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05/01/2007

transports transfrontaliers

Nouveau règlement financier des Réseaux Transeuropéens de Transport: priorité aux projets d'infrastructures transfrontaliers

 

 

En se rangeant finalement aux propositions de la Commission et du Parlement européen, le Conseil des ministres des Transports a adopté un nouveau règlement de financement des Réseaux Transeuropéens de Transport qui tire les conséquences de la faiblesse du budget qui leur est alloué pour la période 2007-2013 (8,13 milliards d'euros contre 20,35 milliards d'euros sollicités ! )

 

 

Ce nouveau règlement financier repose sur le principe de concentration des financements, en programmation, comme en taux d'intervention (jusqu'à 30 %) sur les sections transfrontalières des 30 projets prioritaires arrêtés en 2004.

 

 

Par là même, l'Europe veut privilégier l'effet de levier de ses interventions en incitant les Etats membres à réaliser les projets qui présentent la plus forte valeur-ajoutée européenne.

 

 

 

A défaut de saisir ces opportunités en les érigeant en priorités nationales, la France prendrait le risque de perdre ces financements au profit d'autres sections transfrontalières en Europe !

 

 

A contrario, cette "gestion de la pénurie budgétaire" ne laisse que des financements anecdotiques aux autres sections des Réseaux Transeuropéens de Transport (15 % du total du budget d'ici 2013 et un taux maximum de financement de 10 %).

 

 

En d'autres termes, c'est dans la capacité des Etats membres à concrétiser les sections transfrontalières de leurs grands projets d'infrastructure, que résidera leur faculté à tirer le meilleur profit du budget européen.

 

 

 

13:35 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

04/01/2007

Fidji : paradis...des coups d'Etat !

Fidji : un coup d'Etat de plus ?

 

 

L'armée a renversé le gouvernement et le Parlement. Ce n'est pas bien et il y a lieu de condamner. Ce qu'a fait toute la communauté internationale.

 

Dans une démocratie, l'armée doit restée subordonnée aux autorités civiles élues.

 

La presse française en a peu parlé : c'est un peu loin pour les Français pour y aller en vacances.

 

Elle a, en particulier, omis de signaler que le Président et le Premier ministre en place étaient arrivés au pouvoir par le coup d'Etat précédent (légalisé par la suite par des élections), que ce coup d'Etat de 2000 visait un Premier ministre issu, pour la première fois,  de la communauté Indo-Fidjienne (40% de la population), présente dans le pays depuis plus d'un siècle, amenée par les colons britanniques pour travailler dans les champs de canne à sucre, la communauté la plus pauvre du pays,  victime d'une Constitution que l'on peut qualifier d'"apartheid" puisqu'elle assure la domination politique de la communauté Mélano-Fidjienne (de "souche"), en particulier par le découpage des circonscriptions, et même en laissant aux seuls Mélano-Fidjiens la possibilité de choisir le Président de la République.

 

Deux projets de loi du gouvernement ont fait réagir le chef de l'armée et ses hommes :

 

- l'amnistie des auteurs du coup d'Etat de 2000 qui avait permis au Premier ministre et au Président d'arriver au pouvoir ;

 

- un pouvoir renforcé pour les propriétaires, tous Mélano-Fidjiens, qui ne renouvellent qu'avec réticence, aux locataires agriculteurs, tous Indo-Fidjiens, leurs baux de 99 ans, afin de pouvoir spéculer sur la croissance immobilière due au tourisme.

 

Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, que la communauté Indo-Fidjienne n'ait pas réagit négativement.

 

Dans ce contexte la communauté internationale joue l'hypocrisie en condamnant.

 

La crise politique entre le Premier ministre et le Chef de l'armée durait depuis au moins deux ans. Le Premier ministre fidjien avait même demandé au Premier ministre australien d'envoyer des troupes pour le protéger, et ce dernier avait refusé.

 

Tout le monde sait que la réforme européenne, imposée par l'OMC, sur les tarifs du sucre aggrave les conditions de vie de la communauté Indo-Fidjienne, mais personne, même pas l'Europe,  ne propose de solutions de remplacement à l'abandon de la filière sucrière.

 

Comme toujours dans ces cas là, l'Union européenne menace de stopper les programmes de coopération, sauf les programmes humanitaires.

 

Sauf que l'essentiel de l'effort européen porte sur l'éducation.

 

Voulons nous vraiment mettre fin aux programmes ayant pour but de garantir à tous les groupes ethniques un accès égal à l'éducation et à la formation ?

 

Le Parlement européen a, heureusement, adopté l'amendement que j'ai proposé à ce sujet.

 

Comme il a accepté celui sur le retour à la démocratie "basée sur le principe d'égalité entre les êtres humains, indépendamment de leur appartenance ethnique".

 

 

13:55 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

conte africain

Halte au feu !

 

 

Un jour, il y a bien longtemps, notre village fut la proie des flammes.

 

Un tel incendie, accompagné de vents si furieux, personne n'en avait jamais vu.

 

Alors les animaux, effrayés, s'enfuirent loin du brasier.

 

Le lion, l'hippopotame, le phacochère, le léopard, le chacal, les grands et les petits animaux, tout le monde se mit à l'abri.

 

Tout le monde ou presque...

 

Colibri, lui, décida de se battre contre le feu.

 

Avec son bec minuscule, il puisait l'eau de la rivière et allait la jeter sur les flammes si hautes qu'elles faisaient rougeoyer le ciel.

 

Il le fit plusieurs fois, puis, épuisé, décida de se reposer un peu.

 

Alors les autres animaux se déchaînèrent contre lui :

 

- prétentieux ! lui lança Rhinocéros

 

- continue donc, ricana Hyène, un héros ne se fatigue jamais !

 

Ils le raillèrent ainsi à tour de rôle.

 

Colibri les laissa rire, puis leur dit :

 

- vous avez raison, tout seul je ne pourrai jamais éteindre le gigantesque incendie. Je le sais bien moi même, mais au moins je fais ce que je peux !

 

 

Boubacar Boris Diop : Kaveena

 

 

10:24 Publié dans citations | Lien permanent | Commentaires (0)

03/01/2007

Armée et législation européenne

Le recrutement de sous-officiers s'effectue en France au niveau "Baccalauréat ou équivalent".

 

 

Mon attention a été portée sur le cas d'un jeune homme de nationalité française mais ayant vécu en Belgique, qui a fourni son diplôme belge, homologué comme équivalent du Baccalauréat par le ministère français de l'éducation nationale, et qui a passé avec succès tous les tests psychotechniques, physiques et médicaux pour être admis à l'Ecole nationale des sous-officiers,  jusqu'au moment où l'administration de l'Armée de terre lui a opposé une circulaire interne spécifiant que "tous les titulaires d'un diplôme reconnu comme équivalent au baccalauréat par le ministère français de l'éducation nationale, (et seulement eux), doivent également fournir un certificat d'inscription en première année d'études universitaires délivré par une université française".

 

 

Cette circulaire administrative interne n'est-elle pas contraire à la lettre et à l'esprit de la reconnaissance mutuelle des diplômes entre pays de l'Union européenne ?

 

 

N'est-elle pas discriminatoire à l'égard des Français vivant dans les autres pays de l'Union européenne ?

 

13:20 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)