28/11/2008
Jean-Pierre Jouyet au Parlement européen
Échange de vues avec M. Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'État auprès du ministre français des affaires étrangères et européennes et président en exercice du Conseil, sur les résultats du Conseil "Affaires générales et relations extérieures" (CAGRE) des 10 et 11 novembre 2008
Irlande
Il faut donner à ce pays des garanties et des adaptations (neutralité, éthique).
La ratification, ou non, du Traité aura des répercussions sur la composition du PE et de la Commission.
Faisant référence aux déclarations du Président tchèque en Irlande ("Je suis un dissident de l'Europe"), il a souhaité "bonne chance" à la future Présidence tchèque.
Croatie
La Présidence a tout fait pour que l'on rentre dans une étape active de négociation d'adhésion, en demandant aux pays d'éviter les blocages bilatéraux.
Avoir exercé la Présidence de l'Union devrait les amener à comprendre le problème. (En clair, il reproche à la Slovénie de bloquer le processus)
Géorgie :
La Russie a largement respecté ses engagements, mais pas totalement.
Il n'est pas question d'accepter le statuquo ni les comportements russes.
Le dialogue avec la Russie sera poursuivi.
La reconnaissance des deux régions séparatistes a été un fiasco diplomatique.
La question des minorités est centrale dans les discussions de Genève qui viennent de reprendre.
La Présidence souhaite que la commission d'enquête soit mise en place le plus tôt possible, non seulement sur les évènements de cet été, mais aussi sur la situation actuelle.
Sécurité européenne
La Présidence considère que l'OSCE est le cadre naturel de ce dialogue qui pourrait avoir lieu après le sommet de l'OTAN.
Il appartiendra à la Présidence tchèque d'assurer le "service après-vente".
Bouclier anti-missiles :
Sarkozy s'est exprimé à titre personnel. Les Etats qui ont passé un accord bilatéral avec les USA l'ont fait sans concertation au sein de l'UE.
Kosovo
Il y a un problème de transition entre l'UNMIK et EULEX.
Le plan en 6 points de l'UE, qui tenait compte de la position de Belgrade, a été repoussé par les autorités kosovares.
Kouchner, qui connaît bien le Kosovo, fait la navette pour trouver un accord, et espère y parvenir avant la fin de l'année, pour un déploiement dans l'ensemble du Kosovo d'Eulex, éviter une partition de fait et construire un Etat.
Il faut tenir compte du fait que tous les Etats membres n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo.
Serbie
Le ministre est d'accord pour que l'on ne rajoute pas des conditions supplémentaires aux Serbes et que l'on ne mélange pas le passé et le présent.
La présidence est en dialogue avec les Pays-Bas pour débloquer l'application de l'Accord de coopération.
La France entend montrer l'exemple en changeant sa politique de visas pour les jeunes Serbes.
Bosnie
Inquiétudes devant le manque de progrès dans la réconciliation nationale.
Ouzbékistan :
L'évolution est positive.
Le renforcement de la coopération de l'UE avec ce pays est un message pour toute l'Asie centrale.
Congo :
Problème de la désorganisation de l'armée nationale congolaise.
MONUC insuffisante, malgré ses 17.000 casques bleus, et elle le restera malgré les renforts (notamment indiens).
L'UE aide les "facilitateurs", et donc des solutions diplomatiques.
Un autre aspect du problème est l'accès aux minerais : faut-il prendre des sanctions ? Comment sécuriser ces filières ?
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27/11/2008
l'espace est la "nouvelle frontière" de l'Union européenne
POLITIQUE SPATIALE EUROPEENNE: L'ESPACE EST LA NOUVELLE FRONTIERE DE L'EUROPE
L'Europe se trouve à la croisée des chemins en matière de politique spatiale. C'est un devoir vis-à-vis des générations à venir que de fortifier cette politique européenne de l'espace et de faire les choix capitaux pour mettre en orbite les générations futures, qu'elles puissent vivre dans une Europe avant-gardiste et futuriste.. Il est donc grand temps de rallumer les étoiles.
Trois aspects fondamentaux pour l'élaboration d'une nouvelle politique spatiale: un budget suffisant, une gouvernance claire et l'adoption d'une vision à long terme pour pouvoir partir à la conquête de l'espace et pour assurer l'indépendance de la politique spatiale de l'UE au niveau international.
En ce qui concerne le budget, le Parlement exige une ligne budgétaire spécifique. Les industries spatiales ont besoin d'un soutien public suffisant pour augmenter leurs capacités en recherche et développement et pour rester tout simplement rentables face à la concurrence internationale.
Etant donné que l'espace a désormais multiplié ses champs d'action et couvre des secteurs d'activités vastes et variés, tels que la protection de l'environnement ou le développement des PME, le renforcement des initiatives et programmes européens Galileo, EGNOS et GMES est indispensable.
Rapprochons-nous des utilisateurs, augmentons la fiabilité et la qualité des données récoltées.
L'espace est la nouvelle frontière de l'Europe. Le grand livre de l'Histoire est ouvert avec son vertige de pages blanches. L'Europe ne doit pas seulement en faire partie: elle en doit être l'acteur majeur.
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26/11/2008
1 milliard pour les pays pauvres
IL FAUT DÉBLOQUER L'AIDE D'UN MILLIARD D'EUROS PROMISE AUX PAYS PAUVRES !
A la veille de négociations clés entre le Conseil des ministres de l'UE, le Parlement européen et la Commission européenne, les eurodéputés socialistes exhortent les Etats membres à respecter leur promesse d'accorder une facilité d'un milliard d'euros pour aider les pays pauvres à faire face à la crise alimentaire.
Des engagements ont été pris au plus haut niveau politique par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE d'accorder une aide additionnelle pour les pays pauvres. Cinq mois plus tard, ces pays attendent toujours ce coup de pouce de l'Europe pour les aider à faire face à la crise alimentaire.
Plus de 154 millions de personnes ont été frappées de pauvreté en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires en 2007 et 2008. Il y a urgence. L'Europe doit agir maintenant.
Comment allons nous expliquer à ces pays où des gens vivent avec moins d'un dollar par jour, que l'Europe a pu sauver ses banques avec un plan de plusieurs centaines de milliards d'euros mais qu'elle est incapable de débloquer un milliard d'euros pour eux.
Nous savons que des fonds sont disponibles dans le budget de l'UE. L'UE a toujours été un acteur politique et financier clé sur la scène mondiale qui agit contre la pauvreté et soutient le développement économique et social. Si l'Europe n'agit pas maintenant, son image dans le monde sera sérieusement écornée.
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25/11/2008
non aux scanners dans les aéroports
L'ABANDON DES SCANNERS CORPORELS, UNE BONNE NOUVELLE POUR LE CITOYEN EUROPÉEN
En décidant de ne pas avoir recours aux scanners corporels pour contrôler les passagers dans les aéroports de l'UE, la Commission européenne a pris une sage décision.
Nous étions totalement opposés à cette mesure dégradante et peu respectueuse de la dignité humaine.
Cette décision parait d'autant plus justifiée que nous n'étions pas certains des effets de ces machines sur la santé.
Il était disproportionné de soumettre tous les passagers aériens à ce type de contrôles au nom de la lutte contre le terrorisme.
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24/11/2008
l'euro a aidé à faire face à la crise
L'EURO: UN SUCCÈS SUR LEQUEL CONSTRUIRE
Sans l'euro, l'impact de la crise financière sur l'économie européenne aurait été bien pire qu'il n'est aujourd'hui. Les pays européens qui sont en dehors de la zone euro souffrent bien plus de la crise des marchés financiers que ceux qui ont rejoint la monnaie unique.
Devant ce constat, les eurodéputés socialistes tirent un bilan très positif de la création de l'euro dix ans après son lancement.
L'euro est devenu la deuxième monnaie de réserve du monde derrière le dollar et est la monnaie commune de 16 pays de l'Union européenne.
L'euro est notre plus grand capital, notre meilleur investissement.
L'euro est un succès, c'est indéniable. Il a donné des signes de résistance et de solidité pendant les périodes de fortes turbulences que nous venons de connaître.
L'euro n'a pas permis le développement d'une croissance économique suffisamment robuste et les disparités sociales et régionales se sont accentuées dans la zone euro.
Il est grand temps que les ministres des Finances de la zone euro fassent usage de toutes les dispositions du traité de l'UE pour que la politique économique soit une question d'intérêt commun. La crise financière rend encore plus urgent une meilleure coordination des politiques économiques nationales.
Comme l'a reconnu le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker hier devant le Parlement européen, les gouvernements de la zone euro doivent consulter leurs partenaires européens avant d'adopter leurs plans de relance économique.
Les Etats membres doivent ajuster leurs plans nationaux de réforme afin de tenir compte des prévisions de croissance plus pessimistes adoptées récemment par la Commission européenne. La Commission européenne devrait examiner des initiatives européennes telles que la possibilité de créer des obligations européennes.
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