Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/04/2012

Une autre politique de la France est possible dans l'Union européenne

L'économie européenne a été influencée par la position faible et conservatrice prise par Nicolas Sarkozy. Au lieu de contrebalancer la politique de Merkel avec des mesures promouvant la croissance et l'emploi, il a suivi une ligne d'austérité drastique. Cette approche  n'a conduit à aucun résultat positif dans les pays les plus affectés.

 

 

 

Le soutien croissant à Marine Le Pen et la perte de confiance grandissante dans la population sont des conséquences de la mauvaise politique économique et sociale menée par la France au niveau européen. Au lieu de résoudre ces problèmes économiques et sociaux, la politique d'austérité extrême les a renforcés. La rhétorique anti-européenne et nationaliste de Sarkozy a amené de nombreux électeurs à soutenir Marine Le Pen.

 

Le seul moyen de lutter contre cette tendance au nationalisme est une politique qui s'attache à traiter les problèmes de la crise au niveau national et européen comme l'a suggéré François Hollande.

 

 

 

François Hollande, en s'engageant à stabiliser à moyen terme le budget tout en menant une politique active en faveur de la croissance et de l'emploi, promet une société socialement plus juste. 

 

Il ouvre également la voie à une Europe plus sociale en appelant à l'introduction de la taxe sur les transactions financières et à une politique fiscale plus équilibrée.

 

Nous voyons aujourd'hui de plus en plus d'experts et de d'hommes d'affaires dire que la victoire de Hollande conduirait à plus de sécurité et de stabilité.

 

Changer de l'approche d'austérité imposée par le couple Merkozy à une nouvelle voie comme le propose François Hollande, conduirait à stimuler la croissance et l'emploi et ainsi qu'à l'équilibre des budgets.

 

10:13 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

23/04/2012

Les perspectives néolibérales sont obsolètes

LA COMMISSION EUROPEENNE FAIT FAUSSE ROUTE

AVEC SES PERSPECTIVES NEOLIBERALES OBSOLETES ALORS QUE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DEMANDE CROISSANCE ET INVESTISSEMENTS 

 

La Commission européenne ne prend pas les bonnes décisions pour sortir l'Europe de la crise.

 

Partout dans le monde les experts et les politiques en appellent à une action européenne pour la croissance et les investissements. Mais la Commission fait la sourde oreille. Elle doit comprendre que sa stratégie néolibérale est obsolète et ne va pas aider à sortir de la crise.

 

L'austérité ne peut pas être la voie à suivre. Nous devons lutter pour une autre façon de sortir de la crise et proposer des solutions alternatives aux citoyens.

 

 

 

Nous devons donner aux Etats-membres de nouvelles possibilités de trouver de l'argent pour pouvoir investir et créer des emplois. De l'argent, il y en a, mais nous devons nous assurer que nous pouvons l'utiliser. Par conséquent, nous devons prendre les mesures qui s'imposent  pour lutter contre la fraude et l'évasion fiscale, et introduire d'urgence la taxe sur les transactions financières.

 

 

 

Selon une étude récente commandée par le Groupe Socialiste européen, les Etats de l'UE pourraient récupérer jusqu'à 1000 milliards d'euros sur la fraude et l'évasion fiscales.

 

Si 200 milliards d'euros pouvaient être économisés, le taux d'investissement pourrait passer de 2,7% du PIB actuellement à 3,5% par an. Cette augmentation aurait un effet direct sur la création d'emplois. La lutte contre l'évasion fiscale est essentielle à une politique de croissance et de création d'emplois.

 

 

Le combat contre le chômage des jeunes est particulièrement important.  Nous ne pouvons accepter les taux alarmants de chômage des jeunes tels qu'ils sont en Europe. Nous devons donner de l'espoir aux jeunes générations et les intégrer au marché du travail

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

16/04/2012

Non à l'ACTA

 

LES SOCIALISTES ET DÉMOCRATES EUROPEENSVOTERONT CONTRE ACTA

 

David Martin, socialiste écossais rapporteur au Parlement européen sur  l'Accord commercial anti-contrefaçons (ACTA, Anti-Counterfeiting Trade Agreement)  a annoncé, qu'il recommanderait au Parlement européen de rejeter cet accord commercial très controversé car il n'apporte pas suffisamment de garanties aux citoyens. 

 

 

 

ACTA génère plus de peurs que d'espoirs. 

 

Ce que l'accord apporte en termes de droits importants sur la propriété intellectuelle se trouve, par ailleurs, affaibli par les menaces potentielles sur les libertés individuelles et d'Internet.

 

Quand le Parlement européen aura rejeté ACTA, la Commission européenne devra s'atteler à trouver de nouvelles approches pour défendre la propriété intellectuelle européenne sur le marché global.

 

 

 

 

 

Il sera alors important de trouver des solutions aux problèmes récurrents, en toute transparence,  et de façon à ce que les libertés des usagers d'Internet ne soient pas limitées davantage.   

 

Qu’il faille lutter contre la contrefaçon ou le piratage ne fait pas débat, mais en l’état, et étant donné le grand flou juridique et les doutes entourant les dispositions de cet Accord, il n’est pas acceptable. 

 

 La seule réponse responsable que nous puissions donner aux citoyens c'est de rejeter l'accord et de commencer à travailler à une meilleure législation. 

 

Nous devons lutter contre la contrefaçon des marchandises et devons également mettre à jour la réglementation de l'environnement numérique. Mais ces deux questions doivent être traitées séparément.

 

Le Parlement  européen se prononcera avant l'été.  

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

02/04/2012

Jacques Delors pour une renaissance de l'Union européenne

L'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors a apporté son soutien à l'appel "Pour une alternative socialiste européenne", lancé par les sociaux-démocrates européens, pour sortir de la crise.

 

Jacques Delors était invité au Parlement européen, à débattre des solutions à la crise en Europe, en présence également du ministre belge, Paul Magnette, chargé des entreprises publiques, de la politique scientifique et de la coopération au développement.

 

"Je soutiens sans réserve l'appel des camarades sociaux-démocrates pour un renouveau de l'Europe", a lancé d'emblée Jacques Delors.

 

"Les signataires de l'appel ont emprunté un chemin qui doit nous donner plein d'espoir pour une renaissance de l'Europe", a-t-il ajouté.

 

"Cette initiative a pour but de faire avancer une approche commune de la gauche européenne face à la crise", a expliqué Harlem Désir, à l'origine de cet appel.

 

"Les gouvernements conservateurs ont échoué pour répondre à la crise financière, sociale et démocratique mais il reste aux socialistes à affirmer leur capacité à relancer ensemble le projet européen", a-t-il ajouté.

 

"Nous voulons montrer que l'Europe n'est pas bloquée mais qu'elle est sur le point de rebondir grâce aux propositions progressistes", a conclu Harlem Désir.

 

Pour sortir de la crise, "nous avons besoin de plus d'Europe et pas moins d'Europe", a renchéri Hannes Swoboda, nouveau Président du groupe socialiste européen. Il a par ailleurs dénoncé "la tentation très forte des gouvernements conservateurs à vouloir renationaliser les politiques communes", ce qui "porterait un coup d'arrêt à 60 ans d'intégration européenne".

 

"Avec l’arrivée au pouvoir de la droite en Europe à partir de 2004, nous sommes entrés dans une période d’abandon de l’Europe", a regretté Paul Magnette.

 

Paul Magnette a appelé la gauche européenne "à politiser l’Europe afin de combattre les technocrates et les populistes qui se renforcent l’un l’autre".

 

"La gauche doit renouer avec une ambition fédérale tout en assumant la subsidiarité. L’Europe fixe le cap, pas les moyens !" a souligné le socialiste belge.

 

Jacques Delors est par la suite longuement revenu sur les causes de la crise en Europe. Il a vivement critiqué le traité de stabilité budgétaire. Il l'a qualifié "d'usine à gaz qui n'apportera pas de progrès car il est trop compliqué à mettre en œuvre". "Il lui manque un volet essentiel celui de la croissance" a regretté Jacques Delors.

 

Pour en savoir plus sur l'Appel Pour une alternative socialiste européenne: http://europeansocialistalternative.blogspot.com/

 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

26/03/2012

L'Union européenne doit éviter de nouvelles affaires "Mediator"

AFFAIRE DU MEDIATOR: IL FAUT CHANGER LE SYSTEME DE SECURITE

DES MEDICAMENTS DANS L'UE

 

 

Il faut accélérer  les discussions sur la sécurité des médicaments (révision de la pharmacovigilance), afin de s'assurer que tous les changements nécessaires soient inclus au moment de l'entrée en vigueur de la nouvelle législation prévue cet été.

 

Le cas du Médiator* a montré que des mesures plus strictes sont nécessaires pour garantir la sécurité des patients dans l'UE.

 

 

La Commission européenne a mené des tests de résistance sur le système de pharmacovigilance tel qu'il devrait être appliqué  après la révision de 2010 et s'est aperçu qu'il restait encore des zones d'ombre .

 

Nous devons nous assurer que le cas du Mediator ne se reproduise plus jamais. Il aura fallu plus de dix ans pour retirer le médicament du marché après la constatation des premiers effets indésirables. Il n'existe pas de données précises mais on estime que 500 à 2000 vies auraient pu être sauvées.

 

Nous ne devrions pas rouvrir le débat sur les énormes progrès réalisés par la révision de 2010 comme le droit des patients de notifier les effets indésirables et la création d'un comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance  mais introduire des mesures spécifiques à partir des récents événements. .  

 

 

Les entreprises pharmaceutiques doivent être contraintes d'indiquer clairement les raisons pour lesquelles elles retirent un médicament du marché, afin que les autorités publiques puissent enquêter si nécessaire.

 

Lorsqu'une société pharmaceutique  retire volontairement un médicament  ou ne renouvelle pas son autorisation comme ce fut le cas pour le médiator, elles doivent spécifier si cela est lié à des problèmes de santé.

 

Si cette règle avait été appliquée, le cas du Mediator, aurait pu être découvert bien plus tôt. Servier a retiré le Mediator en Italie et en Espagne en 2003 - 2004 mais cela n'a pas déclenché de procédure d'alerte.

 

Nous devons, enfin, revoir les mécanismes pour nous assurer que les études demandées par les autorités de surveillance soient menées à temps  par les entreprises pharmaceutiques. Les autorités avaient demandé une étude sur un an lorsque le problème du Mediator est apparu mais il a fallu presque dix ans pour qu'elle arrive à terme, mettant en danger la santé des patients.

 

* Le Mediator est un médicament de la société française SERVIER distribué, par une procédure décentralisée, dans plusieurs pays de l'UE (France, Portugal,Luxembourg, Grèce, Italie et Espagne),  pour le traitement des diabètes de type 2. Dès 1998, de premières contre-indications sont apparues faisant état de possibles problèmes de dysfonctionnement des valves cardiaques. Malgrè cela, le Mediator a continué à être largement prescrit en Europe, et en France en particulier. En 2009, quand le médicament a finalement été retiré du marché, on a estimé que le médicament avait été prescrit à quelques 5 millions de personnes. 

08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe