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26/09/2011

améliorer la vie quotidienne des Européens

 UNE NOUVELLE STRATÉGIE SOCIALE POUR L'EUROPE

 

Dix actions pour une nouvelle stratégie sociale ambitieuse afin d'améliorer la vie quotidienne des citoyens européens frappés de plein fouet par la crise.

 

On ne peut que constater, et déplorer,  le développement "antisocial" de l'Union européenne. Cette évolution n'est pas une conséquence inévitable de la crise mais bien le résultat d'un choix politique délibéré des majorités de droite qui dominent actuellement les institutions européennes.

 

Cet agenda antisocial  est moralement honteux,  parce qu'il punit les salariés et les personnes les plus vulnérables pour les pêchés des banquiers. Ce détournement du projet européen portera un préjudice durable aux perspectives d'une plus grande intégration. Il augmentera le potentiel électoral des partis nationalistes, populistes et europhobes.

 

Dix actions clés sont proposées par les socialistes et progressistes européens :

 

1. La liberté économique dans le marché unique doit être compatible avec le respect des législations les plus avancées sur le travail, y compris l'égalité salariale et les droits syndicaux;

2. Tous les travailleurs doivent être protégés contre les horaires de travail excessifs;

3. Les ressortissants des pays tiers qui travaillent dans l'UE doivent avoir les mêmes droits que les citoyens européens;

4. Garantir et renforcer les règles sur la santé et la sécurité au travail là où c'est nécessaire;

5. Des mesures spécifiques européennes sont nécessaires pour éradiquer la pauvreté, lutter contre l'exclusion sociale et corriger le manque d'accès à l'éducation;

6. L'achèvement du marché unique exige le renforcement de sa dimension sociale. Le marché n'est pas  l'objectif en soi mais le moyen d'améliorer la qualité de vie des citoyens européens;

7. Les restructurations industrielles, bien que souvent inévitables, doivent être encadrées par des règles et des politiques européennes afin de les rendre socialement décentes;

8. En dépit de progrès, beaucoup reste à faire pour garantir le respect des principes de l'égalité de traitement et de non discrimination;

9. L'UE doit développer une stratégie de durabilité et d'égalité sociale des retraites afin d'éviter l'obligation de travailler plus longtemps et des retraites moins élevées;

10. L'égalité des salaires entre hommes et femmes dont l'écart peut atteindre 25% dans certains pays de l'UE reste un problème central auquel il convient de remédier à travers un programme d'action pour l'égalité entre hommes et femmes.

 

Pour des millions de citoyens aujourd'hui, la crise rime avec chômage et austérité. La cure imposée par la majorité des gouvernements conservateurs en Europe pour réduire les déficits et le poids de la dette entraîne baisse des salaires, des retraites et du pouvoir d'achat et un sous investissement dans la santé, l'éducation et les services sociaux, entraînant un accroissement des inégalités.

 

Aujourd'hui, c'est le modèle social européen tout entier qui est menacé.

 Ces propositions sont nécessaires si nous voulons que le modèle social européen reste une référence au niveau mondial, pour la promotion d'une plus grande justice sociale.

08:10 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

22/09/2011

solidarité locale, nationale et européenne

Distribution d'aide alimentaire dans l'Union européenne

 

 

Quand Coluche est venu au Parlement européen, il y a 25 ans, le raisonnement était simple : au lieu de stocker, à grands frais, les excédents alimentaires européens, il serait mieux de les confier aux organisations caritatives,  qui les distribueront à ceux qui en ont le plus besoin.

C'est ce qui a été fait, au bénéfice de millions d'Européens.

Alors que tout cela ne devait être que provisoire, le budget a été multiplié par 5 depuis 1987.

 

Il y a cinq ans, quand les ministres européens ont donné pour but à la "Politique Agricole Commune" de faire disparaître les surplus agricoles, j'avais écrit une "tribune libre" dans l'Echo de la Lys, indispensable hebdomadaire de la petite ville où j'étais élu, pour avertir du prévisible : plus de surplus agricoles = plus de surplus alimentaires à distribuer.

 

Pour compenser, sur le budget de la PAC, des produits agricoles ont été achetés et distribués. 440 000 tonnes chaque année, pour un budget de 500 millions d'euros, au bénéfice de 18 millions d'Européens.

 

Aujourd'hui, un certain nombre de pays considèrent que cela n'a plus rien à voir avec la politique agricole, mais relève de la responsabilité de la politique sociale.

Ils n'ont pas tort. Le problème, c'est que les mêmes s'opposent à l'adoption d'un véritable budget européen, permettant d'avoir une véritable politique européenne de solidarité.

 

Ceux qui reçoivent une aide alimentaire,  dont ils ont malheureusement bien besoin, se moquent de savoir de quel service de la Commission européenne elle vient. Généralement, ils ne savent même pas que l'Union européenne est impliquée dans ce qu'ils reçoivent.

L'Etat français ne peut pas se défausser, d'une part sur l'Union européenne, d'autre part sur les collectivités locales.

La solidarité doit être locale, nationale et européenne, et organisée à chacun de ces niveaux.

 

 

08:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

15/09/2011

lutter contre la fraude fiscale au niveau européen

 

 

Agir pour la Grèce : pourquoi ne pas tenter la voie fiscale européenne ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Absence totale d'action à l'échelle européenne en matière de lutte contre l'évasion fiscale

Le Premier ministre Grec M. George Papandréou affronte avec courage et détermination la plus sévère crise économique et budgétaire que connaît son pays depuis la seconde Guerre mondiale.

 

 

Malgré l'effort d'assainissement budgétaire sans précédent réalisé par la Grèce, certains critiquent le

Gouvernement pour sa faible capacité à mener à bien la réforme de son administration des impôts

et augmenter les recettes fiscales.

Ces critiques se trompent pourtant de cible et sont étonnamment silencieuses sur la principale source

des faibles recettes du budget grec : l'évasion fiscale.

On évaluerait aujourd'hui à plus de 280 milliards d'euros les avoirs grecs placés en Suisse, un montant

qui a explosé depuis le début de la crise et qui représenterait 80% de la dette du pays !

Certains pays européens tels que l'Allemagne ou la Grande-‐Bretagne ont préféré passer des accords

bilatéraux avec les autorités Suisses, assurant par la même la reconnaissance institutionnelle de

la fraude fiscale en renonçant à récupérer la totalité des avoirs illégalement transférés dans ce pays.

Ce type de comportement non coopératif mine pourtant les bases fiscales de l'Union europénne et de

ses Etats-‐membres,  et sa capacité d'être en position de force pour négocier avec la Suisse, pays

qui bénéficie notamment du marché intérieur européen.

A contrario, les Etats-Unis ont refusé ce marchandage fiscal en contraignant la Suisse à transmettre

les données bancaires de fraudeurs présumés.

Il est temps que l'Union européenne soit à la hauteur des défis qui la menacent : si les dirigeants

européens veulent enfin apporter une solution crédible à la crise de la dette souveraine, ils doivent

agir de concert y compris pour éliminer le fléau de l'évasion fiscale.

 

 

 

 

 

 

08:10 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, grèce

17/08/2011

Angela et Nicolas nous mènent en bateau

Un couple réactionnaire

 

 

Le tandem franco-allemand a cessé d’être le moteur de la construction européenne pour en devenir le destructeur.

Sarko et Merkel décident et considèrent que les autres n’ont qu’à exécuter leurs décisions. Ils oublient que 25 autres ont leur mot à dire.

 

Le pire est que leurs propositions ne comprennent aucune suggestion pour relancer la croissance et l’emploi.

Pas question de lancer un emprunt européen pour lancer de grandes infrastructures d’intérêt européen. Pas question d’ »Eurobonds ».

 

Les citoyens, contribuables, sont priés de payer la crise causée par les spéculateurs.

La catastrophe sociale menace plus que jamais, et la seule réponse serait d’inscrire une « règle d’or » dans les textes des pays de la zone Euro…

Il parait qu’un s’agit d’un « coup politique »…qui ne coûte rien à Angela.

 

Tenir deux réunions par ans des chefs d’Etats et de gouvernements n’est certainement pas la bonne réponse à la question de gouvernance économique de l’Europe !

 

 

22:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

15/08/2011

un Europe qui protègerait les consommateurs

Les « alicamenteurs »

 

« L’Agence européenne de sécurité des aliments » a étudié 2 760 produits alimentaires dont les étiquettes prétendent des bienfaits pour la santé de celles et ceux qui les consomment.

Seules 510 d’entre elles étaient justifiées. Les autres sont de l’arnaque que tout le monde laisse faire.

Ces produits alimentaires ne sont pas forcément mauvais pour la santé. Ils n’apportent tout simplement pas les bénéfices de santé prétendus par leurs étiquettes, et souvent leurs prix !

 

La Commission européenne doit présenter au Parlement européen, et au Conseil des ministres, un projet de règlement, sur les allégations de santé, au plus tard l’année prochaine.

Puisque ces produits bénéficient d’une libre circulation au sein du « marché commun » européen, puisque la protection des consommateurs est une des responsabilités de l’Union européenne, aurons nous droit à une Europe qui protège les consommateurs que nous sommes ?

 

 

11:19 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe