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06/11/2008

Kosovo : le rôle de l'Union européenne

Le rôle de l'Union européenne

 

L'Union européenne permet de prendre en charge un certain nombre de responsabilités d'un Etat qui serait trop faible pour les assumer.

Les représentants de l'UE sur place offre aux Kosovars la perspective, à terme, de l'intégration dans l'Union européenne, même si six Etats membres n'ont pas reconnu le nouvel Etat.

L'Euro est déjà la monnaie du Kosovo.

 

En attendant l'intégration du Kosovo dans l'Union européenne, celle-ci y est représentée par :

- Le "représentant spécial" (du Conseil) qui est également le chef du "Bureau civil international" : il est chargé de la "cohérence" de l'action de l'UE et de conseiller le gouvernement et le parlement  kosovars dans le processus politique, et donc législatif.

Lors de sa rencontre avec la délégation, il a insisté sur son grand succès : le début des privatisations !

- la Délégation de la Commission, chargée du développement économique, mais que nous n'avons pas rencontrée ;

- la mission EULEX, "opérationnelle", la mission civile PESD la plus importante,  qui devrait être déployée d'ici la fin novembre, avec un budget de 205 millions pour les deux premières années pour 1 900 "internationaux (dont, pour la première fois dans une mission PESD,  des Américains) et 1 100 employés locaux.

 

L'UE est le principal bailleur de fonds. Elle a déjà versé deux milliards.  Lors de la dernière conférence des donateurs, l'UE a promis 500 millions sur 1,2 milliard d'euros, pour la période 2008/ 2009, soit plus, par habitant, que n'importe quelle autre région du monde.

 

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

05/11/2008

contre les discriminations de salaires

A TRAVAIL EGAL SALAIRE EGAL SUR LE LIEU DE TRAVAIL

 

Le Parlement européen demande  à la Commission européenne de revoir la législation de l'UE,  afin de garantir que les travailleurs soient payés le même salaire lorsqu'ils sont engagés pour effectuer le même travail dans une entreprise.

 

Les gens doivent avoir le droit de travailler partout en Europe mais ils doivent bénéficier du même traitement que les autres pour le travail qu'ils effectuent sur place quelle que soit leur nationalité.

 

Il revient aux législateurs européens de rétablir l'équilibre entre les libertés économiques et les droits sociaux. On ne peut pas accepter que les droits fondamentaux tels que le droit de conclure et d'appliquer des conventions collectives seraient subordonnées aux libertés économiques.

 

Il est temps d'agir. Le projet européen ne se résume pas à un grand marché.

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

04/11/2008

en lisant Le Monde

Le Monde, journal de référence ?

 

 

C'est avec un peu de surprise que j'ai lu dans Le Monde, dans un article consacré aux réunions des partis politiques européens,  précédant les Conseils européens : "Tony blair, mal à l'aise dans le PSE, avait toujours boudé ces réunions".

Sauf que, Secrétaire général du PSE de 1994 à 1999, ayant vécu l'arrivée au pouvoir de Tony Blair, et les premières années de son mandat, je peux certifier qu'il n'a JAMAIS manqué une seule des réunions des Chefs de gouvernements, et des ministres des affaires étrangères de notre famille politique,  que nous organisions avant chaque "Sommet" européen. Je suis formel,  au moins pour la période pendant laquelle j'étais Secrétaire général. Contrairement aux journalistes, je me contente de parler que de  ce que je connais.

Il est vrai qu'en haut de la courbe,  nous réunissions 11 des 15 Premiers ministres de l'Union européenne + 2 ministres des affaires étrangères de pays où les socialistes étaient en coalition, et qu'aucun d'entre eux n'auraient voulu ne pas y être.

Non seulement Tony Blair ne boudait pas, mais il était un élément important dans les débats.

Je me souviens, en particulier, de l'hospitalité de Tony Blair à Cardiff, pendant un semestre de Présidence britannique.

Ce n'est évidemment pas la première fois que je note un décalage entre ce qui est écrit et ce que je sais être vrai pour en avoir été un témoin privilégié, et je me demande à chaque fois pourquoi les journalistes écrivent ces erreurs, probablement d'après les témoignages de gens qui n'étaient pas présents, sans chercher à recouper les informations. Parce que ces erreurs font partie de ce qu'ils veulent croire et faire croire ?

Cela est d'autant plus dommage quand c'est écrit dans Le Monde, journal que nous considérons comme une référence...

 

08:00 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

03/11/2008

Kosovo : un Etat viable ?

Un Etat viable ?

 

Deux millions d'habitants pour un territoire grand comme le tiers de la Belgique.

Mais il y a de tout petits Etats tout à fait prospères.

Le pays est montagneux, mais les plaines sont fertiles.

Le sous-sol n'est pas dépourvu de ressources : zinc, argent, plomb, lignite.

Le Kosovo est la région la plus pauvre d'Europe : moins de 1.000 euros, par an, en moyenne, par habitant : six fois moins qu'en Croatie, trente fois moins qu'en Allemagne : pas étonnant donc que l'émigration soit massive, d'autant que la fécondité y est, comme toujours,  proportionnelle à la pauvreté.

Son problème majeur est son enclavement absolu : d'où l'importance des infrastructures, en particulier pour ouvrir le pays au reste de l'Europe.

L'Union européenne investit massivement dans les infrastructures : routes, eau et électricité qui, dans beaucoup d'endroits, ne sont disponibles que quelques heures par jour. Mais qui est prêt à investir au Kosovo, à part dans l'économie parallèle ?

Les Kosovars ont le sentiment qu'ils ne peuvent vivre de leur travail. Et beaucoup d'entre eux (40%) sont au chômage.

L'exil,  l'économie informelle, éventuellement la corruption et la criminalité résultent de cette situation

(à suivre)

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

02/11/2008

Le diable rouge

Le diable rouge

 

Avec Claude Rich

 

D'Antoine Rault

Mise en scène Christophe Lidon

 

Théâtre Montparnasse

 

 

Le "diable rouge" c'est Mazarin,  en fin de vie, parrain de Louis XIV qui veut prendre son autonomie.

Des dialogues vivants qui rejoignent, parfois un peu trop, les préoccupations d'aujourd'hui, sur la politique (forcément cynique) et la fiscalité (qui retombe toujours sur les classes "moyennes" -bien peu nombreuses à l'époque, ceux qui travaillent en rêvant de devenir riches, ou , tout simplement, pour ne pas devenir pauvres).

Il y a surtout Claude Rich, taillé pour le personnage du cardinal.

 

Une page de l'Histoire de France, même si le théâtre n'est pas l'Histoire, et qu'il s'agit, d'abord, d'un bon moment de théâtre.

 

 

 

 

08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre