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22/03/2008

Sous les vents de Neptune

Sous les vents de Neptune Fred Vargas Editions Viviane Hamy J'aime bien Fred Vargas, dans le civil zoo-archéologue du CNRS,  et militante du comité de soutien à la candidate de Gauche lors des dernières élections présidentielles. Je suis content que ses romans policiers, un peu intellectuels,  aient trouvé un public. Certains se demandent parfois si ce sont de vrais romans policiers. Je pense que c'est le cas. Il y a un vrai suspense et  ses livres se lisent dans la tension pour connaître la suite. J'aime bien le personnage du commissaire Adamsberg ("la montagne d'Adam") "pelleteur de nuages". Je ne connais pas bien les commissaires de police, mais Adamsberg ne ressemble pas à l'image de l'on s'en fait généralement, surtout à travers la littérature policière. C'est un intuitif qui a besoin de prendre l'air pour trouver l'inspiration. Il "croit aux forces de l'humanité". Pas très administratif. Neptune, Dieu de la mer,  est fameux pour son trident. Le commissaire Adamsberg est à la poursuite d'un tueur en série qui tue systématiquement à l'aide de cet instrument, depuis plusieurs dizaines d'années. A travers toute la France et même au Québec. Ce qui nous donne l'occasion de découvrir quelques expressions si imagées de nos cousins d'outre Atlantique. C'est un très bon livre. Josée Dayan, autre femme de gauche, en a fait un très bon téléfilm pour France 2. Je vous souhaite de l'avoir vu. Je ne m'étais pas imaginé Adamsberg sous les traits de Jean-Hughes Anglade. Je n'y connais rien en hiérarchie policière, mais j'imaginais que pour être commissaire principal, il fallait être un peu plus âgé. D'autant plus qu'il a commencé comme "gardien de la paix"...Question de générations : dans les livres de Vargas,  Adamsberg marche beaucoup. Dans le téléfilm, il fait du "jogging", ce qui n'est pas du tout la même chose... Mais Anglade a bien su faire ressortir le personnage dans son essence, son intériorité et sa complexité.   Idem pour son adjoint : Danglard, méthodique,  au savoir encyclopédique, aux nombreux enfants, rationnel même dans penchant pour le muscadet ("Beaucoup de gens boivent pour oublier, moi je bois pour espérer"). Vargas le décrit comme "efflanqué", ce qui n'est pas le cas de Jacques Spiesser. Pourtant cet acteur attachant, sans en avoir l'apparence physique,  parvient à nous faire comprendre toute l'humanité du personnage.

 

A noter une étonnante Jeanne Moreau en retraitée devenue pirate informatique par idéal et comblant ainsi ses insomnies. En conclusion : - Si vous n'avez pas lu le livre et que vous n'avez pas vu le téléfilm : n'hésitez pas à le lire : il a été réédité ; - Si vous avez vu le téléfilm et que vous n'avez pas lu le livre : vous pouvez faire la tentative : vous n'aurez pas le suspens, puisque vous connaissez la fin, mais, comme toujours, il y a plus de choses dans le livre que dans le film. Et il y a plusieurs niveaux de lecture.  Après tout, j'ai vu le téléfilm en connaissant le dénouement et je l'ai apprécié quand même ; -Si vous avez lu le livre et que vous n'avez pas vu le téléfilm, consolez vous en pensant que Josée Dayan prépare d'autres adaptations de livres de Fred Vargas.

08:31 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2)

21/03/2008

Vendredi "Saint" : cela pourrait être de la politique

Une histoire de trahison, de reniement, de chemin de croix qui se termine par une cruxifixion.

J'en connais qui vont me reprocher de ressasser mon amertume.

Heureux celles et ceux qui croient aux résurrections.

 

20/03/2008

Notre univers impitoyable

Notre univers impitoyable

 

 

De Léa Fazer

 

 

Avec Alice Taglioni et Thierry Lhermitte

 

 

 

Un couple de jeunes cadres dynamiques. Un poste d'"associé" se libère. Il sera pour l'un(e) ou pour l'autre.

 

Le film examine les différentes possibilités, selon que c'est l'un(e) ou l'autre qui décroche le poste. La réaction de chacun(e) et du conjoint qui n'a pas obtenu la promotion. Dans les deux cas avec l'autre, avec les collègues, avec le patron.

 

Nous avons droit à tous les clichés, parfois correspondant, malheureusement à la réalité, sur les femmes au travail et sur les relations hommes / femmes, au travail et à la maison, avec ou sans enfants.

 

C'est parfois drôle. Les acteurs sont bons. Mais c'est un peu long pour nous démontrer que l'Amour, c'est aussi important que le travail, pour être heureux (heureuse).

 

 

 

 

08:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

19/03/2008

Pourquoi la Gauche n'a pas gagné à Aire ?

Une des travers les plus constants de notre classe politique consiste à presque toujours nier que l'on ait perdu les élections, même lorsque la défaite saute aux yeux. La Droite a perdu 9 villes de plus de 100.000 habitants, et 36 de plus de 30.000 habitants. Ne pas parvenir à gagner n'est pas la même chose que perdre. Etre un maire sortant lourdement désavoué n'est pas la même chose que de ne pas parvenir à le remplacer. Cela ne doit pas empêcher de réfléchir aux causes des résultats. "Désirs d'Aire" avait le meilleur programme et une équipe de grande qualité, elle n'aura pourtant que deux élu(e)s. Pourquoi la moitié de l'électorat de Gauche (et plus au deuxième tour) a préféré, plutôt que la liste de Gauche, une liste d'opposition ambigüe ? Probablement : -  parce que cette liste était soutenue par le PS et par le député (en contradiction totale avec la ligne du PS et avec ce que le député avait toujours affirmé devant les militant(e)s),  et que les grands partis politiques, même en crise, jouent un rôle encore important dans le choix des électeurs ;  - parce qu'elle comportait en son sein une poignée de militants socialistes qui ont joué un rôle très actif dans la campagne, présentant, dans les quartiers populaires, et seulement là,  la liste d'opposition comme une liste "de gauche";

 

- parce que le candidat tête de la liste de l'opposition était le seul candidat sur lequel pouvait se porter les électrices et les électeurs de Gauche aux élections cantonales,  et qu'il y a eu une dynamique entre ces deux élections se tenant le même jour ; - peut-être aussi parce que les électrices et les électeurs nous ont sentis moins "affamés" de pouvoir que les candidat(e)s de cette liste interlope. C'est donc le Maire sortant qui a perdu, mais, à Aire,  la Gauche n'a pas gagné, et j'ai bien peur que les Airoises et les Airois n'y gagneront pas non plus...

18/03/2008

Politique européenne de cohésion

LA POLITIQUE EUROPEENE DE COHESION DOIT S'ADAPTER AUX NOUVEAUX DEFIS

 

 

 

 

 

 

L'approche qui permet vraiment l'égalité de chances entre les régions passe par des moyens financiers suffisants au niveau de la recherche, de l'éducation et des infrastructures. Pour bien savoir quels sont les enjeux à suivre sur chaque territoire , il est impératif d'associer les citoyens aux projets de cohésion.

 

 

Concrètement la politique européenne de cohésion est un exemple d'une politique assez réussie et qui a accompli ses buts. Mais,  nous devons également prendre note des inégalités territoriales qui restent  à résoudre et, en plus, il faut que nous soyons très attentifs aux nouveaux défis liés à l'élargissement, au vieillissement démographique ou les processus de dépeuplement de certaines zones rurales, si notre but est celui de réduire les disparités régionales et l'obtention d'un développement économique et technologique. L'UE devrait offrir une réponse plus ferme.

 

Il faut prêter plus d'attention à la dimension territorial et urbaine à travers d'une approche intégrée: il s'agit de faire la "Cité", pas la ville fragmentée. Il faudrait donc plus d'initiative contre l'exode rural, des réseaux de transport intégrés, la promotion du logement social et abordable, et d'autres mesures qui serviraient à concilier l'urbain et l'humain.

 

 

07:55 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)