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07/03/2009

Le meilleur reste à venir

Le meilleur reste à venir

Sefi Atta

Editions « Actes Sud »

 

Nous suivons l’itinéraire d’une jeune Nigériane, de Lagos, des années 70 aux années 90. De la guerre du Biafra à quelques dictatures militaires.

L’itinéraire d’un combat de femme, dans sa vie quotidienne, pour le respect des femmes, jusqu’au respect des droits humains dans leur ensemble, à commencer par les enfants.

Un roman initiatique qui parle aux femmes et à tous les êtres humains épris de dignité.

Extraits :

« Présidente, ça n’existe pas. Qui ferait la cuisine pour son mari ? »

« Pour qui ils se prenaient à nous juger selon la couleur de notre peau ? »

« Les gens parlaient de l’influence de la culture occidentale, comme si la culture occidentale était partout la même en Occident, et ne changeait jamais »

« La religion yoruba est la religion africaine la plus exportée : Cuba, Brésil, Haïti »

« Même la reine d’Angleterre saurait se battre si elle passait un peu de temps à Lagos »

« Les femmes sont encensées lorsqu’elles renoncent à leur droit de protester »

« Comment m’incliner devant un homme que j’avais vu nu, dont j’avais touché les fesses ? »

« J’avais épousé un homme auprès de qui je pouvais m’endormir, pas un homme qui pouvait me tenir éveillée toute la nuit. La seule manière pour lui de me faire crier au lit, c’était de péter sous la couverture !»

« C’est plus facile de contourner une pierre que de la briser »

« Les hommes se battent pour leur terre, les femmes pour leur famille »

« C’est une chose de faire face à une communauté africaine et de leur dire de traiter une femme comme un être humain. C’en est une autre de faire face à une dictature africaine et de leur dire de traiter les gens comme des citoyens. »

« Un continent capable de produire un Mandela. J’ai confiance en ce continent là. »

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, afrique

06/03/2009

Le code a changé

Le code a changé

 

De Danièle Thomson

 

Avec Karin Viard, Marina Foïs, Emmanuelle Seigner,

Dany Boon, Patrick Bruel, Pierre Arditi, Patrick Chesnais

 

 

Le code a changé. Pas seulement le code d'accès à l'immeuble, mais également les codes sociaux et de relations entre les couples, ce qui forment la thématique du film.

 

Il faut avoir le "bon code" pour être heureux dans la vie et dans ces dîners qui rassemblent des gens de la famille, du travail, des amis ou simplement des connaissances. Il faut garder les apparences et garder les reproches pour le chemin du retour. La fidélité est une notion relative. Les mensonges se font exclusivement par "omission".

 

Les couples évoluent d'un dîner à l'autre, d'une année à l'autre. La vie réserve ses accidents et ses surprises, parfois bonnes, parfois tristes.

 

Encore un film qui se déroule dans un milieu très privilégié (à quel prix est-il possible de trouver une maison avec jardin dans Paris, même quand on est médecins, avocats, cinéastes ?)

 

Un film drôle et finalement optimiste, dont Karin Viard,  en plein épanouissement, sert de poutre maîtresse, et qui nous offre une scène d'anthologie : Pierre Arditi et Patrick Chesnais dansant ensemble le rock, à l'écart des quadragénaires dont ils sont père et/ou mari.

 

   

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

05/03/2009

voyage d'un Européen (Geert Mak)

1918/1938

 

"Le front victorieux a été poignardé dans le dos, avaient proclamé les chefs de l'armée allemande" ; "L'instigateur de la capitulation ne fut pas le "geignard" chancelier Ebert, mais le "vaillant" général Ludendorff".

 

"Un quart des populations de l'Europe centrale furent touchées par les décisions prises à Versailles"

 

"La personnalité de base des Allemands était axée sur la tradition absolutiste : un paysage composé exclusivement d'interdictions et de prescriptions"

 

"Entre gauche modérée et gauche radicale, des blessures tellement profondes que toute collaboration entre elles deviendrait impossible, même pour s'opposer à Hitler"

 

"L'effondrement de  l'économie provoqua la généralisation de la haine dans toute la société" ;

"L'effondrement du mark fut la conséquence de l'énormité de la dette publique" ; "L'effet le plus notable de l'inflation fur la disparition de toute notion de valeur" ; "Après la révolution et la mort, les Berlinois découvraient le sexe"

"C'est la grande liquidation de l'épargne, de l'honnêteté et de l'honneur" (Erich Maria Remarque)

 

"L'influence d'un pays avait pour fondement tout autant la puissance économique et l'autorité morale que la force militaire"

 

"La politique rend l'homme arrogant, doctrinaire, obstiné et inhumain" (Thomas Mann)

 

"Avant la prise du pouvoir, Goebbels disposait, par semaine, d'un budget équivalent à plus d'un demi-million d'euros d'aujourd'hui"

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, europe

04/03/2009

Le gouvernement dément à Paris ce qu'il a signé à Bruxelles

Libéralisation des chemins de fer régionaux :

Madame Kosciusko-Morizet a menti aux sénateurs

 

Le 3 décembre 2009, le règlement européen (CE) No 1370/2007 du 23 octobre 2007 relatif aux services publics de transport de voyageurs par chemin de fer et par route, entrera en vigueur dans toute l'Union européenne.

 

Ce règlement qui a pour objet d'harmoniser les conditions de concurrence et de protéger les obligations de service public, dans les appels d'offres de transports de voyageurs, a fait l'objet d'un long bras de fer entre le Parlement, la Commission et le Conseil. A l'initiative de deux eurodéputés du PSE, Gilles Savary (France) et Willi Piecyk (Allemagne, †), la reconnaissance des régies publiques a finalement été retenue dans le texte définitif.

 

De leur côté, Jacques Barrot, Commissaire aux transports en titre, et Dominique Perben, Ministre des transports lors des négociations, ont obtenu du Conseil européen et des eurodéputés, que la mise en concurrence des TER ne soit pas obligatoire, mais à la discrétion des autorités organisatrices concernées, en l'occurrence les Régions. Il s'agit d'une dérogation arrachée par la France aux autres Etats membres.

 

Toutefois, interrogée par le sénateur Haenel dans le cadre d'une question orale au gouvernement, Madame Kosciusko-Morizet a démenti avec la plus ferme énergie, que les TER pourraient être mis en concurrence par les régions qui le souhaitent, en l'absence d'une nouvelle directive de libéralisation du rail.

 

Jeu de rôle entre les sénateurs et la Secrétaire d'Etat UMP? Ou pieux mensonge de cette dernière? Toujours est-il qu'une réponse claire et sans ambiguïté de la Commission européenne, à une question écrite de Gilles Savary confirme que le 3 décembre, les dispositions de la loi LOTI qui maintiennent un monopole légal de la SNCF sur les chemins de fer régionaux, seront caduques!

 

Une fois de plus, un gouvernement dément à Paris, ce qu'il a signé à Bruxelles...

 

Quel crédit accorder aux réponses gouvernementales à des questions officielles des parlementaires ?

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

03/03/2009

Notre Europe

Notre Europe

 

Michel Rocard et Nicole Gnesotto

 

Avec une vingtaine de contributions

 

Editions Robert Laffont

 

 

Ouvrage inhabituel que celui-là : une vingtaine de contributions d'une douzaine de pages, sur tous les thèmes touchant l'Europe.

Contributions de gauche, de droite, du centre, d'experts, d'universitaires et d'hommes politiques, souvent contradictoires. Tout cela a le mérite de nous faire réfléchir.

 

A trois mois des élections pour désigner les représentants de la France au Parlement européen, on peut constater "une perception de plus en plus négative de l'Europe par les opinions européennes". "Il existe une crise de légitimité démocratique de la construction européenne". Pourtant "sur aucune des grandes questions on ne peut ignorer le cadre européen"

 

L'Europe est en crise, mais "l'Europe n'avance que de crise en crise"...

 

 

Extraits de la conclusion de Michel Rocard et Nicole Gnesotto :

 

"Sur l'énergie, l'immigration, les marchés financiers, la réorganisation du travail et de la connaissance, l'Union européenne est absente. Elle n'a aucun pouvoir" ;

"Elle n'est pas ce que l'on croit. Elle n'est pas là où les citoyens l'attendent"

"Le fameux agenda de Lisbonne est une illusion : les Etats membres gardent toutes leurs compétences nationales et  ne délèguent à l'Union que le droit de faire des recommandations non contraignantes"

"Concernant les politiques énergétiques, l'Union n'a aucun pouvoir et aucun Etat membre n'est prêt à déléguer la moindre souveraineté aux instances européennes"

 

"L'Union européenne réussit ce tour de force d'apparaître comme responsable et fautive, impuissante et inadaptée, donc inutile"

 

"Aucun Etat membre, pris isolément, ne pourra atteindre la masse critique lui permettant de peser. La nécessité est le moteur européen par excellence, avec un atout majeur la négociation et le compromis sont les maîtres mots, une pratique réelle du partage des pouvoirs, la recherche systématique d'un leadership collectif, une culture de la solidarité politique, une certaine redistribution des richesses entre les Etats membres."

08:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe