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03/06/2022

Libération de Paris

Musée du général Leclerc

Musée Jean Moulin

Femmes photographes de guerre (jusqu'au 31 décembre)

Place Denfert Rochereau

 

7 000 objets, documents,  journaux d'époque, autorisés ou clandestins, photographies, enregistrements (c'est la première fois que j'entendais la voix de Jean Moulin), objets du quotidien et de la résistance (postes émetteurs/ récepteurs). etc.

Pas seulement la Libération de Paris, puisque l'exposition commence après la première guerre mondiale, avec la montée d'Hitler et Mussolini, les accords de Munich...

Ne pas hésiter à traverser le couloir pour voir l'exposition "femmes photographes de guerre" qui couvre une période beaucoup plus large.

 

08:21 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, expo

28/05/2022

Steve Mc Curry chez Maillol

Le monde de Steve McCurry

Musée Maillol Paris

jusqu'au 31.07

 

Tout le monde connait le portrait de la jeune afghane aux yeux bleus/verts. Probablement la photo la plus connue de Steve McCurry. Le musée Maillol expose plus de 150 photos imprimées en grand format, réalisées au cours d'une carrière de 40 ans, de l'Afghanistan à l'Inde, de l'Asie du Sud-Est (Birmanie, Vietnam, entre autres), à l'Afrique, de Cuba aux Etats-Unis, du Brésil à l'Italie. En noir et blanc ou en couleurs magnifiques.

Une splendeur !

Bien entendu, j'ai profité de l'occasion pour visiter la collection permanente des oeuvres d'Aristide Maillol. "Je ne sculpte pas des femmes mais des volumes." En particulier les formes de Dina Vierny : "je suis venue pour poser une heure, je suis restée dix ans..." Les dix dernières années de la vie de l'artiste. C'est elle qui décide, à la mort de l'artiste,  de lui consacrer un musée, à deux pas du Boulevard Saint-Germain.

Le parcours de la visite présente un panorama de sa création : sculpture, peintures, dessins, sanguines, terres cuites et même tapisseries.

 

 

 

15:05 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, expos

27/09/2021

Alessandro Filipepi dit Botticelli

Botticelli artiste & designer

Musée Jaccquemart-André, Paris

 

Le musée Jacquemart-André se trouve dans la superbe demeure de Mr Edouar Jacquemart, riche héritier originaire de Nîmes et de son épouse Nelly, née André, spécialiste de la peinture italienne de la Renaissance. Demeure léguée à L'"Institut de France", à condition d'y conserver tous leurs meubles. Ce qui permet, avant d'aller voir l'exposition consacrée aux oeuvres de Botticelli, de voir l'intérieur de riches bourgeois parisiens du Second Empire, et du début du XXe siècle, y compris les tableaux de la Renaissance.

Le musée a été inauguré en 1913 par le Président Poincarré.

L'exposition rassemble des oeuvres prêtées par les musées les plus prestigieux : Miami, Vatican, Munich, Milan, Berlin, Turin, Oxford...

Vous n'y verrez pas la fameuse "naissance de Vénus" restée à Florence mais deux "Vénus pudiques" dont on peut se demander en quoi elles sont pudiques. Il se dit que les maisons des riches Florentins de la Renaissance contenaient de nombreuses "belles femmes nues" peintes par l'artiste et les membres de son atelier. Jusqu'à l'arrivée du moine Savonarole, précurseur des talibans en matière de moeurs.

Botticelli était également capable de peindre des oeuvres religieuses, y compris des chasubles et d'illustrer, par de nombreux dessins,  la "Divine comédie" de Dante.

Un seul regret : malgré le "pass-sanitaire", la réservation anticipée fixant une "jauge" il est bien difficile de s'approcher des pièces exposées et impossible de respecter la distance de sécurité sanitaire...

 

08:22 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition

22/05/2021

le fessier, célébré à l'envi

L'empire des sens

de Boucher à Greuze

Musée Cognacq-Jay

 

Pour la réouverture des musées, enfin, j'ai choisi un petit musée peu connu, centré sur le XVIIIe siècle, fondé par Mr Cognacq et Madame Jay, fondateurs de la Samaritaine, et collectionneurs passionés.

Le 250e anniversaire de la mort de François Boucher, peintre de Louis XV,  est l'occasion de cette exposition de tableaux de corps "biens en chair". "Comme la porte d'Aix" disent les Marseillais. Les critères de beauté de l'époque n'étaient manifestement pas les mêmes qu'aujourd'hui.

Avec Watteau, Greuze et Fragonard, Boucher peint les alcôves où s'égarent le coeur et l'esprit. Les désirs charnels depuis la naissance du désir jusqu'à son assouvissement. En écho avec la littérature libertine de l'époque.

Ces oeuvres chantent le corps nu de la femme qui s'abandonne, hypnotise les regards et réveille les sens. Les corps nus dévoilés dans leur intimité, les courbes voluptueuses, les jambes enchevêtrées, le tourbillon des drapés qui masquent en même temps qu'ils soulignent et dévoilent,  soulignent la volupté audacieuse des fessiers.

Le voyeur n'est autre que celui qui regarde le tableau. Le thème du peintre et son modèle offre des opportunités pour évoquer le désir né du plaisir de voir.

La dernière salle de l'exposition, "erotica",  présente plus de 60 estampes à caractères ouvertement pornographiques, présentant des sexes et l'acte sexuel. Joyeuses orgies, échafaudages de corps. La production est clandestine donc anonyme.

Tout est prétexte au plaisir.

De toute l'exposition, combien d'oeuvres pourraient passer le filtre de Facebook ?

 

16:19 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

12/12/2019

Voyages en Chine

Chine 1948/49 ; 58

Henri Cartier-Bresson

Fondation Henri Cartier-Bresson

79 rue des Archives, Paris

jusqu'au 2 février

 

Henri Cartier-Bresson s'est rendu en Chine en 1948 pour un reportage commandé par le magazine Life. Il y reste jusqu'à la victoire militaire des communistes, totale en octobre 49. Il parcourt plusieurs villes du pays ; Pékin, Canton, Shanghai, Nankin.

Pendant 10 mois, il est au contact de la population qu'il photographie dans ces moments de désordre et d'incertitude sur l'avenir, tout en montrant la vie traditionnelle qui semblait alors immuable.

5 000 prises de vue, 500 retenues par l'agence Magnum.

Dix ans plus tard, HBC retourne en Chine pour un séjour de quatre mois. C'est le moment du "Grand bond en avant", dont nous savons aujourd'hui qu'il fut catastrophique. Mais HBC est strictement contrôlé. Il ne peut photographier que des sites sélectionnés, à la gloire du régime.

 

 

08:43 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo