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05/06/2008

améliorer l'efficacité de l'aide

Pour une meilleure efficacité de l'aide aux pays en développement

 

Il faut  rendre l'aide plus transparente, cohérente, responsable et orientée vers des résultats concrets afin de soutenir plus efficacement les pays en développement dans leur lutte quotidienne contre la pauvreté.

 Il faut souligner l'importance de principes comme le besoin de respecter et de promouvoir l'appropriation national, de s'aligner sur les priorités des pays partenaires, de promouvoir la participation des ONG et des autorités locales, et de promouvoir de l'harmonisation des efforts entre donateurs.

Il serait indispensable que la Commission produise une matrice de tous les instruments financiers qu'elle a accordés à la bonne gouvernance, et ce afin de pallier au manque de clarté et de transparence en matière d’allocation de l’aide.

Il faut rappeller l'importance que l'UE respecte ses engagements en matière d'aide au développement.

Iil est indispensable d'enrayer l'inacceptable régression de l'aide publique européenne au développement, qui est passée de 0.41% à 0.38% du PNB entre 2006 et 2007.

Les Etats membres doivent redoubler d'efforts pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement et atteindre l'objectif de consacrer 0,7% du PNB européen à aide publique au développement en 2015.

23/05/2008

Burundi

Burundi : des choix entre principes et réalisme

 

 

 

Personne ne parle du Burundi, ce petit pays jumeau du Rwanda, lui aussi avec sa minorité tutsi, qui a longtemps monopolisé le pouvoir militaire et politique.

 

En 1993,  pour la première fois,  un Président a été élu démocratiquement. Cet Hutu a été renversé,  après quatre mois,  par les chefs militaires tutsis.

 

La guerre ethnique qui s'en est suivie, entre l'armée tutsie et les maquisards hutus a fait, dans ce tout petit pays,  plus de 300.000 morts et plus de 400.000 réfugiés et déplacés internes, et ruiné l'économie, déjà pauvre,  d'un pays qui n'a pas de minerais et dont la population est massivement victime du paludisme et du sida.

 

A l'issue d'un processus de paix amorcé sous la houlette de Nelson Mandela,  le pays s'est doté d'une Constitution qui donne à chaque ethnie des postes à tous les niveaux de pouvoirs,  proportionnellement à leur importance numérique.

 

Système communautariste haïssable mais qui semble fonctionner.

 

Sauf que dans chaque communauté chaque "clan" veut sa part du pouvoir et donc de la richesse.

 

En 2005 des élections ont eu lieu sous la surveillance internationale et ont été validées, même par les perdants, ce qui n'est malheureusement pas si commun en Afrique.

 

Un mouvement hutu, le FNL,  n'est pas passé par la case "élections" et continue la lutte armée en demandant sa "part" et une amnistie complète.

 

Deux choix difficiles pour savoir quel est le moindre mal :

 

- peut-on/ doit-on récompenser la lutte armée qui s'est faite contre des pouvoirs élus démocratiquement ?

 

- peu-on / doit-on accepter l'impunité, y compris pour les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité ? 

 

Refuser au nom des principes, ou accepter pour avoir la paix ?

 

Envoyer une force internationale pour désarmer le FNL ?

 

 

 

08:29 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique