Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/10/2008

la crise couvait

CRISE FINANCIÉRE:  NOUS SOMMES FACE Á DES ÉVÉNEMENTS QUE L'ON AURAIT PU ANTICIPER IL Y A LONGTEMPS

 

La Présidence française et la Commission européenne n'ont pas anticipé l'ampleur de la crise financière alors que tous les signaux d'alerte étaient au rouge avant l'été.

 

On a l'impression d'un Sommet de panique, à un moment de tensions extrêmes sur les marchés alors que tous les signaux étaient là et que l'on aurait pu l'organiser de manière plus sereine.

 

 Nicolas Sarkozy avait refusé d'inscrire les questions financières parmi les priorités de sa présidence de l'UE.

 

A côté des enjeux défense, bilan de la PAC, paquet énergie/climat, ces questions n'échapperaient pas à une priorité d'agenda. Il est rattrapé par la réalité des marchés financiers plutôt que de l'avoir anticipé.

 

Les participants au Sommet ont tourné le dos à la valeur ajoutée d'une coordination européenne.

Quel est le sens d'une réunion des membres européens du G-8 à la veille d'une rencontre des ministres des Finances de l'UE ?

 

On a l'impression du chacun pour soi mais au moins ils en ont parlé!

 

Je ne vois pas dans ces conclusions ce qui permettra aux Européens d'avoir une expression coordonnée et concertée dans la perspective d'un prochain G-8.

 

Nous devons changer d'approche libérale qui consiste à penser que "le marché est la solution à tous nos problèmes".

 

Le marché est un outil important mais qui doit suivre un certain nombre de règles pour bien fonctionner, des règles de transparence et comptables. Le marché ne peut pas survivre sans ces règles, c'est une leçon à tirer de cette crise.

 

Face à cette crise,  L'Europe doit avoir une approche coordonnée sur la scène internationale.

 

Les Socialistes européens sont à l'initiative de nombreuses propositions pour améliorer la transparence, la surveillance et la stabilité des marchés financiers.

 

06/10/2008

La Géorgie et l'OTAN

La Géorgie est un partenaire de l'OTAN.

Les signaux d'alerte de la crise de cet été ont peut-être été sous estimés en raison de la polarisation de l'attention sur la situation en Irak et en Afghanistan ?

L'OTAN est unie concernant la situation en Géorgie. Elle lui apporte son aide en matière de communication, de sécurité, de déminage, de défense contre les cyber attaques, d'aide humanitaire et  d'aide aux réformes.

La coordination entre l'OTAN et l'UE est indispensable.

 

C'est une bonne chose que les "concepts de sécurité" de l'OTAN et de l'UE soient revus de façon parallèle.

 

La commission internationale d'enquête sur les évènements du mois d'août est demandée par la Géorgie. Il serait utile que la Russie l'accepte,  enfin, et que la transparence soit assurée.

 

Pour un retour des réfugiés, il faut des forces de maintien de la paix. Et il est impossible de mettre en place des forces de maintien de la paix sans consensus.

Dans un premier temps il faut voir comment se mettent en place les missions d'observation, puis suivre les négociations prévues à Genève en octobre.

 

Les ministres décideront en décembre de l'éventuelle adhésion de la Géorgie au "Plan d'action" menant à l'adhésion. Une plus grande intégration de la Géorgie dans l'OTAN permettrait plus de leviers pour éviter des décisions inadéquates, en particulier avec des relations plus suivies avec les ministres géorgiens des affaires étrangères et de la défense.

Il n'y aura pas d'intégration de l'armée géorgienne dans l'OTAN sans intégration de l'Etat géorgien dans le système démocratique et l'établissement d'un Etat de droit.

 

Pour que l'article 5 du Traité de Washington de 1945 reste crédible (riposte en cas d'agression contre un Etat membre de l'Alliance), il faut que les capacités politiques et militaires de le mettre en œuvre soient crédibles.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, défense, géorgie, otan

02/10/2008

Pour une réforme urgente et profonde du système financier

UNE REFONTE DU SYSTEME FINANCIER INTERNATIONAL EST NECESSAIRE"

 

Alors que la crise financière s'étend à l'Europe, il est urgent d'entreprendre une réforme urgente et profonde du système financier mondial.

 

La crise a gagné l'Europe. Nos citoyens sont inquiets pour leurs économies et leur épargne, le financement de leur retraite. Les dirigeants européens doivent prendre des mesures pour assainir le système financier mondial  et prévenir d'autres crises.

 

Cette crise confirme les excès et dérives du capitalisme casino qui ne répond qu'à une seule logique, l'appât du gain. C'est aussi la faillite d'un capitalisme sauvage qui n'investit plus dans les entreprises et la création d'emplois mais se contente de façon incontrôlée de faire de l'argent avec de l'argent.  

 

Cette dérégulation totale des marchés financiers n'est plus tolérable. Faisons tout de suite ce qui est nécessaire pour éviter qu'elle ne menace l'industrie européenne et nos systèmes de protection sociale.

 

La solution ne peut s'appuyer uniquement sur la "nationalisation" des pertes alors que les profits, eux, seraient dans la poche des spéculateurs. Nos citoyens ne comprendraient pas qu'on leur présente la facture.

 

Nous avons besoin d'une nouvelle architecture du système financier mondial.

 

L'Europe doit  mettre en place des gendarmes pour réguler nos marchés financiers et le rôle de la banque centrale européenne dans l'architecture de la supervision doit être renforcé. On ne peut pas demander à la BCE d'être prêteur de dernier ressort et refuser qu'elle ait une vue d'ensemble sur les comptes des banques.

 

Si l'UE veut se prémunir contre de nouvelles crises, elle doit aussi - à défaut d'un budget d'intervention - se doter d'un système de dépôt de garanties.

 

 Seul un superviseur européen intégré, sur le modèle du système européen de banques centrales, représentant l'intérêt de la zone euro, serait audible. Cela nous permettrait de discuter d'égal à égal avec les Etats-Unis,

 

Nous avons en outre besoin de renforcer la régulation des agences de notations de crédit. Nous attendons enfin une proposition de la Commission européenne. Un an après les premières secousses de la crise, il est grand temps d'agir.

01/10/2008

Réagir, enfin, à la crise financière

Les socialistes sont partisans du marché, mais ils savent que, sur un marché, il y a des acteurs honnêtes, mais il y a aussi des voleurs et que donc il y a besoin de gendarmes.

 Il est étonnant de constater que, quand on cherche à mettre en place des gendarmes modernes pour réguler des voleurs modernes, eh bien tout d'un coup, on est accusé d'archaïsme.

Nous avons besoin d'une supervision et d'une régulation modernes. Et pour cela, il n'y a pas trop de risques que nous nous précipitions en adoptant une législation inadaptée, étant donné que nous sommes déjà plus d'un an après le déclenchement de la crise, et nous n'avons pourtant toujours pas de proposition concrète, ni du gouvernement français, ni des instances européennes.

 

Le Président de la République française annonce une initiative: il dénonce lesresponsables et va réunir tout le monde autour de la table pour discuter. Mais de quoi va-t-il discuter?

Reprendre la feuille de route qui a déjà été définie par le Forum de stabilité financière et que personne ne sait mettre en oeuvre parce que, dans le Forum de stabilité financière il n'y a pas les autorités pour mettre en oeuvre cette feuille de route?

Il est indispensable de mettre en place un système d'alerte précoce et  de "renforcer le bras armé de l'Europe" en matière de régulation et de supervision des marchés financiers.

 

29/09/2008

Protéger la vie privée

LE PARLEMENT EUROPEEN PRÔNE UNE MEILLEURE PROTECTION DE LA VIE PRIVEE DES CITOYENS

 

Les eurodéputés se sont prononcés sur une décision-cadre de l'UE concernant l'utilisation des données personnelles dans le cadre d'enquêtes policières ou judiciaires internationales.  

 

Le Parlement européen demande que l'utilisation des données sensibles - origine ethnique, orientation sexuelle, santé, convictions religieuses ou politiques - soit interdite et que ces données ne soient traitées par la police qu'à titre exceptionnel et leur utilisation soit strictement encadrée.

 

Aux yeux de ce Parlement, l'accord politique du Conseil représente le plus petit dénominateur commun s'agissant de la protection des données de nos citoyens.

 

Nous redoutons que des informations concernant la vie privée des gens puissent être transférées vers des pays tiers sans que l'on sache très bien comment elles seront utilisées et si elles seront protégées comme dans nos Etats membres.

 

Dans sa résolution, l'Assemblée européenne recommande notamment qu'une autorité indépendante puisse s'assurer du niveau de protection des données personnelles dans les pays tiers.

 

Les eurodéputés estiment en outre que la législation de l'UE devrait s'appliquer aux données circulant à l'intérieur des Etats membres.

 

Cette décision-cadre va combler un vide juridique en Europe.

 

Il est clair que si nous avions eu le Traité de Lisbonne, ce Parlement aurait pu faire entendre sa voix auprès du Conseil.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : europe, vie privée