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25/10/2008

Kosovo : de la tutelle internationale à l'intégration dans l'union européenne

Kosovo : de la tutelle à l'Union européenne ?

 

Compte-rendu de mission (1/4 octobre 2008)

 

 

La tutelle internationale

 

Au printemps 1999, les forces de l'OTAN ont reçu de l'ONU le mandat de mettre fin au processus de "nettoyage ethnique" entrepris un an plus tôt par l'armée serbe.

 

La résolution 1244 a placé le Kosovo sous "protectorat" international, un Haut Représentant de l'ONU assurant la transition (vers un Etat dont l'indépendance sera reconnue ?), l'OTAN, via la KFOR se chargeant du maintien de la paix.

En plus de l'ONU et de l'OTAN (KFOR) se trouvent au Kosovo une mission de l'OSCE (qui prépare les élections de 2009), le FMI,  qui veille sur l'orthodoxie budgétaire,  la Banque Mondiale, le PNUD...et, bien entendu, l'Union européenne !

Le Haut Commissariat aux réfugiés s'est retiré.

 

La résolution 1244 étant toujours en vigueur, l'UNMIK reste formellement responsable de la coordination de la communauté internationale...jusqu'à une décision formelle, éventuelle, du Conseil de sécurité. En attendant, ses effectifs devraient diminuer de 70% d'ici la fin de l'année.

 

Certains, comme les Serbes, n'acceptent pas la mission EULEX et remettent en cause sa légalité, considérant que la décision du seul Secrétaire général ne suffit pas.

Les albanophones préfèrent avoir affaire à l'Union européenne qui apporte son soutien et "tire vers le haut" le Kosovo vers des "standards" de qualité.

Nous avons entendu,  de leur part,  quelques réflexions à la limite du racisme à l'égard des représentants de l'ONU "venus du tiers monde".

 

Tout le monde est soucieux de la stabilité du Kosovo, car la situation n'est pas stabilisée dans la région, la Bosnie-Herzégovine, en particulier, restant fragile.

(à suivre)

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

23/10/2008

Pourquoi les socialistes veulent-ils sauver les banques ?

CRISE FINANCIERE: LE "OUI MAIS..." DES SOCIALISTES  EUROPEENS AU PLAN DE SAUVETAGE EUROPEEN DES BANQUES

 

Les eurodéputés socialistes exigent des mesures drastiques et ambitieuses - telles que la fin des paradis fiscaux - pour éviter une répétition de la crise financière  et limiter son impact  sur la croissance et l'emploi en Europe.

 

Le plan de sauvetage des banques,  décidé par le Conseil européen,  était indispensable pour éviter la faillite de notre système bancaire et protéger l'épargne de nos citoyens. Le groupe socialiste européen ne donne pas pour autant un chèque en blanc à la Commission européenne et au Conseil.

 

Les Socialistes européens estiment que ce plan doit s'accompagner d'une action coordonnée des vingt-sept pour la sauvegarde des emplois en Europe alors que la récession menace.

 

Nous avons besoin d'une meilleure gouvernance économique de la zone euro pour accompagner la politique monétaire de la Banque centrale européenne. La Commission européenne devrait en outre être chargée de piloter la surveillance des plans nationaux mis en place pour sauver les banques. Si l'Etat devient actionnaire d'une banque, il doit rendre des comptes au citoyen.

 

Les Socialistes européens jugent en outre qu'il est grand temps de s'attaquer au problème des paradis fiscaux par lesquels transite plus de la moitié des flux financiers mondiaux,  dont l'argent de la grande criminalité.

 

On ne peut pas demander à nos citoyens de contribuer au sauvetage de leurs banques sans réclamer des comptes à ceux qui pratiquent la fraude fiscale et planquent leur argent dans des centres off shore.

 

Il n'y aura pas de stabilité à long terme du système financier mondial sans la fermeture de ces centres off shore. L'UE doit donner l'exemple dans ce domaine et faire pression sur les autres pays.

 

Les socialistes européens proposent d'inclure tous les acteurs financiers y compris les fonds d'investissement  spéculatifs dans les initiatives qui seront prises pour renforcer la supervision et la régulation des marchés financiers et du système bancaire.  

 

Les centres off-shore abritent 2/3 des hedge funds. Certes ces fonds spéculatifs ne sont pas responsables de la crise financière mais ils sont co-responsables d'une partie substantielle des dettes. Ils sont encore moins transparents que les autres acteurs du marché. Si ion veut éviter une nouvelle crise causée par un endettement excessif et le manque de transparence, ce serait une bonne idée de les inclure dans les nouvelles règles.

 

Sur tous ces points, les Socialistes européens regrettent amèrement que les Droites européennes n'aient pas soutenu ces revendications dans la résolution parlementaire.

 

Le Groupe socialiste européen continuera à apporter sa contribution à la réflexion globale sur la refonte du système financier mondial.

22/10/2008

une alliance contre le changement climatique

DEVELOPPEMENT: LES SOCIALISTES EUROPEENS EN FAVEUR D'UNE ALLIANCE GLOBALE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

 

Le Parlement européen a adopté le rapport portant sur la construction d'une "Alliance mondiale contre le changement climatique entre l'UE et les pays en développement pauvres et les plus vulnérables au changement climatique". L'objectif de cet instrument est de permettre à ces pays de s'adapter le mieux possible aux conséquences du changement climatique dont ils sont les premières victimes.

 

Les 60 Millions d'euros par an prévus par la Commission Européenne sont largement insuffisants pour répondre efficacement au défi immense que constitue la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.

 

Le groupe socialiste européen s'est par ailleurs montré très critique à l'égard de l'utilisation du Fonds Européen de Développement (FED) pour financer l'Alliance. Ce fonds qui n'est en effet pas inscrit au budget de l'UE, échappe au contrôle démocratique du Parlement Européen. Le FED a déjà été largement utilisé pour financer de nouvelles initiatives et la Commission doit donc respecter son engagement à trouver de nouvelles sources de financement afin de préserver le FED.

 

Les socialistes européens ont par ailleurs demandé que l'utilisation du FED soit strictement contrôlée, afin que ces fonds servent bien à  financer des actions de développement, et que le recours au FED soit limité à la première année de mise en œuvre de l'Alliance.

 

En outre, les socialistes se sont clairement prononcés pour qu'un lien étroit soit établi entre le changement climatique la crise alimentaire actuelle. L'Alliance doit s'attaquer aux causes profondes de cette problématique et proposer des pistes concrètes, comme la promotion de l'agriculture vivrière ainsi que la création de ceintures vertes autour des villes de moyenne importance.

 

Enfin, sur le sujet sensible des agrocarburants, les socialistes européens ont empêché la droite du Parlement d'utiliser l'Alliance pour donner carte blanche à leur production accrue dans les pays pauvres. Ils ont en effet demandé à la Commission d'élaborer des critères clairement identifiés, prenant en compte l’impact environnemental, social et économique de la production d’agrocarburants, ainsi que la priorité d’assurer la sécurité alimentaire avant de promouvoir l’agriculture d’exportation.

 

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

20/10/2008

promesses augmentées, crédits diminués

Insuffisance criante des crédits pour les actions extérieures de l'Union européenne

 

Il y a un écart criant entre les intentions, les annonces, et la réalité budgétaire de l'action de l'Union européenne...qui remet en cause la possibilité d'atteindre les objectifs fixés.

Le Conseil des ministres a encore réduit un budget déjà maigre.

L'aide  à la reconstruction de la Géorgie (500 millions d'euros promis) se rajoute, sans un euro supplémentaire dans le budget, à l'aide à l'Afghanistan, à la Palestine, au Kosovo, aux pays pauvres...

Face aux annonces, les crédits prévus ne permettent pas à l'Union européenne de tenir ses promesses et de jouer son rôle de partenaire au niveau mondial.

 

16/10/2008

Protéger les convois humanitaires

Protéger les convois humanitaires

 

Pour la première fois une mission navale va se dérouler dans le cadre de la "Politique européenne de défense et de sécurité".

A la demande de l'ONU, l'Union européenne va mettre en place des escortes, prioritairement pour les navires du "Programme alimentaire mondial" qui apporte l'aide humanitaire à la population somalienne.

Dans le  golfe d'Aden et le long de la côte somalienne les actes de piraterie ont sensiblement augmenté cette semaine (un à deux par semaine, même si les médias ne parlent que des prises d'otages sur les voiliers de luxe).

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : europe