26/12/2011
Des frontières artificielles
Roaming : il est temps de faire l’Europe
Il est beaucoup question de « marché unique européen ». Cela est encore loin d’être la réalité pour le téléphone et les mails. Qui n’a pas eu été surpris par le coût exorbitant des mails lus sur « Smartphones » dans un pays européens voisins ?
S’il existe des frontières artificielles, ce sont bien celles allègrement franchies par le téléphone et internet. Les coûts réels, pour les opérateurs, de ces passages de frontières ne justifient en rien les tarifs actuels.
Le but fixé pour les utilisateurs est clair : les prix doivent être les mêmes au sein de l’espace de l’Union européenne, que l’on appelle dans notre pays ou vers un autre des pays de l’UE. Idem pour le suivi d’appel, le « roaming ».
La Commission européenne a promis de faire des propositions pour ramener à zéro, d’ici 2015, la surtaxe artificielle que représente le « roaming », aussi bien pour les appels téléphoniques reçus que pour les mails consultés.
Le Parlement européen, représentant élu des utilisateurs, s’impatiente de ne rien voir venir.
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19/12/2011
Renault touche une aide sociale européenne sans tenir ses engagements
RENAULT DOIT RESPECTER LE PACTE SOCIAL
Renault a reçu une aide de 24,5 millions d’euros du Fonds européen de solidarité face à la mondialisation sollicitée par l’entreprise française pour financer un plan de licenciements volontaires en 2009.
Renault n’a pas respecté tous ses engagements vis-à-vis de tous ses salariés licenciés.
Plusieurs salariés, qui faisaient partie de ce plan de départ volontaire, pourraient être privés de ressources pendant 20 mois. Ils n’auront plus droit au chômage et ne pourront pas accéder à leur pension en raison du report de l’âge légal de la retraite décidé par le gouvernement français, après le début du plan social. Ils ne pourront pas non plus bénéficier des aménagements de fin de carrière liés à la pénibilité du travail en usine ou aux carrières longues.
C’est pourquoi, Renault doit se pencher sérieusement sur ces cas critiques et de trouver des solutions satisfaisantes, comme l'ont fait d'autres grandes entreprises confrontées à des situations similaires.
Jusqu’à présent, le groupe Renault est resté sourd à ces appels. Il se borne à proposer des missions d’intérim à des personnes auxquelles il a assuré que leur licenciement serait synonyme de retraite. Le comportement de Renault dans cette affaire est proprement scandaleux.
Le Conseil des ministres veut sanctionner les Etats membres qui ne respectent pas le pacte de stabilité ; il faudrait sanctionner les entreprises qui ne respectent pas le pacte social.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
12/12/2011
Rajouter un nouveau Traité européen
Ce n'est pas l'écriture, d'ici mars, d'un nouveau Traité européen qui va aider les pays en difficulté à regagner la confiance des marchés financiers
Je suis sceptique quant à un nouveau Traité s'ajoutant au Traité de Lisbonne. Les citoyens européens ne sont pas intéressés par des années de débat sur les structures et les institutions de l'Union européenne. Ils veulent aujourd'hui des actions décisives pour stabiliser l'euro.
.
Mais puisqu'un nouveau Traité a été décidé, sur les questions budgétaires, en aucun cas le Parlement européen, représentant des peuples, ne doit être écarté de son élaboration, même si la participation des parlementaires britanniques peut être posée.
Si des budgets équilibrés, à long terme, sont une priorité politique, cela doit s'accompagner d'une stratégie d'accompagnement pour les investissements, les emplois, le croissance .
La Chancelière Merkel parle d'une démocratie en ligne avec les marchés, nous voulons, nous, un marchés qui respecte les règles de la démocratie. "
Euro-obligations:
"Nous avons besoin d'agir au plus vite pour restaurer la confiance sur les marchés financiers. Les euro-obligations protègeraient les états-membres des attaques spéculatives et permettraient d'avoir plus de liquidités. Malgré I' affectation de certains états, je suis confiant quant à l'introduction prochaine des euro-obligations sous l'une ou l'autre forme, peut-être sous une appellation différente."
Agences de notation:
"Les agences ne sont actuellement pas juridiquement responsables de leurs actes car leurs notations passent pour des opinions. Nous voulons qu'elles soient considérées comme des services pour qu'elles tombent sous le coup des règles applicables aux produits et aux services.
Le travail de ces agences est d'évaluer les risques pour leurs clients, non de rendre des jugements politiques. Le timing de l'annonce de Standard and Poor's - quelques jours avant le Sommet Européen - est très suspect.
Nous l'avons déjà dit et nous le disons encore: la Commission européenne doit être plus dynamique et se décider à réguler. Aujourd'hui, nos économies respectives paient le prix de l'inaction. "
17:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
08/12/2011
(mauvaise) exception française
18 nouveaux membres du Parlement européen, dont 2 Français
En raison de l'application du Traité de Lisbonne, la composition du Parlement européen change un peu, avec une répartition un peu modifiée entre nationalité.
Les citoyens français auront droit à deux représentants supplémentaires.
Tout cela n'est pas une surprise et était déjà connu au moment des dernières élections européennes, en 2009.
Dans 11 des 12 pays ayant droit à des députés supplémentaires, ceux-ci sont simplement les premiers "non élus" de juin 2009.
Dans un seul pays les députés supplémentaires sont désignés par l'Assemblée nationale : la France.
Pourtant il aurait été facile de faire comme les autres pays et d'appliquer la même règle que pour l'élection des autres députés français au Parlement européen.
La Droite française a-t-elle tant de mal à accepter l'élection au suffrage universel direct du Parlement européen, non subordonné au Parlement français ?
11:30 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
05/12/2011
Réviser le Traité sur l'Union européenne : plus de problèmes que de solutions
UNE REVISION DES TRAITÉS NE RÉSOUDRA PAS LA CRISE DANS LA ZONE EURO
A moins d'une semaine d'un nouveau sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, l'urgence n'est pas de réviser les traités européens mais de rétablir la confiance dans la zone euro.
La solution n'est pas de discuter d'une révision du traité. Une modification du Traité ne va pas régler les problèmes. On a besoin de stabilité et de confiance.
Une révision du traité prendrait au moins deux ans avec une Convention, une Conférence intergouvernementale et des ratifications dans les 27 Etats membres y compris par referendum.
L'urgence, c'est de stabiliser la zone euro.
Cela implique une gestion commune de la dette des Etats, le lancement d'euro-obligations et une clarification du rôle de la banque centrale européenne pour rétablir la confiance sur les marchés.
08:02 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe