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15/10/2008

Non au dumping social, oui à la sécurité routière

Tous les chauffeurs routiers doivent être logés à la même enseigne

 

A l'initiative des Socialistes européens, le Parlement européen demande que tous les chauffeurs routiers soient traités sur un pied d'égalité s'agissant de l'aménagement de leur temps de travail.

 

On ne peut plus tolérer que les heures de chargement et de déchargement des camions ne soient pas comptabilisées dans le temps de travail comme c'est le cas pour les routiers indépendants.

 

Une réglementation européenne datant de 2002 aménage le temps de travail des chauffeurs routiers qui sont salariés de leur entreprise. Elle ne protège pas en revanche les transporteurs routiers indépendants. Ces derniers sont exclus de cette législation jusqu'au 23 mars 2009.

 

En maintenant cette différence de traitement entre chauffeurs routiers, l'Europe ouvre la porte au dumping social. Les entreprises seront tentées de recourir de plus en plus à de faux indépendants.

 

Nous avons besoin dans le transport routier de règles claires sur le temps de travail, de procédures de contrôle et de sanctions efficaces afin d'assurer la sécurité de nos citoyens sur nos routes.

 

14/10/2008

Besoin de symboles

Les symboles de l'UE sont notre fierté d'être Européens

 

Le drapeau représenté par un cercle de douze étoiles sur fond bleu, l'hymne tiré de l'ode à la Joie de Ludwig van Beethoven, la devise "unie dans la diversité"  et la journée de l'Europe le 9 mai sont depuis des années les symboles de l'UE.

 

Le Parlement européen a décidé de modifier son règlement intérieur pour officialiser leur utilisation dans ses activités.

 

Cette décision représente un message politique fort à l'adresse de nos citoyens.

 

Suite au rejet du projet de Constitution européenne en France et aux Pays-Bas, les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont décidé de supprimer ces symboles du Traité de Lisbonne.

 

Ces symboles ne sont pas morts. Pour une majorité de nos pays, ils représentent l'appartenance commune des citoyens à l'Union européenne.

 

Ils définissent ce que nous sommes, ce que nous aspirons à devenir. Ils incarnent notre fierté d'être Européens et les valeurs communes que nous partageons.

 

Ces symboles nous unissent plus qu'ils ne nous divisent.

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

09/10/2008

un monde sans frontières ?

L'obsession des frontières

 

Michel Foucher

 

Editions Perrin

 

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la "mondialisation", la "globalisation", n'ont pas effacé les frontières.

Au contraire : l'éclatement de l'URSS et de la Yougoslavie ont multiplié les frontières, internationalement reconnues, ou non. L'Abkhazie, l'Ossétie, le Kosovo nous montrent l'actualité de la question. Sans parler de toutes ces Nations sans Etat !

En Europe, le continent le plus morcelé de la planète, la moitié des frontières datent d'après 1945 et le quart sont postérieures à 1990.

"La frontière est d'autant plus instrumentalisée que l'Etat est récent et manque de cohésion interne". "La limite sert de lieu métaphorique à l'identité nationale".

D'autant plus que "l'accès à l'indépendance doit se payer d'une acceptation préalable de limites préexistantes".

"L'instrumentalisation des frontières fait pleinement partie du dispositif de fabrication des Nations, au même titre que la réécriture de l'Histoire."

De plus, comme l'ont bien compris Poutine, et le Président géorgien, "les bruits de bottes sur les confins fabriquent de la cohésion autour du leader".

Pour trois réunifications (Allemagne, Vietnam et Yémen), combien de kilomètres de nouvelles frontières ?

Les conflits "gelés" risquent à tout moment de ne plus l'être, puisqu'il n'y a plus de guerre "froide".

Jamais on a autant délimité, clôturé des "frontières", surtout quand elles n'en sont pas,  en profitant des toutes les possibilités de l'électronique (USA, Israël, Chypre, Ulster,  Cachemire, Sahara occidental, Koweït, Bengale, Botswana, etc.).

Les frontières cessent souvent d'être les lieux de rencontres et d'échanges qu'elles étaient dans l'Histoire, pour devenir des coupures, des lignes de confrontation,  comme autant de "rideaux de fer".

"Les frontières se sont transformées en membranes asymétriques autorisant la sortie, mais protégeant l'entrée". Mais "la clôture est d'abord un message politique à usage interne", "au prix d'un amalgame entre migration illégale, criminalité et risques terroristes".

 

"L'homme moderne paie sa liberté d'aller et venir d'une surveillance accrue".

 

Faisant le tour du globe, n'oubliant aucun continent, aucune île, l'auteur, géographe et diplomate, Directeur du "Centre d'analyses et de prévisions" du ministère des affaires étrangères montre les réalités frontalières concrètes,  pour étayer ses analyses.

 

Le livre se termine par différents scenarii possibles pour l'Union européenne de demain, car "nous ne pouvons pas dire où se situent les frontières de l'Europe" :

- L'Union européenne n'ayant "rien de mieux à offrir qu'elle même", tous les conflits débouchent sur des promesses de futures adhésions. "On voit mal comment l'intégration à l'Union règlera, comme par miracle, des questions nationales", mais "la valeur européenne essentielle est la résolution négociée et démocratique des différends".

- "Chaque Etat membre estime bénéfique de faciliter l'intégration de son voisin immédiat". Il faudra alors intensifier "les transferts en direction des périphéries les moins développées, de manière à réduire les écarts".

- "Pour le Caucase du Sud, le nouvel argument en faveur de l'adhésion est d'assurer la sécurité des approvisionnements énergétiques".

 

Le "Conseil de l'Europe", Russie comprise, compte 46 membres. N'y sont pas les Etats non encore reconnus à l'ONU, comme le Kosovo. Sans parler de l'Ossétie, de l'Abkhazie, de la Transnistrie...

 

08/10/2008

citoyens européens ?

Les Français et la citoyenneté européenne

 

Intéressants résultats d'un sondage TNS Sofres : 81% des Français se voient comme des citoyens européens. 38% souvent ou très souvent.

Ce sentiment est plus fort dans les catégories les plus aisées et surtout chez celles et ceux qui sont engagé(e)s dans la société par l'appartenance à une association, à un syndicat, à un parti.

Ce qui est très curieux (inquiétant ?), c'est que les jeunes sont beaucoup moins nombreux que la moyenne à partager ce sentiment.

 

L'euro est le signe le plus tangible de l'existence de l'Europe (54%), loin devant le drapeau européen (15%) et le Parlement européen (12%).

Ce qui tendrait à prouver que l'Europe est d'abord considérée comme une entité économique, un "marché commun", comme on disait il y a cinquante ans. La preuve que peu de progrès ont été faits dans les autres domaines. Mais ce qui est curieux,  puisque certains Etats sont membres de l'Union européenne sans avoir adopté l'Euro.

 

Les citoyens européens connaissent mal leurs droits civiques : s'ils habitent dans un autre pays de l'Union européenne, seuls 58% des Français savent qu'ils peuvent y voter aux élections européennes et 48% savent qu'ils peuvent voter aux élections municipales de leur lieu de résidence.

 

L'élection d'un "Président de l'Europe", au suffrage universel direct, comme nous élisons le Président de la République française, serait susceptible de renforcer le sentiment de citoyenneté européenne pour 54% des Français, plus que l'adoption de programmes scolaires européens (32%) et la mise en place d'une défense européenne commune et indépendante (26%) et bien plus que de payer un impôt européen (14%).

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, citoyenneté

07/10/2008

pour un travail décent

LES SOCIALISTES EUROPÉENS SOLIDAIRES DE LA JOURNÉE MONDIALE POUR LE TRAVAIL DÉCENT

 

A l'appel des syndicats, une grande journée de manifestation est organisée le 7 octobre dans plusieurs villes européennes dans le but de promouvoir le travail décent dans le monde.

 

La crise financière actuelle inspirée par une spéculation incontrôlée s'ajoute à la perte de pouvoir d'achat de nos citoyens.

 

Face aux dérives d'une mondialisation effrénée, il est grand temps que le monde du travail s'organise pour réclamer des emplois qui respectent la dignité humaine.

 

Dans ce contexte, les socialistes européens poursuivront le combat afin d'obtenir une législation européenne qui limite strictement le temps de travail des citoyens européens. Il s'agit, à nos yeux, d'une mesure cruciale pour la sécurité et la santé des travailleurs.

 

Les eurodéputés socialistes ont  par ailleurs soutenu en septembre, le vote d'une résolution du Parlement européen, qui appelle à faire du travail décent, un objectif prioritaire de toutes les politiques de l'Union.

 

En particulier, les Socialistes militent pour que l'UE exige des pays avec lesquels elle conclut des accords commerciaux et des candidats à l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de respecter les normes internationales du travail.

 

Plusieurs députés du Groupe socialiste participeront aux différents événements de la journée.

10:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe