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07/02/2016

Photographies de la collection Contretype

Bruxelles à l'infini

Centre Wallonie-Bruxelles de Paris

Face au Centre Pompidou

 

Des photographes venus de différents pays, en résidence à Bruxelles, prennent des photos de Bruxelles, mais pas que...

En couleurs ou en noir et blanc, de différents styles.

Le livre contient beaucoup plus de photos que l'exposition qui laisse un goût de trop peu !

 

14:12 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos

06/02/2016

Thomas Dutronc en tournée dans le sud

Thomas Dutronc en tournée dans le  sud, de Bordeaux à Monaco. Deux heures de swing déchaîné !

 La Grande Motte, patrie de Manitas de Plata, récemment disparu, a fait un triomphe à son jazz manouche.

Non seulement Thomas est un excellent guitariste, mais il est entouré de deux autres guitaristes de grand talent, surtout dans le style flamenco.

Il entame le concert avec le poème d'Aragon "Est-ce ainsi que les hommes vivent ?", autrefois chanté par Léo Ferré. Il est excellent également dans sa version speed du "Temps de Yé-Yé" de Gainsbourg.

Difficile de réfréner l'envie de danser...

  Difficile également d'oublier ses parents tant il ressemble à son père, à qui une chanson est dédiée.

 

15:08 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mujsique, jazz, dutronc

01/02/2016

La Tchécoslovaquie, enjeu de la diplomatie américaine

L'ami américain

Justine Faure

éditions Tallandier

 

Ce livre est un condensé de la thèse de doctorat de Justine Faure qui enseigne à Sciences-Po Strasbourg. Travail pour lequel elle a obtenu le "Prix Duroselle".

Elle démontre les distorsions entre les discours et l'action, surtout de la part des Républicains, malgré leur surenchère verbale anti-communiste sur les Démocrates.

"Le rideau de fer tomba en Europe en février 1948, lorsque les communistes prirent le pouvoir à Prague.""L'Allemagne fut le principal pays d'accueil des réfugiés."

 "La région ne fut jamais prioritaire pour les Etats-Unis." "L'impression d'activisme américain en Europe centrale et orientale ne s'appuyait sur aucun acte concret."" La politique de déstabilisation du bloc soviétique menée après 1948 ne gêna Moscou que dans une faible mesure."

Après 1955 , avec la "coexistence pacifique", "glissement des ambitions soviétiques vers les pays en voie de développement." "L'Europe de l'Est disparut alors des préoccupations américaines." La priorité était alors de "dresser une sorte de cordon sanitaire antisoviétique en Asie, en Afrique et en Amérique latine." "L'Europe n'est plus le terrain où le combat se livre (Président JF Kennedy). La Tchécoslovaquie devient alors "le fer de lance de l'offensive communiste dans le tiers-monde."

"Alors que les USA s'enlisaient toujours plus au Vietnam, la poursuite de la bonne entente avec l'URSS était un objectif essentiel." "Les experts américains sous-estimèrent régulièrement la violence des forces de changement en Europe de l'Est." "Les mouvements hostiles à l'URSS en Europe de l'Est étaient perçus comme une gêne dans la conduite de la normalisation des relations américano-soviétiques.""Brejnev savait qu'il ne risquait pas de représailles. La prudence américaine se transforma en passivité." Michel Debré qualifia d'"accident de parcours de la détente" l'insurrection de Prague de 1968.

La politique russe actuelle en Ukraine et en Georgie se comprend mieux à l'aune de celle de 45 : "l'extension de la zone d'influence russe comme un moyen de protéger l'intégrité territoriale d'un pays aux frontières vulnérables."

"En 1946, les Soviétiques cherchaient réellement à envahir la Turquie."

Et, déjà, les Etats- Unis considéraient qu'ils devaient "assumer la direction morale du monde."

 

 

28/01/2016

Limassol

Le poète de Gaza

Yishaï Saris

Grand prix de littérature policière

éditions "Actes Sud" et Babel noir poche n°75

 

Un agent des "services" israéliens,  spécialisé dans la mise en échec des attentats suicide,  se voit confier la mission d'attirer un vieux poète de Gaza à Limassol (d'où le titre de la version originale) afin de supprimer son fils, chef d'un réseau de terroriste.

Yishaï Sarid est le fils de Yossi Sarid, récemment décédé. Il était leader du Meretz, parti politique de centre gauche, animateur du mouvement "La paix maintenant". La preuve que tous les Israéliens ne soutiennent pas la politique expansionniste et belliqueuse de l'actuel gouvernement du Likoud et ses alliés religieux. A chaque élection je regrette que ce parti n'obtienne pas plus de suffrages. A l'époque où j'étais Secrétaire général du Parti Socialiste Européen, j'avais été invité à prendre la parole à son congrès. Afin de préparer mon intervention,  j'avais lu attentivement les statuts du parti et sa déclaration de principes. Que du bonheur ! Un vrai parti laïc voulant la paix. "Un jour toutes ces barrières tomberont et nous vivrons tous ensemble", tout en dénonçant "l'accroissement exponentiel du nombre de Juifs qui s'installent dans les vieilles bâtisses arabes de Jérusalem". Après le congrès les assistants de Yossi Sarid m'avait organisé un voyage à Gaza. A l'époque,  le Hamas ne gouvernait pas Gaza, mais déposait des bombes dans les cinémas pour les obliger à fermer.

Tout cela pour dire que Yishaï, dans la ligne de son père soulève la question du fonctionnement de l'Etat israélien et de ses services de sécurité, la question de la coexistence entre Israéliens et Palestiniens, le problème de la lutte contre le terrorisme, y compris en utilisant la torture. 

 

"ça n'arrête pas de construire chez vous. Le même pays, la même terre, le même sable. Vous avez tout et nous rien." "La haine a pris possession de tous nos enfants."

"Le plus important dans l'écriture, c'est de ne pas désespérer. Comme en amour."

"Le seul remède que le genre humain a trouvé pour soulager ses angoisses. La foi."

"La capacité d'émerveillement nous accompagne apparemment jusqu'à la tombe"

"En bon talmudiste, il aimait questionner l'évidence".

 

15:38 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, polar

27/01/2016

Pierre Mauroy

L'autre force tranquille

Raymond Kakovitch

éditions Riveneuve

 

François Mitterrand et Michel Rocard ont été les figures dominantes de la Gauche, au moins pour les gens de ma génération.

Eveillé à la politique par la candidature de François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1965, j'ai donc demandé mon adhésion à la FGDS. C'était il y a 50 ans...

En 1969, j'ai soutenu la candidature de Michel Rocard, et adhéré au PSU, jusqu'à notre adhésion au PS.

Au congrès de Metz j'ai rejoint celui qui réclamait avec force la synthèse entre les deux gauches. A l'époque j'étais secrétaire national des cheminots socialistes et j'expliquais mon engagement pour Pierre Mauroy avec l'image suivante : "si vous placez deux locomotives en tête d'un train, leurs puissances vont s'ajouter ; si elles tirent chacune de leur coté, cela sera la catastrophe". Nous n'avons pas fait un bon score au congrès, mais cette sagesse a finalement prévalu...et Pierre Mauroy est devenu Premier ministre ("modération et responsabilité, lucidité et réalisme").

Je lui suis largement redevable d'être entré au groupe socialiste du Parlement européen, d'être devenu Secrétaire général-adjoint puis Secrétaire général du Parti Socialiste Européen. Pierre Mauroy était un Européen convaincu, et convainquant. 

J'étais donc proche de lui, et mêlé à ses batailles politiques. En particulier dans la compétition disputée pour devenir Premier secrétaire du PS. Et surtout quand il a présidé l'Internationale socialiste. Nous sommes allés ensemble à Sarajevo, protégés par les casques bleus de l'ONU.

Pierre Mauroy ayant signé de nombreux livres, celui de Raymond Krakovitch n'apprend pas grand chose aux lecteurs. Mais je trouve bon qu'il rappelle l'action de Pierre Mauroy, et son extraordinaire activité : créateur des clubs Léo Lagrange, fondateur de la Fondation Jean Jaurès, Président de la Fédération des élus socialistes,  Président de la Fédération Mondiale des Villes jumelées. Et surtout un maire visionnaire. J'ai vu la belle rénovation du vieux Lille.  J'ai vécu de près, et pas forcément très bien, sa décision de faire venir Martine Aubry... Au total : plus de 60 ans de responsabilités politiques.

 

"Il y a entre lui et moi un lien que rien n'effacera. Nous avons reconstruit ensemble le socialisme français." François Mitterrand (1980)

"J'ai rarement vu un homme aussi généreux, aussi disponible, aussi courageux" François Mitterrand (1983)

"Personne n'incarne le socialisme français mieux que Pierre Mauroy" Alain Duhamel

"Intuition politique, grande finesse, subtilité d'analyse." Lionel Jospin

"Un peu lyrique, mais les pieds sur terre. Il incarne la vraie Gauche" Raymond Barre

 

18:38 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poliique