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28/11/2011

agir contre la pauvreté

FACE À LA CRISE, IL FAUT AGIR  CONTRE LA PAUVRETÉ

 

L'Union européenne doit agir de manière énergique afin d'atténuer les effets désastreux des politiques d'austérité sur les personnes les plus vulnérables.

 

 

La pauvreté n'est pas une catastrophe naturelle ni un fléau biblique, elle est due aux mauvaises politique économiques et sociales qui détruisent l'emploi.

 

En 2010 le nombre de personnes menacées de pauvreté était de 116 millions soit plus de 20% de nos concitoyens, et 8% des Européens vivaient  dans un dénuement matériel extrême, sûrement plus aujourd'hui avec les crises.  

 

Or, l'Union européenne a pris l'engagement de réduire de 20 millions le nombre de pauvres en Europe d'ici à 2020.

 

Au fil des programmes de rigueur, l'objectif de lutte contre la pauvreté est négligé.

 

L'introduction d'un revenu minimum et le développement de services sociaux dans toute l'Europe seraient des pas importants.

 

Il ne suffit pas de surveiller la courbe de l'inflation, du déficit ou de la dette. Les Etats doivent également rendre des comptes sur l'évolution de la pauvreté.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

27/11/2011

Bedos quitte la scène

RIDEAU

 

Guy Bedos

 

 

Seulement un an et demi de moins que Jacques Chirac. "S'il joue la comédie, il faut lui donner un César !".

Guy Bedos démontre que lui, il est en pleine forme. En commençant, avec humour,  par son bilan de santé.

 

Séquence émotion pour ses adieux, après 50 ans de carrière.

Dans la salle, des spectateurs qui le suivent depuis des décennies, mais aussi des jeunes.

 

Reprises de quelques sketches anciens, un peu modifiés pour tenir compte de l'actualité.

Une actualité commentée, bien entendue, avec sa célèbre "revue de presse". Peut-être moins drôle que dans le passé. "Anti-sarkozysme primaire". Mais "y-a-t-il un sarkozysme   qui ne soit pas primaire ?". Grande sévérité, mais à un degré moindre, pour Martine. Expectative pour François Hollande que, manifestement, il connaît moins. Fillon, et les autres,  n'existent pas

 

Quelques sketches nouveaux, dont une charge contre la psychanalyse, probablement inspirée par son ami Michel Onfray, philosophe auteur d'un livre critique à l'égard de Freud.

 

Au total, une soirée agréable, comme avec un ami de longue date que l'on a plaisir à revoir, pour évoquer de vieux souvenirs de grands éclats de rire du passé.

 

Bedos sera à Paris, au Rond point des Champs Elysées, au moment des fêtes de fin d'année.

 

 

08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spectacle

26/11/2011

prix du roman d'aventures

L’Aiglon ne manque pas d’aire

Patrick Weber

Editions du Masque (poche) n°2534

Prix du roman d’aventures

 

Un jeune antiquaire parisien, en faisant l’inventaire d’une succession, découvre des documents qui prouvent que l’Aiglon, passagèrement Roi de Rome, puis Duc de Reichstadt, a eu une descendance. Il s’en suit une série d’aventures qui,  toutes,  se déroulent dans le quartier très parisien du Marais. Un petit plan du quartier eut été utile.

En écho nous avons quelques supposées confidences de celui qui aurait pu être Napoléon II.

Malheureusement le tout manque de vraisemblance.

 

« Vivant le fils de Napoléon avait été instrumentalisé par les ennemis de son père à Vienne. Mort il avait fait l’objet d’une récupération de la part  des ennemis de la France, venus cette fois de Berlin » (à propos du transfert de sa dépouille à Paris par les nazis)

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

25/11/2011

Quand les cochons auront des ailes

Le cochon de Gaza

 

De Sylvain Estibal

 

Avec Sasson Gabai

 

 

Le scénario est original : Jaffaar, petit pêcheur de Gaza, réduit à la misère par l'interdiction israélienne de s'éloigner de la  côte, ramène dans ses filets...un cochon, animal impur s'il en est. Mais il aimerait bien en tirer un peu d'argent, lui qui en manque tant. Impossible de le vendre. Mais on lui propose d'acheter son sperme...

 

C'est un film drôle, qui traite d'une situation géopolitique et humaine dramatique, qui dure depuis 1947, tout en nous divertissant.

Il y a des gags, de l'humour basé sur la dérision, tout en nous montrant les difficultés pour survivre à Gaza, dont les habitants sont coincés et ne peuvent que crier leur désespoir.  

 

Le message politique est clair, malheureusement un peu simpliste : il est toujours possible de s'entendre, comme dans les feuilletons télé brésiliens, les ressemblances entre êtres humains, et en particulier entre Juifs et Palestiniens, sont plus grandes que les différences. Un message de paix, donc.

 

"Tout est bon dans le cochon". Y compris  l'animal qui tient le rôle. Mais le film est porté par Sasson Gabai,  qui avait reçu, à juste titre, le prix du meilleur acteur du cinéma européen pour l'excellent "La visite de la fanfare".

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

24/11/2011

Face à la crise : l'exemple de l'Argentine

Rencontre avec une députée péroniste

 

 

Comment sortir de la crise de la dette ? En envoyant paître le FMI ! Et en cessant de le rembourser...

Les "Plans d'ajustement structurels" ont largement contribué au démantèlement de nombreux Etats africains.

Le "consensus de Washington",  consistant à privatiser et à réduire les dépenses de l'Etat, au point de faire perdre leur légitimité aux dirigeants de celui-ci, est partiellement abandonné.

Essayer de suivre les "recettes" des "experts" du FMI a conduit l'Argentine à la banqueroute, et ses dirigeants à la déroute.

L'Argentine a refusé le libéralisme économique et a, au contraire, renforcé les moyens de l'Etat.

Si les Etats acceptent de rembourser le FMI, au prix d'efforts sociaux énormes, et pénalisants pour les plus pauvres, c'est généralement pour pouvoir emprunter de nouveau. Si l'Argentine a pu se permettre de cesser de rembourser, c'est qu'elle a disposé de deux alliés, qui furent deux atouts, en acceptant de se substituer au FMI comme bailleurs de fonds :

-  Le Venezuela d'Hugo Chavez ;

- La Banque sud-américaine de développement.

Nous voyons bien que Madame Merckel refuse absolument que la Banque Centrale Européenne puisse jouer ce rôle au sein de l'Union européenne.

Emprunter et ne pas rembourser ne peut pas devenir un système.

Les emprunts doivent se faire pour préparer l'avenir.

L'Argentine péroniste ne s'est pas contentée de la méthode,  classique depuis le "New Deal",  de la relance par les investissements dans les grands travaux.

Il y a eu, avec succès,  une politique de réindustrialisassions. Malheureusement elle s'est faite au moyen d'une dévaluation importante qui a ruiné les épargnants.

L'Argentine a également fait le choix d'un autre investissement : l'investissement humain, en donnant la priorité à l'éducation, de l'école élémentaire jusqu'à l'université, en facilitant l'accès à celle-ci aux enfants de moins aisés grâce à des bourses.   

Les dirigeants sociaux-démocrates hongrois, portugais, grecs, espagnols ont perdu le pouvoir parce que leurs électeurs n'ont pas vu la différence entre leur politique et une politique de droite, face à la crise.

La dette est un problème, mais l'appauvrissement général n'est pas la solution pour pouvoir la rembourser. La voie de l'avenir c'est le nombre de brevets déposés, grâce à un haut niveau d'éducation. C'est la différence majeure entre l'Allemagne et la France, malheureusement pour nous.

La Présidente Kirchner vient d'être réélue avec 54% des suffrages...

 

17:17 Publié dans Amérique latine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique