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25/07/2012

Mieux vaut en sourire

Sexe, désirs et petites contrariétés

 

Pluttark

 

Editions Fluide G

 

 

Un humour décalé. Décalage entre les situations et les dialogues. Décalage entre les réalités et les fantasmes.

 

Il est donc question de sexe, de désirs, et de tout ce qui vient les contrarier. Avec le sourire...

 

Le trait est plaisant et les couleurs agréables.

 

 

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18/07/2012

Wolinsky : le catalogue de l'expo de la BNF

 

50 ans de dessins

 

Wolinsky

 

Bibliothèque nationale de France

 

 

 

Wolinski, bientôt 80 ans. L’âge des hommages, et donc d’une exposition à la Bibliothèque François Mitterrand, pour exposer quelques uns de 10.000 dessins qu’il a légué à cette institution.

 

J’aimerais retrouver l’illustration, en bandes dessinées, qu’il a faite du roman de Chester Himes, « La reine des pommes », dont j’ai parlé voilà peu.

 

Coquin,  provocateur, jusque dans ses publicités. « Halo de romantisme joyeux qui ne saurait faire oublier que la pulsion sexuelle renvoie l’être humain à l’angoisse de sa mort » (Elisabeth Roudinesco).

 

En couleurs, ou noir et blanc, en image unique, comme ses affiches (plus de 600), ou en BD, Wolinsky nous ravit. J’avoue préférer quand il n’y a pas trop de textes : ces images sont alors plus percutantes.

 

 

 

« Faire partie du paysage, voilà la seule vraie, noble et grande ambition des hommes politiques », dit un personnage de Wolinsky. Ce n’était probablement pas son ambition, mais Wolinsky fait partie de notre paysage…

 

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11/07/2012

banlieues ghettos

Bonne année

 

Baru

 

Editions Casterman

 

 

 

A défaut de pouvoir  "karchériser" les banlieues à problèmes,  le Président, "l'autre taré", ancien "ministre des flics, ou quelque chose comme ça",  a décidé de les boucler, les "cités", pas les flics. Avec miradors et tirs à vue.

 

Dans le ghetto les pénuries se font sentir. Indispensable et introuvable : la capote. Sans elle pas de relations sexuelles possibles, puisque le SIDA est pandémique.

"Cela fait combien de temps que ça dure,  que les garçons ne comprennent rien aux filles ?"

 

Il faut donc tenter de sortir, en cette nuit du Nouvel An. Mais de l'autre côté du mur, si les dangers sont différents, ils n'en sont pas moins réels.

 

Les "à plats" noirs de Baru, les dialogues brefs, les "cases" parfois sans un mot,  soulignent le cauchemar de cette société clivée.

Un espoir ? Bonne année ?

 

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04/07/2012

peinture et littérature

Le pont des arts

 

Catherine Meurisse

 

Editions Sarbacane

 

 

Catherine Meurisse s'est d'abord fait connaitre comme dessinatrice à "Charlie Hebdo". Une des rares femmes.

Son album "Mes hommes de lettres", dont j'ai parlé dans ce blog,  a rencontré un succès mérité.

Ce nouvel album en est le prolongement, un peu spécialisé, centré sur les relations entre hommes de lettres, dont George Sand,  et peinture. "Sur une rive la littérature, sur l'autre, la peinture".

 

Cela commence avec Diderot (je reparlerai un jour de ce "génie débraillé") : "Je mesure la beauté d'une œuvre à l'intensité de mon émotion" ; "Je suis heureux quand j'admire".

Puis vient George Sand, et son ami Eugène Delacroix.

Théophile Gautier aurait voulu être peintre, s'il n'avait été si myope. Handicap qui ne l'empêchera pas d'écrire "Mademoiselle de Maupin", "qui se moque de l'esprit moralisateur de l'époque". "Pour la première fois il est dit que l'art est indépendant de la morale".

Baudelaire était également critique d'art. "Cherchez à vous approcher du beau, et vous aurez la promesse du bonheur". Lui aussi admirateur de Delacroix : "Delacroix est un passionné amoureux de la passion" ; "Celui dont les œuvres rappellent à la mémoire des sentiments et des pensées poétiques qu'on croyait enfouis pour toujours dans la nuit du passé".

Zola, ami de jeunesse de Cézanne,  était un défenseur des "Impressionnistes". "Il faut trouver un homme dans chaque œuvre". Son roman "L'œuvre",  l'histoire d'un peintre raté, raconte "l'invention de la peinture moderne". "L'art a ses raisons que la raison, heureusement, ne connaît point".

Proust se passionne pour la peinture, et affirme s'être inspiré de Watteau. Le personnage d'Elstir, "serait la somme des impressionnistes contemporains de Proust".

Dans "Monsieur de Phocas", Jean Lorrain, largement oublié aujourd'hui, raconte sa passion pour les visages des statues du Louvre et les toiles de Gustave Moreau. "L'amour n'est ni dans la chair ni dans l'âme : il est dans les yeux qui frôlent, qui caressent et ressentent toutes les nuances de l'extase."

Le surréalisme se retrouve aussi bien dans la littérature que dans la peinture. "La beauté sera convulsive ou ne sera pas". (André Breton, Nadja).

Picasso illustre "Le chef d'œuvre inconnu" de Balzac. "La peinture ce n'est pas copier la nature, c'est travailler avec elle".  

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27/06/2012

Afghanistan : hommage à Médecins sans frontières

Le photographe

 

Guibert, Lefèvre, Lemercier

 

Editions Aire libre / Dupuis

 

 

1986 : l'armée russe occupe, plus ou moins,  l'Afghanistan.

Une équipe de "Médecins sans frontières" part ravitailler des dispensaires de villages perdus dans les montagnes, en faisant de grands détours pour éviter les postes soviétiques. "Comme les routes sont tenues par les Russes, les caravanes passent hors route".

Un photographe les accompagne.

 

C'est cette incroyable péripétie,  de plusieurs mois,  que retrace ce livre, à la jonction de la photographie et de la bande dessinée. Avec en prime un petit film en DVD.

 

Un témoignage impressionnant, sur la vie des paysans afghans, sur le travail de MSF, et de ce photographe. Une galerie de portraits de personnages attachants.

 

"Les femmes travaillent et les hommes ne foutent rien. Les femmes sont dans les champs avec des hottes énormes de dizaines de kilos, les mecs sont assis au bord des chemins à les regarder". "Les vraies priorités pour les femmes, c'est l'accès aux soins, à l'éducation, au travail et à la justice".

 

Presque trente ans plus tard, la vie des populations rurales a-t-elle beaucoup changé en Afghanistan ? Et le travail des humanitaires ?

 

 

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