25/09/2009
le temps qui reste
Le temps qu'il reste
De et avec Elia Suleiman
Elia Suleiman rend hommage à ses parents, chrétiens palestiniens de Nazareth.
En quelques tableaux, à travers son histoire familiale, plutôt aisée, est évoquée l'histoire de la Palestine depuis soixante ans, de la victoire militaire israélienne de 1948 à l'intifada, avec toutes les absurdités de la vie sous occupation.
Il y a quelques gags visuels qui font penser à Jacques Tati, d'autant plus que les dialogues sont rares, tandis que Suleiman, qui joue son rôle adulte, se fait la figure de clown triste de Buster Keaton.
La critique a encensé ce film que les spectateurs risquent de trouver trop intellectuel et nombriliste. Il rend bien le sentiment de frustration et de résignation des Palestiniens et, en décalage, l'envie de vivre de la jeunesse, mais ce manque de vivacité, s'il nous aide à comprendre la pesanteur de la situation, donne au film des longueurs parfois pénibles.
08:57 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
18/09/2009
Inglorious Basterds
Inglorious Basterds
De Quentin Tarantino
Avec Brad Pitt, Diane Kruger, Melanie Laurent
et Christoph Waltz, prix d'interprétation à Cannes
Cela se passe pendant la guerre, dans la France occupée.
L'histoire n'a "ni queue ni tête". Sans même parler de respect de l'Histoire, Tarantino ne cherche pas à donner la moindre crédibilité à ses personnages.
Les actrices et les acteurs semblent beaucoup s'amuser et parviennent parfois à nous amuser, nous aussi, de leurs pitreries.
Ma crainte est que les jeunes spectateurs, surtout américains, puissent s'imaginer que cela pourrait avoir la moindre ressemblance avec la réalité vécue pendant la guerre.
Et cela dure 2 heures et demie...
J'en suis sorti avec une grosse déception...et une horrible migraine !
08:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma
13/09/2009
Prise d'otages dans le métro
Pelham 123
De Tony Scott
Avec Denzel Washington et John Travolta
Prise d'otages dans le métro de New-York.
Meneur des preneurs d'otages : John Travolta, plus proche de "Pulp Fiction" que de "La fièvre du samedi soir".
A l'autre bout du fil, le héros : Denzel Washington, digne d'Obama.
Les répliques fusent, non dénuées d'humour.
Deux acteurs excellents pour un film d'actions, avec course contre la montre dans les rues de New-York.
Pas vraiment de suspens : tout est bien qui finira bien !
08:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
11/09/2009
ennemis publics
Public enemies
De Michael Mann
Avec Johnny Depp et Marion Cotillard
C'est l'histoire de John Dilliger, braqueur de banques aux Etats-Unis, dans les années 30, au moment de la "grande dépression" économique.
Ce n'est pas un film social, mais il montre, incidemment, les difficultés de la vie dans ces années là.
Ce n'est pas un film politique, mais il fait bien comprendre que le FBI a eu du mal à se mettre en place, tant chaque Etat, à l'intérieur des Etats-Unis, est sourcilleux de son indépendance.
C'est un film d'actions, avec, en prime, une histoire d'amour qui met en valeur la "môme" Marion Cotillard.
Mais n'est-il pas dangereux de présenter comme un héros positif un braqueur de banques ?
Dilliger n'était ni Robin des bois, ni Mandrin. Il ne volait que les riches banques anonymes, mais ne redistribuait rien aux pauvres.
Le crime organisé préfère les affaires discrètes aux héros. Dilliger n'avait aucune chance.
08:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
06/09/2009
Partir
Partir
De Catherine Corsini
Avec Kristin Scott Thomas, Sergi Lopez, Yvan Attal
Une version féminine du "démon de midi". L'heure à laquelle on commence à penser à sa mort, à en avoir peur, et où l'on voudrait vivre encore, si possible passionnément.
C'est ce que fait Kristin Scott Thomas sur qui repose le film. Elle exprime magnifiquement la passion. Elle ne sait plus ce qu'elle fait, ni où elle en est.
Yvan Attal et plus crédible en médecin riche, époux n'acceptant pas d'être abandonné, que Sergi Lopez en ouvrier saisonnier, repris de justice mais père affectueux.
La morale de l'histoire : l'indépendance passe par l'indépendance financière, donc professionnelle.
07:37 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma