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13/04/2008

les Tudor

Les Tudor

 

 

Série sur Canal +

 

 

 

Le titre est un peu abusif. Je ne sais pas s'il y aura une suite, si nous aurons droit à toutes les femmes d'Henri VIII, puis aux règnes de ses filles Marie (Tudor) et Elizabeth "la Reine vierge", mais en fait de "Tudor",  les dix épisodes se déroulent avant le mariage du Roi avec Ann Boleyn. Tout comme le film "Deux sœurs pour un Roi", que j'ai bien l'intention d'aller voir.

 

 

Je ne suis pas du tout spécialiste de cette période de l'Histoire, mais j'ai trouvé intéressant le jeu des alliances changeantes entre l'hyper puissance,  incarnée par Charles Quint (à l'époque où il faisait sa "joyeuse entrée" à Aire-sur-la-Lys !) et les deux puissances moyennes : la France de François 1er (avec l'épisode du "camp du drap d'or") et l'Angleterre d'Henri VIII, les petites filles servant de gages de bonne volonté dans le cadre de futurs mariages. Sans oublier, dans ces luttes de pouvoirs, le Pape, qui tente d'imposer son pouvoir spirituel sur les pouvoirs temporels royaux, en brandissant la menace de l'excommunication.

 

Si les Rois (ou l'Empereur) tiennent leur pouvoir de Dieu, ils n'ont  plus besoin du Pape.

 

J'ai trouvé intéressant l'évocation de la montée du protestantisme, et la façon dont le Roi va prendre dans ce courant de pensée ce qui peut lui servir, et seulement cela (la liberté vis à vis du Pape). Le roman "Dissolution", sur lequel j'avais fait une note, racontait comment la dissolution des couvents catholiques avait été l'occasion d'enrichissement pour les proches du Roi...au nom de la lutte contre l'obscurantisme.

 

 

En résumé, c'est du beau cinéma en costumes, comme je l'aime, j'y ai pris du plaisir et je vous conseille cette série, si elle repasse sur Canal, ou si elle sort en DVD.

 

Avertissement : l'anatomie d'Ann Boleyn n'est dévoilée qu'au dixième et, pour l'instant, dernier,  épisode.

 

 

08:28 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : télé, histoire

12/04/2008

l'état du monde

L'état du monde 2008

 

 

Sous la direction de Bertrand Badie et Sandrine Tolotti

 

 

Editions La Découverte

 

 

 

Deuxième année de la nouvelle formule de "l'état du monde" : il n'y a plus de fiches par pays, mais des thèmes transversaux, traités chacun en quatre pages et regroupés en quatre chapitres : nouvelles relations internationales, questions économiques et sociales, sociétés et développement humain et enjeux régionaux. Ces enjeux régionaux sont à nouveau traités dans la partie "les grands ensembles régionaux".

 

 

Pour prendre l'exemple de la Chine, dont les médias parlent beaucoup, et parleront probablement encore beaucoup d'ici le mois d'août, elle est traitée dans le chapitre "questions économiques et sociales" ("la Chine entre intégration et tentation néocoloniale", dans le chapitre "sociétés et développement humain" ("Chine, le développement au risque de l'environnement"), et, bien entendu, dans l'ensemble "Asie".

 

 

Comme d'habitude, les contributions viennent de spécialistes qui savent se faire pédagogues.

 

 

C'est un livre indispensable pour toutes les personnes qui s'intéressent à la marche du monde. A lire par petits bouts, en fonction des centres d'intérêt et de l'actualité.

 

 

Puisque les responsables de la publication ont entamé une mue importante de l'ouvrage en supprimant les fiches par pays, ils devraient également envisager très sérieusement d'éliminer toutes les parties non indispensables à la compréhension,  concernant les évènements de l'année précédente

08:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre

11/04/2008

il y a longtemps que je t'aime

Il y a longtemps que je t'aime

 

 

De Philippe Claudel

 

 

Avec Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein

 

 

 

 Philippe Claudel est connu comme écrivain : "Le rapport de Brodeck", "Les âmes grises" (dont un film a été tiré), "Petite fabrique des rêves et des réalités", etc. Dans son premier film,  il raconte l'histoire de deux sœurs qui se retrouvent après 15 ans de séparation forcée (l'aînée était en prison).

 

 

Le film montre bien la difficulté de la rédemption et de la réinsertion à la sortie de la prison, la méfiance, parfois la méchanceté,  des autres.

 

Il nous rappelle qu'il faut être prudent(e)s dans ses jugements.

 

 

A la fin du film (que je ne vais pas vous raconter, que je trouve totalement invraisemblable, mais qui m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps, malgré son invraisemblance) la criminelle explique son mutisme : "expliquer, c'est déjà excuser, et rien ne peut excuser la mort d'un enfant".

 

 

08:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

10/04/2008

"Actions de groupe"

LA DROITE REFUSE AU CONSOMMATEUR EUROPÉEN LE BÉNÉFICE DES ACTIONS DE GROUPE

 

 

Les députés de droite du Parlement européen  sont opposés au projet des Socialistes d'inclure "les actions de groupe" dans les orientations stratégiques de la politique des consommateurs pour la période 2007-2013.

 

 

 

 

La droite n'est pas prête à reconnaître au citoyen européen les droits légitimes qui leur sont dus pour acheter en toute sécurité des biens dans l'Union européenne.

 

 

Pour la Droite, l'économie et l'industrie priment. En tant que socialistes, nous estimons que la politique économique doit aussi être au service du consommateur.

 

 

Nous voulons que les citoyens de l'Union européenne aient la possibilité de se regrouper et d'intenter des recours collectifs en justice contre des opérateurs indélicats. Il ne s'agit pas d'introduire des actions de groupe à l'américaine qui déboucheraient sur des indemnités astronomiques.

09/04/2008

mettre des règles au marchés financiers

Agir pour éviter une crise financière plus grave

 

 

 

La crise bancaire américaine, et surtout ses répercussions en Europe montrent qu'il n'est pas possible d'avoir une confiance aveugle dans le marché. Certains gagnent gros au jeu de l'économie "casino",  mais la majorité y perd l'essentiel de ses économies. Avec des répercussions négatives sur la croissance et les emplois.

 

La supervision des marchés financiers est donc indispensable. Il faut des règles plus strictes de contrôle des fluctuations de capitaux, par les autorités politiques.  Et cela ne peut être fait qu'à l'échelle de la Communauté européenne, en particulier dans la zone "euro".

 

Il n'est pas possible d'attendre que la crise s'aggrave, ou qu'une nouvelle crise apparaisse. La Communauté européenne doit mettre en place au plus vite des instruments de protection.

 

 

08:33 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, finances