A la Fondation Henri Cartier-Bresson

L'autre couronnement

Jusqu'au 3 septembre

 

Faut-il présenter Henri Cartier-Bresson, un des fondateur de l'agence photographique Magnum ? Sa fondation, rue des Archives à Paris, fait revivre son travail , ainsi que celui de photographes travaillant dans son style.

Nous venons de vivre, de plus ou moins près, le couronnement de Charles VI. En mai 1937, a eu lieu le couronnement de George VI, père de celle qui deviendra la Reine Elizabeth II.

HCB prend un parti pris qu'il est possible de qualifier de "révolutionnaire" : il préfère photographier le peuple qui regarde, ou pas,  passer le souverain ! "Le spectacle de la foule des badauds massés sur le chemin du cortège."

Mais que les amateurs de "The Crown" ne s'inquiètent pas : il y a aussi les photos de la famille royale, en particulier au balcon de Buckingham, avec la mère du roi, particulièrement revêche, et deux mignonnes petites filles...

 

Mystery Street

Vasantha Yogananthan

 

Aux mêmes dates que l'exposition de HBC est présenté le travail du Français Vasantha Yogananthan.

Une de ses premières séries a été photographiée sur une plage de Camargue. Il avait été frappé par la rapidité du passage de l'enfance à l'adolescence, "ce temps là de l'existence, bref et transitoire"

Il a été marqué par le passage de l'ouragan Katrina en 2005.

Dans "Mystery street" l'enfant devient une métaphore vivante du corps de la ville."

 

La mode des année 80

Azzedine Alaïa et Arthur Elgort, en liberté

Fondation Azzedine Alaïa

jusqu'au 20 août

 

Tout le monde sait que le grand couturier était de petite taille mais il est quand même surprenant de voir le contraste sur toutes ces photos où il est entouré de mannequins de grande taille.

Egalement intérressants, les vêtements en cuir, très fluides,  créés avec Arthur Elgort, présentés dans cette exposition.

A deux pas du BHV, et donc de l'Hôtel de Ville, si vous passez par là.

 

1792, l'année charnière

Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution

La famille royale aux Tuileries 1789 / 1792

Archives nationales, Hôtel de Soubise

entrée gratuite, jusqu'au 6 novembre

 

Les Parisiennes ramènent à Paris Le "boulanger, la boulangère et le petit mitron".

La famille royale s'installe au château des Tuileries, détruit au moment de la Commune de Paris. Il fermait le Louvre face aux jardins des Tuileries.

A l'intérieur,  on s'efforce de reconstituer la vie comme à Versailles. Avec les appartements du Roi, ceux de la Reine, les salons pour recevoir les ambassadeurs. L'exposition a reconstitué plusieurs pièces.

Le bruit court que se prépare le départ clandestin de la famille royale. Le Roi n'est ps autorisé à aller à Saint Cloud. Il est sous surveillance. Jusqu'à la désastreuse tentative qui se terminera piteusement à Varennes, marquant un tournant de la Révolution et de ses relations avec le souverain.

Puisque l'exposition se passe aux Archives nationales, de nombreux documents sont présentés ou reproduits.

 

Les maîtres hollandais

programme long : de Vermeer à Van Gogh

programme court : Mondrian, l'architecte des couleurs

expositions immersives

Carrières des lumières

les Baux de Provence

 

Si vous passez par la région, n'hésitez pas. Le site sort du commun et l'expérience est "immersive". Les tableaux sont projetés sur les murs, les plafonds et les sols. Des couleurs partout avec de la musique pour accompagner.

Il y a la mer et l'intérieur des maisons,  derrière les rideaux, là où s'occupent bourgeois et domestiques, miroir d'une société prospère et sereine. La laitière et la dentellière sont occupées à leurs tâches.

Les portraits de Rembrandt sont des chefs d'oeuvre du clair-obscur.

Au XVIIe siècle la nature devient le sujet principal., avec des fêtes populaires et des scènes d'hiver.

A la fin du siècle la mer revient à l'avant-scène. La flotte hollandaise domine les mers du monde, du Brésil à l'Indonésie. Amsterdam devient la ville la plus urbanisée et la plus riche au monde.

Le spectacle se termine par Van Gogh, digne héritiers des maîtres hollandais du "siècle d'or".

Avec Mondrian la puissance de la couleur rompt avec le réalisme ouvrant la voie à l'abstraction.

 

Baya à l'Institut du monde arabe

Baya, femmes en leur jardin

Institut du Monde Arabe

jusqu'au 26 mars

 

Peintre et sculptrice autodidacte, algérienne ayant longtemps vécu en France, femme artiste "d'instinct",  célèbre alors qu'elle n'a pas encore vingt ans, Baya méritait cette rétrospective présentant une cinquantaine de ses oeuvres, dont certaines réalisées alors qu'elle avait 13 ans et qui montrent sa dextérité graphique.

Baya, prisée par le Paris d'après guerre, en particulier André Breton et Edmonde Charles-Roux, pour ses céramiques, scultptures et ses peintures colorées, un peu oubliée aujourd'hui doit être découverte par des gens qui, comme moi, n'avait jamais entendu parler d'elle.