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26/09/2012

Alix au pays du Gardon

Nîmes

 

Le Pont du Gard

 

Les voyages d'Alix

 

Textes d'Eric Teyssier

 Dessins et couleurs de Jacques Denoël

 

Editions Casterman

 

 

Dernier voyage en date d'Alix, jeune Romain créé par le dessinateur belge Jacques Martin.

 

Les  "Volques arécomiques", peuple celte, se sont alliés au Romains contre les Gaulois de Vercingétorix et deviennent un symbole de l'intégration gallo-romaine.

Ils obtiennent le droit de battre leur propre monnaie, "l'as de Nîmes", où l'on voit un crocodile enchaîné à un palmier, allégorie de la victoire d'Octave et Agrippa sur Cléopâtre et Marc-Antoine. Cet emblème est encore aujourd'hui le blason de la ville.

 

Nîmes, ville romaine, a son forum où s'élève la "Maison carrée" destinée au culte de la famille impériale (elle vient d'être restaurée : le résultat est splendide), et son amphithéâtre, que nous appelons aujourd'hui "les arènes".

Plusieurs pages sont consacrées aux jeux dont le moment le plus important n'est pas la mise à mort des condamnés, éventuellement chrétiens,  mais la lutte entre gladiateurs professionnels. Les dessins nous montrent, en action, les différents types de gladiateurs.

 

Dans une région aride, Nîmes est abondamment pourvue en eau. Elle doit sa naissance à la source sacrée consacrée à Némausus, qui a donné son nom à la ville. La nappe phréatique est importante. Les Romains vont améliorer encore la situation par un aqueduc de 50kms, dont le "Pont du Gard", qui passe en fait au dessus du Gardon, construit en cinq ans par un millier d'esclaves, est le plus beau témoignage de prospérité. Plusieurs planches nous expliquent les techniques de construction.

 

Un seul regret : que tout cela n'ait pas été scénarisé afin d'en faire une vraie bande dessinée.

 

08:54 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

19/09/2012

Ciudad Juarez : la BD

Juarez

 

Nathalie Sergeef (scénario) et

Corentin Rouge (dessins et couleurs)

 

Editions Glénat

 

En partenariat avec "Courrier international"

 

 

Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Son emplacement explique l'implantation d'usines fabriquant des produits bon marché pour les consommateurs américains, aujourd'hui sévèrement concurrencés par les produits asiatiques. Ces "maquiladoras" font travailler, avec des salaires très bas, essentiellement des femmes.

 

Emplacement idéal également pour faire passer illégalement du Mexique aux Etats-Unis des travailleurs clandestins et de la drogue. De la production vers les consommateurs, les produits changent, le système reste le même. "Le système qui tisse les mailles de notre impuissance".

Avec ses "inconvénients" : des centaines de femmes assassinées, des milliers de disparues. Pour les retrouver, il est préférable de compter sur Notre-Dame de Guadalupe que sur la police, aux salaires de misère, donc souvent corrompue. "Rechercher une disparue à Juarez, c'est comme chercher un pétale de rose dans un tas de fumier".

 

Des centaines de morts, chaque mois,  dans la lutte entre gangs rivaux cherchant à assurer leur suprématie depuis le démantèlement des cartels colombiens.

On évalue à 10.000 en cinq ans le nombre de morts causées par la lutte entre gangs et entre l'armée, la police et les gangs.

 

J'ai déjà évoqué cette question dans ce blog, à propos de deux livres : "Ciudad Juarez" et "La frontière".

 

Le scénario de cette BD est original. Il est probable que seule une femme pouvait traiter le sujet de cette façon. Ce scénario, avec ses surprises, est magnifiquement servi par de très beaux dessins. Ce qui n'est pas toujours le cas.

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

12/09/2012

traverser le Louvre

La traversée du Louvre

 

David Prudhomme

 

Editions du Louvre et Futuropolis

 

 

Au fusain et au pastel, l'auteur ne cherche pas à reproduire les chefs-d'œuvre du Louvre. Ce n'est pas "Les 1001 peintures du Louvre", où il n'y a pas que des peintures, comme nous le montre cette BD.

Il se concentre sur les gens qui regardent les œuvres. "Toutes les langues du monde se croisent en silence ici." La foule devant la Joconde. Les couples, sur les tableaux, et parmi les visiteurs. Des couples qui se rapprochent, ou s'éloignent, se cherchent, se perdent, se retrouvent, ou non. "On cherche à retenir ce qui ne peut nous appartenir".

 

"Un peu l'impression de se trouver dans une BD géante. Sur tous les murs il y a des cases. Tous les formats. Tous les styles. Je mettrais bien des bulles !"

 

Après la visite, le personnage principal prend le métro. "Le choc est brutal !"

 

 

09:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bd

05/09/2012

Titeuf, album n°13

A la folie

 

ZEP

 

Editions Glénat

 

 

Titeuf a toujours tout pour être l'idole des préadolescents qui peuvent  retrouver dans les aventures de leur héros beaucoup de ce qu'ils ressentent.

 

La première aventure n'est pas la moins réussie : Titeuf est devenu Titeufette, et il voit la vie du "côté des filles". Parce qu'elles ne sont pas comme nous. Quoi que...

Les centres d'intérêt, les jeux peuvent être différents, ou semblables.

Comme l'Amour, "à la folie".

Comme pour les adultes, les rapports garçons/filles tiennent une large place.

 

Beaucoup d'histoires tournent autour de l'école, mais pas seulement.

Peut-être plus que d'habitude,  Zep ancre les aventures de Titeuf dans la réalité d'aujourd'hui, avec l'arrivée de Ramatou, réfugiée ayant fui les massacres dans son pays. Que veut dire, pour ces enfants,  le slogan "réfugiés = profiteurs" ?

Le classique "Monopoly" devient la règle du capitalisme, comme dans la réalité, mais sans les dés, et avec les licenciements en plus. Quelques dictateurs sont renversés, mais pas la maitresse.

 

 

08:31 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

29/08/2012

les derniers jours de Stefan Zweig en BD

Les derniers jours de Stefan Zweig (BD)

 

Adaptation Laurent Seksik

Dessin : Guillaume Sorel

 

Editions Casterman

 

 

Comme toujours quand un roman est adapté en bandes dessinées, ou en film,  il n'y a pas tout. Dans ce cas,  il y a l'essentiel, rendu de manière éblouissante par les dessins.

 

Ceux qui n'ont pas lu le livre découvriront l'histoire des derniers mois de la vie de Stefan Zweig, écrivain toujours actuel.

 

J'ai lu le livre de Laurent Seksik (voir ma note de samedi dernier), et j'ai beaucoup aimé la BD.

 

Le roman et la BD m'ont donné envie de lire et relire Zweig.

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd