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21/11/2008

parlez moi de la pluie

Parlez-moi de la pluie

 

D'Agnès Jaoui

 

Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Jamel Debouze

 

 

Un film d'Agnès Jaoui qui met en valeur Agnès Jaoui,  en auteure à succès, féministe, qui se lance dans la politique, imposée par son parti sur sa terre natale où elle retourne en intellectuelle parisienne qu'elle est devenue.

Jean-Pierre Bacri fait du Bacri dans le rôle d'un cinéaste spécialisé dans le documentaire, bougon, comme presque toujours Bacri dans ses rôles, oublié après un succès vieux de vingt ans.

Le nouvel élément dans ce duo bien connu est apporté, avec toute sa sensibilité,  par Jamel Demouze dans son rôle du fils de la femme de ménage immigrée. Plein de talent et de potentialités mais coincé dans l'ascenseur social, dans l'indifférence de l'intellectuelle féministe, politicienne en herbe, et utilisé (et sous-utilisé) par le cinéaste professionnel.

 

L'occasion de voir des acteurs sympathiques, Avignon et sa région.

Parlez-moi de la pluie ?

 

08:04 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

20/11/2008

Congo : l'Europe doit agir

 Pour une action européenne rapide et coordonnée

 en faveur de la RDC

 

 

Profonde préoccupation quant à la situation chaotique qui règne actuellement à l'Est de la RDC.

 

L'Union européenne doit renforcer d'urgence son action humanitaire mais aussi participer au renforcement immédiat des troupes onusiennes pour faire cesser l'agression des rebelles.

 

Lla priorité absolue est  de protéger  la population civile, première victime de cette sale guerre, mais aussi de soutenir les efforts de Paix en cours.

 

Les causes profondes de ce conflit sont directement liées à l'exploitation des richesses naturelles de la Région et non pas à des rivalités ethniques comme certains l'affirment pour se dégager de toute responsabilité. Pour avancer vers une paix définitive et durable,  il est indispensable de fermer les mines tant que les autorités démocratiquement élues ne seront pas en mesure de contrôler leur exploitation.

 

Le Groupe socialiste avait soutenu la candidature de l'Abbé Malu Malu pour le Prix Sakharov afin d'alerter l'opinion publique internationale sur ce conflit en cours depuis trop longtemps dans la Région du Kivu.

 

08:00 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : congo, europe

19/11/2008

lutter contre la piraterie

FORT SOUTIEN DU PARLEMENT EUROPEEN A LA LUTTE CONTRE LA PIRATERIE EN MER

 

 Ce phénomène criminel a enregistré plus de 280 cas pendant l'année 2007, spécialement dans les eaux territoriales de la Somalie et les eaux internationales de Horn et du Golfe d'Aden.

 

Il faut se féliciter de de l'activation de l'opération navale EU NAVCO, dans le cadre de la Politique Européenne de Défense et de Scurité. Maintenant nous attendons que le Conseil informe régulièrement  le Parlement européen sur les résultats des trois missions octroyées à la Cellule de Coordination Européenne: la protection des navires du Programme Alimentaire Mondial, la défense des intérêts européens dans le Golfe d'Aden et l'assurance de la sécurité des bateaux de pêche communautaires qui travaillent sur la zone.

 

La sécurisation des convois est nécessaire, mais aussi la garantie du droit de suite vis-à-vis des agresseurs afin que les pirates capturés soient jugés et paient pour leurs crimes. A ce sujet, le PE a adopté un amendement socialiste qui demande à la Commission et aux Nations Unies "de ne pas négliger la voie de la coopération et de la normalisation politiques avec les États de la région afin de leur permettre de mieux prévenir et combattre la délinquance maritime et ses multiples mobiles".

 

En ce qui concerne le rôle de l'ONU, les socialistes européens constatent que la résolution 1814 du 2008 du Conseil de Sécurité relative à la situation en Somalie, doit arriver à échéance le 2 décembre prochain. Il faut donc travailler de façon active, depuis la Commission et les États membres, pour assurer l'adoption d'une nouvelle résolution des Nations Unies.

 

 90% du commerce extérieur se fait par la mer mais,  le plus important sont les vies des travailleurs de la mer, mises en danger par de telles actions criminelles.

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

18/11/2008

l'enfer de matignon

L'enfer de Matignon

 

Raphaëlle Bacqué

 

Ce sont eux qui en parlent le mieux

 

Editions Albin Michel

 

Tous les anciens Premiers ministres, sauf Jacques Chirac, ont accepté de répondre. Pierre Mesmer et Raymond Barre sont décédés avant la parution du livre.

23 petits chapitres regroupent les différents thèmes, afin de rendre la lecture plus facile.

 

La nomination

Il y a ceux qui ont su longtemps à l'avance, et ont donc eu le temps de se préparer : Mesmer,  Mauroy, Fillon ;

Ceux qui affirment que cela a été une surprise : Barre, Cresson, Rocard, Raffarin ;

Ceux qui s'en doutaient mais n'ont appris l'officialisation que par la télévision ou la radio : Fabius, Balladur.

Premiers jours

A les lire, chacun(e) a hérité d'une situation catastrophique.

Casting gouvernemental

La marge de liberté de chaque Premier ministre pour composer son gouvernement a été celle que le Président a bien voulu lui laisser. En périodes de cohabitation, l'accord devait porter sur les ministres de la défense et des affaires étrangères.

La forteresse Bercy

Edith se plaint de Bérégovoy, "son" ministre de l'économie, et Juppé de Madelin qu'il a pu pousser à la démission.

Pour ne pas avoir de problème, Barre a cumulé les deux postes.

Les relations avec le Président

Barre, Fabius, Cresson, Juppé, Villepin étaient d'anciens collaborateurs du Président qui les nommaient.

En période de cohabitation, les choses étaient, bien entendu, différentes.

Cohabitation

Jospin rappelle à quel point il avait des raisons de ne pas avoir confiance en Chirac.

Le maniement des hommes

Concertation ou autoritarisme, chacun(e) avait son style dans ses relations avec "ses" ministres. Les deux extrêmes semblent être Balladur (concertation) et Juppé (autoritarisme).

L'ennemi de l'intérieur, au sein de la majorité censé soutenir le gouvernement.

Barre avait des problèmes avec le RPR mené par Chirac. Mauroy se méfiait des "visiteurs du soir" qui le critiquait auprès du Président. Raffarin se plaint de Villepin, Edith de Bérégovoy, Villepin de Sarkozy.

L'œil du parti, l'oreille de la majorité

Barre,  Cresson, Balladur se plaignent des mauvaises relations qu'ils avaient avec les dirigeants de leur parti.

Les sables de l'administration

Tous se plaignent de la lenteur de la bureaucratie, du temps qu'il faut pour transformer une Loi en décrets d'application, pour transformer des mesures en réalités concrètes. Rocard ne voit qu'une exception : l'abolition de la peine de mort. Fabius considère que la capacité de contrôle du Premier ministre est quasiment nulle.

Secrets et mensonges

Fabius parle d'Hernu, Balladur de Pasqua, tous parlent des services secrets qui racontent ce qu'ils veulent : "si on nous disait toute la vérité, nous aurions refait le monde depuis longtemps" (Rocard).

La solitude du pouvoir

Le principal problème est de gérer le temps (le temps de l'administration n'est pas celui des médias), d'arbitrer en permanence des questions pour lesquelles les solutions sont à 50/50.

    Une réforme sur 20 ans

il a fallu six Premier ministres pour "accoucher" de la réforme des retraites.

Le stress vient de la pression sur des décisions qui ne sont pas prises par les ministres.

Derrière les dorures

Habiter ou pas à Matignon ? Quelle option pour garder un minimum de vie familiale ?

L'usure du corps

Barre, Mauroy, Rocard, Cresson, Raffarin, Fillon ont été hospitalisés pendant leur mandat de Premiers ministres.

Le président est malade

Mesmer parle avec beaucoup de pudeur de la maladie, et du décès de Georges Pompidou.

Les médias, voilà l'ennemi

"Les responsables politiques peuvent être insultés à merci" (Rocard), Edith insiste sur les campagnes de mensonges dont elle a été victime et parle de "fonction sacrificielle".

Grâce et disgrâce

Les sondages de popularité rythment la vie politique. "C'est une attitude de refus de l'émotion qui est le secret de la bonne gouvernance, or l'opinion exige le contraire" (Rocard).

Traverser la Seine, jusqu'à l'Elysée.

Pompidou et Chirac ont réussi, mais pas directement. Un temps de "décompression" a été nécessaire. Barre, Balladur et Jospin ont échoué.

Démission, plus ou moins volontaire : Mauroy, Rocard, Cresson.

Après l'épreuve, l'agenda se vide, c'est la fin de l'hyperactivité. Rocard va faire du bateau, Juppé va à Venise, Raffarin en Crète, Edith au Sénégal.

Et tout le monde pense à la tragédie de Bérégovoy.

Changer la règle

Fait-il changer la Constitution, pour changer les règles du "jeu" entre le Président et le Premier ministre ?

 

Seul Fabius a été de nouveau ministre après son passage à Matignon.

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, matignon

17/11/2008

Abkhazie, Ossétie du sud : chiche ?

Abkhazie, Ossétie du Sud : prendre Moscou au mot !

 

Lors du Sommet Union européenne / Russie, à Nice, le Président russe a réaffirmé sa détermination concernant "l'indépendance" de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

 

Comme il le fait depuis cet été, il prend appui sur l'exemple du Kosovo.

L'Union européenne réaffirme le principe "d'intangibilité" des frontières, mais Moscou sait bien que personne ne ferra rien pour faire respecter celui-ci.

 

Pourquoi, dans ces conditions, ne pas prendre au mot Moscou et proposer une solution décalquant ce qui s'est passé au Kosovo :

- mise sous tutelle internationale pendant 10 ans ;

-  démilitarisation, avec sécurité assurée, y compris aux frontières, par des casques bleus ;

- retour des réfugiés ;

- respect des droits des minorités garanti par l'OSCE ;

- au bout de dix ans : référendum d'autodétermination et élections libres, ouvertes, démocratiques, sous contrôle de l'OSCE.

 

La démocratie, le droit des peuples à disposer d'eux mêmes,  y gagneraient ce qu'y perdraient les discours de principes que personne ne fait appliquer.

Et le Kosovo cesserait de servir de faux nez à la politique impériale russe.