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09/10/2019

Faussaire et photographe

Adolfo Kaminsky,

faussaire et photographe

Musée d'art et d'histoire du judaïsme

Hôtel de Saint-Aignan (Paris, le Marais)

jusqu'au 8 décembre

 

Etant Juif pendant la dernière guerre mondiale, Adolfo, apprenti imprimeur,  a utilisé son talent pour faire de faux papiers, parfaitement crédibles.

Après la guerre, Adolfo devient photographe. Mais il continue à faire bénéficier de son don, au profit de citoyens d'Europe de l'Est, en particulier russes, puis, pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie, où il était professeur de photographie, le réseau du philosophe Francis Jeanson de soutien au FLN.

La musée d'art et d'histoire du judaïsme, dans le superbe hôtel de Saint-Aignan, qui vaut la visite pour lui seul, offre une exposition double : d'une part le matériel du faussaire, d'autre part une exposition de photos en noir et blanc, dans la lignée de Willy Ronis. Des photos du Paris populaire de l'après-guerre, des photos d'usines, des photos d'Algérie.

 

 

17:35 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, judaïsme

17/09/2019

Le choc des photos

Visa pour l'image

31e Festival international de photojournalisme

Perpignan

 

Les photojournalistes sont des photographes exceptionnels. Ils sont également journalistes, vivant de la vente de leurs photos aux médias. "Visa pour l'image" écarte les photos des paparazzi pour se concentrer sur les images qui ont du sens. Il y a les photos de l'actualité, ainsi que les photos de reportages à plus long terme.

Par exemple une exposition sur la mortalité maternelle qui ne laisse pas indifférent, même les hommes.

Certaines expositions retracent le travail d'un photojournaliste sur le long terme, comme "50 ans sur le front", 50 ans de couverture de conflits par Patrick Chauvel, et le "journal d'un photographe" d'Alain Keller.

Concernant l'actualité : "la caravane" des migrants latino-américains vers la frontière des USA, les "gilets jaunes", les Syriens bombardés par l'aviation russe (Visa d'or de la Croix Rouge), ainsi que "la fin du Califat",  le Venezuela, la Libye, le Cachemire et bien entendu le Yémen.

La faune n'est pas oubliée : les "rangers" qui luttent contre le braconnage, l'agonie du lac Victoria, "la face cachée du tourisme de la faune."

Un mot pour signaler "In God we trust", exposition au coeur des excentricités des "Eglises" aux USA. J'ai  remarqué en particulier cette Eglise où les fidèles assistent à la messe en restant dans leur voiture, comme dans les cinémas en plein air d'autrefois, et cette Eglise pour nudistes dont le photographe souligne le surpoids.

 

15:29 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, expo

06/09/2019

50 ans, 50 expos

Les rencontres de la photographie

50ème anniversaire

Arles

jusqu'au 22 septembre

 

En Arles, il y a les expositions de photos, et il y a les lieux où elles sont montrées.

Cinquante expositions, cela implique une diversité, un foisonnement sans pareil.

Impossible de tout voir en une journée en prenant le temps de flâner un peu dans les rues de la ville.

Ne pas manquer d'aller à l'abbaye de Montmajour qui mérite une visite même sans exposition.

Malheureusement, de plus en plus d'expositions se terminent le 26 août. Dommage pour celles et ceux qui attendent la baisse des températures...

Comme chaque année,  je suis parti bien décidé à revenir l'année prochaine, et à y passer plus de temps.

 

 

16:51 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos

10/04/2019

Henri Cartier Bresson...et plus encore !

Henri Cartier-Bresson en France

1926/1938

et

Museum of the Revolution

Fondation Henri Cartier-Bresson

79  rue des Archives, Paris

jusqu'au 2 juin

 

Henri Cartier-Bresson a d'abord été peintre. Cette formation a renforcé son goût pour la composition et la géométrie.

"Les premières photos que j'ai vues sont celles d'Atget".

En 1931, il décide d'abandonner l'idée de peindre pour se consacrer à la photographie.

Il contribue à l'émergence de la photographie documentaire et sociale, critiquant le formalisme bourgeois. Le Front populaire de 1936 lui donnera l'occasion de prendre des photos parmi les plus connues de son travail.

"Le Leica est pour moi un carnet de dessins, un divan de psychanalyste, une mitraillette, un gros baiser bien chaud, un électro-aimant, un mémoire, un miroir de la mémoire."

 

La Fondation présente également les photos de Guy Tillim, photographe sud-africain travaillant pour le presse locale et étrangère, pour l'AFP et Reuters.

Les photos présentées résultent de ses déambulations dans les rues des grandes villes africaines.

La série tire son nom du Museum of the Revolution de Maputo, capitale du Mozambique.

 

11/01/2019

Politiques du visible

Dorothea Lange

Jeu de Paume de Paris

Jusqu'au 27 janvier

 

Les photos de Dorothea Lange sont connues en France pour leur réalisme social. Portraitiste de studio, elle a photographié de façon poignante les visages de ces migrants, venus du Mexique ou de l'intérieur des USA pendant la grande dépression qui a suivi la crise de 1929.

Ses photos des familles nippo-américaines internées après l'attaque de Pearl-Harbour et jusqu'à la capitulation du Japon sont exposées pour la première fois en France. La tragédie de ces 10.000 Américains d'origine japonaise nous était connu par le film d'Alan Parker "Bienvenue au Paradis.". Les photos de Dorothée Lange sont poignantes.

Les photos de cette exposition ont été prêtées par l'Oakland Museum of California. Elles couvrent la période 1933/1957.

 

08:53 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos