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15/04/2013

l'artiste et son modèle

El artista y la modela

 

De Fernando Trueba

 

Avec Jean Rochefort, Aida Folch, Claudia Cardinale

 

Meilleur réalisateur Festival de San Sebastian

13 nominations aux "Goya" 2013

 

 

1943 : dans les Pyrénées,  près de la frontière espagnole. Un sculpteur de renom ne travaille plus et vit coupé du monde, jusqu'au jour où son épouse,  et ancienne égérie (Claudia Cardinale, 75 ans...),  ramène à la maison une jeune et belle réfugiée espagnole s'étant échappée d'un camp d'internement (français).

 

Non seulement ce nouveau modèle va lui redonner goût à la vie, à son art, mais va le sensibiliser à ce qui se passe à l'extérieur de son atelier : la guerre, la résistance contre l'occupant allemand, alors qu'il est ami avec un officier, historien de l'art dans le civil,  et qu'il s'emporte contre le bombardement de Rome par les Alliés ("ces gens n'ont jamais entendu parler de Michel Ange").

 

Le film, "porté" par l'excellent Jean Rochefort,  fait penser au récent "Renoir",  incarné par Michel Bouquet, avec la même réflexion sur la fin de vie, sur la création artistique, sur la conscience de l'artiste face à la guerre (la Première pour Renoir). "L'artiste et son modèle", c'est aussi un peu "l'artiste et la guerre"...

 

Aida Folch n'a probablement pas le plus beau corps du monde, mais elle dégage une sensualité probablement soulignée par le noir et blanc.

 

 

17:43 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

05/04/2013

Happyness therapy

The silver Linings Playbook

 

De David O. Russell

 

Avec Jennifer Lawrence, Bradley Cooper, Robert De Niro

 

 

L'histoire de cette comédie romantique américaine, mais décalée, est simple : deux jeunes personnes, perturbées psychiquement, se rencontrent, se trouvent, dansent ensemble, et tombent réciproquement "en amour".

La thérapie, et même la rédemption, par l'amour.

 

Les dérèglements des deux protagonistes permettent d'ajouter du burlesque,  et quelques gags,  au romantisme.

 

Ce film a remporté douze prix, dans différents festivals. Je n'ai pas encore compris pourquoi. Je suis allée le voir en partie en raison de l'Oscar de la meilleure actrice décerné à Jennifer Lawrence. Là encore je n'ai pas encore compris pourquoi. Elle est assurément mignonne, même si elle n'est pas à la hauteur de Robert De Niro. Son Oscar devrait nous permettre de la revoir dans d'autres films. Dont certains seront peut-être bons...

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

29/03/2013

Adaptattion de La religieuse de Diderot

La religieuse

 

D'après Denis Diderot

 

De Guillaume Nicloux

 

Avec Pauline Etienne, Isabelle Huppert, Louise Bourgoin

 

 

Je me souviens d'avoir vu l'adaptation de Rivette,  en 1967. Son interdiction venait d'être levée...pour les + de 18 ans...que je venais d'avoir. Mon premier film interdit au moins de 18 ans. Souvenir d'un ennui profond !

 

Pas d'ennui cette fois ci, pour une version qui souligne le caractère contemporain des problématiques : la révolte contre l'arbitraire, le refus de la résignation, le prix de la liberté contre le poids social. Heureusement la condition des femmes s'est améliorée, même s'il reste beaucoup à faire. Heureusement le poids de la religion catholique n'est plus aussi pesant en France aujourd'hui, même si le débat sur le mariage pour tous tend à prouver le contraire. L'obscurantisme et l'intégrisme, et pas seulement islamiques,  ne sont pas morts dans notre société contemporaine.

 

Le film est porté par Pauline Etienne, autre excellente actrice belge, primée "meilleur espoir féminin", en France,  l'année dernière. Espoir confirmé.

Isabelle Huppert prouve,  une nouvelle fois, en mère supérieure hystérique,  qu'elle peut tout jouer.

Louise Bourgoin est étonnante,  à contre-emploi, en mère supérieure janséniste sadique.

L'une et l'autre soulignent les méfais de l'enfermement.

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/03/2013

le paumé et le charlatan

The Master

 

De Paul Thomas Anderson (Prix de la mise en scène, Mostra de Venise)

 

Avec Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman (Prix commun d'interprétation masculine à la Mostra de Venise ; Prix du meilleur acteur à J. Phoenix à Los Angeles)

 

 

Scientologie, ou pas ?

Aucune importance car le film montre peu le mécanisme sectaire. Et cela a constitué ma principale déception.

 

L'action se passe après la guerre. Un marin alcoolique et violent est "adopté" par un gourou entouré de quelques fidèles, dont quelques riches.

Tout est dans la psychologie de la relation bizarre entre ces deux hommes, le paumé et le charlatan. 

 

Les critiques sont généralement élogieuses. Les acteurs ont été récompensés, surtout Joaquin Phoenix que j'ai pourtant trouvé horripilant,  tellement il en rajoute tout au long de ce film de plus de deux heures, que j'ai trouvé interminable.

 

 

 

 

08:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

16/03/2013

Dujardin, Russe ? lui aussi ?

 

Möbius

 

D’Eric Rochant

 

Avec Jean Dujardin et Cécile de France

 

 

 

Une histoire d’amour sur fond d’espionnage. A moins que cela soit l’inverse.

 

Une histoire d’espionnage très contemporaine, sur fond de placements financiers, de blanchiment d’argent sale, de liens entre le pouvoir russe et les oligarques, du poids de l’ex KGB dans l’Etat russe. Bref, de luttes obscures pour les pouvoirs politiques et économiques.

 

Une histoire d’amour très romantique, donc peu crédible dans ces milieux de la finance et de l’espionnage.

 

Une histoire d’amour très sensuelle grâce à Cécile de France. J’adore quand elle a les cheveux très courts. Pour la première fois, elle les a mi-longs. Je veux bien faire une exception. Je ne suis pas certain qu’Audrey Tautou, pressentie, aurait donnée cette sensualité.

 

Beaucoup de gens iront probablement voir ce film pour Jean Dujardin. Qui peut croire que Dujardin est russe ayant appris le français peut croire le reste.

 

C’est d’abord pour la petite Belge qu’il faut aller voir ce film !

 

 

 

11:37 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma