12/05/2023
50 ans de photos de Libération
50 ans dans l'oeil de Libé
de Lionel Charrier et Charlotte Rotman
éditions du Seuil
1973. Il y a 50 ans. La naissance de Libé. Ma première candidature à des élections législatives. Ce gros album n'évoque pas ces élections. Je lis Libé. Pas seulement Libé mais aussi Le Monde. Mais à l'époque Le Monde est encore très réticent à l'égard des photos.
Plus de 300 pages de photos regroupées par décennies. Des photos en Une et aussi les photos portraits en dernière page.
A l'intérieur, des photos d'actualité qui font mieux qu'illustrer les articles car ce sont souvent des photos "choc" qui parlent d'elles mêmes.
Beaucoup de photos de guerre, ou des conséquences de ces guerres.
Des photos d'artistes, en particulier le Festival de Cannes.
Et Libé ne serait pas Libé sans photos politiques. Avec les grands moments de la gauche. Les victoires de Mitterrand, de Jospin, d'Hollande. Mais aussi des photos de défaites amères...
Pour les gens de ma génération, la rétrospective d'une vie, même si celle-ci n'est pas encore terminée...
08:29 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos
21/03/2023
La surface et la chair
La surface et la chair
Madame D'Ora
Vienne - Paris 1907 - 1957
Pavillon populaire Montpellier
jusqu'au 16 avril
Dora Kalimus a commencé sa carrière de photographe en ouvrant un studio de portraits à Vienne. Portraits de la haute société dont elle rend les membres "élégants et expressifs".
En 1924 elle part s'installer à Paris et se spécialise dans la photographie de mode. Joséphine Baker et Coco Chanel sont ses clientes. Elle travaille pour les magazines de mode de l'époque, en particulier "L'Officiel de la couture et de la mode de Paris".
En 1942, parce qu'elle est Juive, après la rafle du "Vel' d'Hiv", elle fuit en Ardèche.
Après guerre elle délaisse la mode et les modèles bourgeois pour photographier les gens dans leur cadre e vie et vsisite les camps de réfugiés autrichiens.
En dix séquences l'exposition retrace cet itinéraire.
15:54 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos
21/12/2022
la photographie en France 1968 - 1989
Métamorphose
Montpellier
pavillon populaire
jusqu'au 15 janvier
De mai 68 à la chute du mur de Berlin, 73 photographies exposées qui se veulent "le grand médium du réel".
Que des photographes français dont Gilles Caron "qui déplace le métier de reporters de guerre vers le reportage du quotidien." et Raymond Depardon qui photographie les pensionnaires d'un institut psychiatrique italien ainsi que Sophie Ristelhueber qui présente des photos de Beyrouth en ruines.
L'exposition est découpée en thèmes : "nouvelles écritures" (et nouveaux regards), "corps en liberté", "présence des choses", "viv(r)e la crise", "paysages contemporains" et "espace de l'image".
11:44 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos
15/12/2022
naissance et vie de l'agence Magnum
Magnum
Génération (s)
Scénario : J.D. Morvan
Dessin : Arnaud Locquet, Scietronc, Raphaël Ortiz
Couleur : Hiroyuki Ooshima
Plus de 200 pages de BD et de Photos pour ce gros livre qui pourrait être une bonne idée de cadeau de Noël.
"Capa, Chim, Cartier-Bresson, Rodger : la première génération Magnum !"
"Quatre amis, quatre génies, quatre photographes s'admirant mutuellement, chacun impressionné par le travail des trois autres, sans aucune rivalité ni jalousie."
"La première génération aspirait à faire émerger la suivante, à permettre à de nouveaux talents de vivre de leurs photographies. Mission accomplie !" "tous unis dans un même élan : vous montrer ce que vous ne pourriez pas voir sans eux."
Ce sont des "photo-reporters" qui prennent souvent des risques pour "couvrir" des guerres.
"être trop enthousiastes pour aller à la guerre, c'est prendre le risque d'en revenir les pieds devant"
Tel sera le destin de Robert Capa, tué en cherchant le meilleur angle de prise de vue pendant la guerre d'Indochine. "il est de tous les conflits du côté des opprimés et prend tous les risques pour montrer aux spectateurs du monde entier ce qu'ils auraient préféré ne pas voir."
08:34 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, photos
28/11/2022
Brassaï de la nuit, cueilleur de vie
Brassaï
100 photo pour la liberté de la presse
Gyula Halàsz devient Brasssaï en hommage à sa ville natale, Brasso, pour signer ses premières images.
Il arrive à Paris en 1924 et Montparnasse devient son quartier général. Il y rencontre de nombreux artistes, en particulier Salvador Dali et Picasso.
En 1949, après son mariage avec une Tarbaise, il devient Français.
"Si on associe la pratique de la photographie à la lumière et donc au jour, Brassaï relève un défi technique majeur, en l'absence de luminosité, en travaillant sur des temps de pose longs.Les éclairages et les enseignes lumineuses de la ville sont ses meilleurs alliés." "Dans la nuit, Brassaï traque les enseignes lumineuses qui dessinent son sujet".
Pour lui, la nuit révèle plus qu'elle ne dissimule. "La nuit suggère, elle ne montre pas".
On a associé à Brassaï les mots "surréalisme", "fantastique social", réalisme poétique", "réalisme magique".
"Tout peut devenir banal, tout peut devenir merveilleux ! Qu'est-ce que le banal sinon le merveilleux déchu par l'habitude ?"
Bercé par Goethe et nourri par Proust, il est attiré par "une humanité souvent considéré comme déclassée". Il trouve dans le Paris interlope des années 30, "une poésie visuelle". "On ne nait pas prostituée, on le devient".
En 1957, à Nex-Yorl, Brassaï s'essaie pour la première fois à la couleur.
07:53 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos