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15/01/2007

République dominicaine (suite 2)

Zola à la montagne

 

 

Là haut, dans le sous-sol de la montagne, la décomposition de la forêt jurassique, au contact du cuivre et de la roche volcanique, a donné naissance à une pierre semi-précieuse que l'on ne trouve qu'à cet endroit du monde, baptisée "Larimar" par ses découvreurs, en 1974 parce qu'elle rappelle les couleurs de la mer, du bleu au vert.

 

Par quatorze tunnels, les mineurs creusent la montagne, dans l'humidité, au risque des éboulements mortels, fréquents.

 

Les mineurs risquent leur vie. Le salaire à la mine est quatre fois supérieur au salaire minimum national.

 

Il leur faudrait des outils, en particulier des compresseurs pour évacuer l'eau et éviter les inondations des galeries souterraines.

 

Ils extraient 45 kg par jour, en moyenne, vendant la pierre brute à des intermédiaires qui écoulent les pierres vers les stations touristiques et vers l'Europe, en particulier les Canaries.

 

La maison de l'un de ces intermédiaires, espagnol, trône, tel un château,  au sommet d'une colline.

 

Le Président de la coopérative sert également d'intermédiaire. Il nous a reçu, chaîne en or autour du cou et montre en or au poignet (vrai ou fausse "Rolex" ?).

 

Les mineurs et leurs familles n'ont malheureusement ni la formation ni les outils qui leur permettraient de donner de la valeur ajoutée à leurs pierres. Ils ne savent pas les tailler et encore moins les monter pour en faire des bijoux.

 

La coopération italienne a cessé de financer la formation de formateurs et les pierres vendues aux touristes, même dans la capitale,  font l'objet d'un travail minimum, les tailleurs de pierre travaillant sans aucune protection sur des installations précaires.

 

 

11:20 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

14/01/2007

illuminations

Illuminations

 

 

Les illuminations de Noël ont été renouvelées dans les rues du Bourg, de Saint Pierre et sur l'Hôtel de Ville, et c'était bien.

 

De nombreux habitants de certains quartiers et de certains hameaux aimeraient bien qu'un effort soit fait ailleurs qu'en centre ville, et pas seulement pour les illuminations de Noël...

 

 

14:00 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (2)

13/01/2007

tarifs municipaux pas sociaux !

Tarifs municipaux 2007

 

 

Comme chaque année nous avons proposé que les tarifs soient différenciés en tenant compte des revenus, de façon à ce que l'argent ne soit pas un obstacle à la participation aux activités.

 

Comme d'habitude, la majorité municipale s'y est opposée.

 

 

Osons la solidarité, soyons fiers de nos idéaux !

 

 

13:30 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (1)

12/01/2007

le héros de la famille

Le héros de la famille

 

 

de Thierry Kilfa

 

avec Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart, Valérie Lemercier, Miou-Miou, Géraldine Pailhas, Claude Brasseur,  Gérard Lanvin

 

 

 

Connait-on vraiment ses parents, sa famille, surtout quand elle est recomposée, comme c'est souvent le cas aujourd'hui ?

 

A l'occasion du suicide du "héros de la famille", propriétaire du cabaret "le perroquet bleu" (Claude Brasseur), ses héritiers putatifs se retrouvent, se déchirent et se réconcilient dans un film qui vaut surtout par son "casting", surtout les comédiennes, toutes excellentes, particulièrement Catherine Deneuve, tonique en garce qui s'assume et Emmanuelle Béart, touchante de fragilité, mais les trois autres tiennent bien leur place aussi.

 

Les chansons du film, chantées par les unes et les autres méritaient le CD sorti à cette occasion.

 

 

14:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

11/01/2007

droit au logement

Droit au logement, à Aire ?

 

 

Il n'y a pas (pas encore ?) de tentes des "enfants de Don Quichotte" dans notre ville.

 

Mais il n'y a pas non plus de logements d'urgence.

 

Ceux qui avaient été légués à la ville pour cet usage sont, depuis longtemps, occupés de façon permanente.

 

Des reportages saisissants de notre hebdomadaire local ont montré la situation de quelques logements insalubres de notre ville.

 

Assurer un logement décent, surtout quand il y a des enfants, n'est-ce pas un devoir absolu, pour éviter les ruptures et les difficultés rencontrées plus tard ?

 

Les élus locaux ne devraient-ils pas se sentir responsables et agir, même si tout ne doit pas reposer sur leurs épaules ?

 

 

Les mécanismes de "niches fiscales" qui incitent certains "marchands de sommeil" à investir dans ces logements,  dont ils délaissent l'entretien,  sont connus.

 

Et les moyens d'y remédier, au moins partiellement, par une municipalité volontariste,  également :

 

- la Loi donne à la municipalité un droit de préemption dans les zones qu'elle délimite. Elle pourrait donc délimiter une zone, où elle pourrait préempter les maisons qui s'y vendent,  pour y installer, ou y construire, des équipements collectifs (il est possible de faire la liste de ceux qui manque -halte garderie par exemple- Pourquoi toujours vouloir les mettre en périphérie ?), ou pour rétrocéder ces habitations à de véritables bailleurs sociaux (éventuellement pour y faire des logements d'urgence temporaire,  avec un bail clairement et strictement limité dans le temps), ou à des promoteurs proposant un accès à la propriété, pour diversifier l'habitat et assurer la diversité sociale.

 

Cela permettrait de  "reconquérir" le centre ville et de le rénover dignement, puisque la moitié des habitations y date d'avant la dernière guerre mondiale et un quart n'y dispose pas du chauffage central.

 

 

14:20 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (0)