13/10/2015
Les Bidochon : après la peinture, la musique
Un jour au concert avec les Bidochon
Christian Binet, François Sabatier
Nicolas Chalvin et l'orchestre des pays de Savoie
éditions "Fluide glacial"
Christian Binet nous avait déjà promenés dans les musées avec les Bidochon, afin d'admirer quelques peintures agrémentées des commentaires du célèbre couple.
Cette fois ci, il y a encore des peintures, et des photographies, afin de montrer les compositeurs et d'illustrer les thèmes contenus dans le concert repris par le CD vendu avec le livre.
Christian Binet et ses personnages sont au mieux de leur forme pour illustrer chaque morceau.
17:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, musique
13/09/2015
Son seul amant est son royaume
Elisabeth Tudor
Nicolas Juncker
éditions Glénat, collection 13étrange
Bâtarde, fille d'Anne Boleyn, deuxième épouse d'Henri VIII qui l'a fait décapiter pour adultère.
Après la disparition de son demi-frère Edouard VI, et de sa demi-soeur Marie "la sanglante" qui ont régné avant elle, elle est la dernière des Tudor à pouvoir monter sur le trône. A part sa cousine Marie Stuart qui descend, elle aussi, d'Henri VII, dont la fille Marguerite s'est mariée avec le roi d'Ecosse.
"C'est par la Providence que cette couronne est venue sur ma tête. C'est par ma volonté qu'elle y restera."
L'opposition avec Marie Stuart se fait sur fond de guerre de religions : papistes, soutenus par l'Espagne et la France, contre anglicans.
"Plusieurs fois Marie Tudor, sa demi-soeur, proposa à Elisabeth de se marier à quelque prince étranger...en échange de sa liberté."
Comme à Marie Stuart, on lui reprochera de rester sans mari.
Avec le livre sur Marie Stuart, un diptyque en miroir croisé.
Avec la même conclusion historique : Elisabeth élimine Marie, mais c'est le fils de celle-ci qui montera sur le trône...
08:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire
09/09/2015
L'âge d'or de la BD belge
La collection du musée des beaux-arts de Liège
Centre Wallonie-Bruxelles de Paris
(en face de Centre Pompidou)
Jusqu'au 4 octobre
Une centaine de planches originales, de l'immédiat après guerre à la fin des années septante.
Les plus grands : Hergé, Jacobs, Peyo, Franquin, Morris, etc. Une saine émulation entre ceux qui publient dans Tintin et ceux de Spirou.
J'ai particulièrement aimé les planches successives montrant le processus d'élaboration, depuis les esquisses jusqu'à la planche éditée.
Les agrandissements permettent de constater qu'il s'agit de véritables œuvres d'art, avec un dessin qui raconte une histoire autant que les "bulles" qui vont avec.
15:10 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, expo
08/08/2015
Pennac + Cestac = duo gagnant !
Un amour exemplaire
Florence Cestac et Daniel Pennac
éditions Dargaud
Daniel Pennac raconte magnifiquement une histoire d'amour exceptionnelle, qui transgresse les barrières sociales, sans être mièvre, et Florence Cestac la dessine avec son talent et son humour habituels.
J'ai découvert Florence Cestac avec son album "Le démon de midi" que j'ai trouvé irrésistible. Je me souviens d'un autre sur la ménopause . J'étais moins concerné, mais c'était drôle quand même.
Daniel Pennac est un auteur reconnu et prolixe, y compris pour la jeunesse. Prix du livre Inter ("La petite marchande de prose") et prix Renaudot ("Chagrin d'école"). Dans cet album, il montre toutes ses capacités d'imagination. Il avait déjà travaillé dans la BD avec deux albums de Lucky Luke.
Le résultat de l'addition de ces deux talents est un album jubilatoire, à lire et à relire.
"Un amour c'est comme un chien, faut le sortir souvent, sinon ça s'attaque aux pantoufles !"
20:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
29/07/2015
En Algérie, sur les traces familiales
L'Algérie, c'est beau comme l'Amérique
Olivia Burton et Mahi Grand
éditions Steinkis
Olivia est issue d'une famille "pied-noir". Son enfance et son adolescence ont été bercé de récits pleins de nostalgie d'un pays qu'elle ne connait pas. A la mort de sa grand-mère, elle retrouve le récit, qui lui est destiné, de ses cinquante années vécues "làs-bas".
Elle décide donc d'y aller. Non seulement à Alger, mais aussi dans les Aurès où se trouvait la ferme de 1.000 hectares de son grand-père, "parti de rien". Des histoires dignes de la conquête de l'Ouest américain.
Elle va "enfin, voir !". Et cela donne ce très bel album, bien raconté et bien dessiné, qui évoque l'histoire contemporaine, le décalage entre la mémoire idéalisée et la réalité, et la beauté de paysages arides.
"Ils sont nés ici, ils ont grandi ici, ils ont aimé ce pays. A leur façon, ils sont Algériens."
"Quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens"
16:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, algérie