien qui louche

 

Etienne Davodeau

 

Editions Futuropolis et « Louvre éditions »

 

 

J’ai déjà parlé de deux très bons albums d’Etienne Davodeau : « Lulu, femme nue », qui vient d’être adapté au cinéma,  et « Les ignorants ».

Ce « chien qui louche » ne marquera probablement pas autant que les deux albums cités, mais il ne manque pas d’intérêt.

 

Fabien  est « agent d’accueil et de surveillance » au musée du Louvre. Quand son amie le présente à sa famille, celle-ci ressort du grenier une « croute » de l’arrière grand-père en lui demandant de la faire « entrer au Louvre ».

S’en suivent des aventures assez plaisantes, si pas toujours crédibles.

 

Derrière la comédie la question : « pour qu’une œuvre prétende au Louvre, il faut bien qu’elle soit un cas particulier ? »

 

Pendant la visite du Louvre, avec les futurs beaux-frères, particulièrement épique, comme pendant le service de Fabien, les salles réservées aux sculptures sont privilégiées, et la Joconde délaissée…

 

 

08:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd