10/09/2012
nouvelle tendance depuis le mois de mai
Comment ne pas reconnaître que l'élection de François Hollande a fait "bouger les lignes" en Europe.
Le nouveau Président de la Banque Centrale Européenne a montré que la BCE pouvait faire autre chose que veiller à limiter l'inflation.
Cela fait deux ans que la crise grecque a éclaté.
J'écrivais à l'époque sur ce blog : "l'Europe doit faut faire plus et plus fort".
Même la BCE va maintenant dans ce sens.
Deux ans ont été perdus.
L'aggravation de la crise conduisait à de nouvelles mesures.
L'élection de François Hollande permet aux dirigeants européens de ne plus laisser la chancelière Merckel dicter ses règles, maintenant qu'elle ne peut plus s'appuyer sur Sarkozy.
L'élection de Hollande, c'est fin de Merkozy, et tout le monde respire mieux.
Incidente qui n'a-presque-rien à voir : pas de question hier soir sur le projet de Traité "règle d'or" !
Attendons d'abord le jugement du Conseil constitutionnel allemand...
17:27 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
27/08/2012
Les spéculations ne profitent qu'aux spéculateurs
Les spéculations politiques sur l'éclatement de la zone euro doivent cesser
Le meilleur moyen d'y parvenir est la mise en œuvre d'un vaste programme de réformes et d'investissements soutenable:
Les mesures d'austérité exigées par l'UE représentent seulement une partie du processus de réformes. Une réforme radicale de la politique fiscale afin de permettre le financement durable des dépenses publiques est indispensable. De même, de nouvelles incitations à l'investissement et à un allègement de la bureaucratie stimuleront la croissance et l'emploi.
Les mesures d'austérité ne doivent pas étouffer la demande intérieure, alors qu'il est encore nécessaire de créer les pré-conditions pour encourager les exportations. La Grèce est le pays européen qui a appliqué pendant la crise les mesures d'austérité les plus dures. Maintenant le pays a besoin de trouver le bon équilibre entre épargne et investissements.
Non aux déclarations irresponsables sur la sortie de la Grèce de la zone euro !
Tous les responsables politiques devraient s'abstenir de spéculer sur l'éclatement de la zone euro. Les déclarations de la sorte ne font qu'exacerber la nervosité des marchés financiers, ce qui fragilise encore plus la zone euro. Les responsables politiques devraient au contraire rechercher de véritables solutions dans l'intérêt des citoyens de l'UE et de la monnaie commune. A cet égard, l'action de la Banque centrale européenne devrait être soutenue par tous les moyens disponibles, au lieu d'être paralysée, notamment par ceux qui appellent régulièrement à son indépendance.
L'exemple de la Grèce montrera si l'UE - indépendamment de l'idéologie libérale - peut aider efficacement un pays à mettre en œuvre, dans les délais, les réformes structurelles. L'engagement à mener les réformes en Grèce est crucial. Le nouveau gouvernement de coalition semble l'avoir compris. Il revient désormais à l'Europe de se montrer solidaire et de fournir l'assistance économique qui est nécessaire pour aider le pays et stabiliser la zone euro.
10:28 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
13/08/2012
Que l'Allemagne ratifie d'abord...
Traité Merkozy : rien ne presse !
Le Conseil constitutionnel ne voit pas la nécessité de changer la Constitution pour que la France adopte le projet de Traité voulu par Mme Merkel, et accepté par Mr Sarkozy.
Mais son équivalent allemand, responsable de la Constitution allemande, pense qu’il faut en passer par là…en Allemagne.
Le processus de ratification, dans le pays de la Chancelière, est donc loin d’être « bouclé ».
Elle a besoin de l’opposition social-démocrate qui a déjà obtenu des mesures allant dans le sens demandé par le nouveau Président français.
Du Chancelier autrichien au Premier ministre italien, la tendance a changé depuis le départ de Sarkozy. L’élection de François Hollande a changé le rapport de forces en faveur de la relance pour la croissance.
10:49 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
09/08/2012
crise politique de l'UE face à la crise économique et financière
Crise de l'euro: Les sociaux-démocrates passent à l’attaque
LES REMARQUES DE MONTI DOIVENT ABOUTIR Á DE NOUVEAUX MODÈLES DEMOCRATIQUES
Les responsables sociaux-démocrates ont lancé une nouvelle offensive contre la crise de l’euro en appelant à une réponse européenne commune et claire.
Cette semaine a été marquée par les appels lancés par lechef de l’opposition allemande Sigmar Gabriel et le chancelier autrichien Werner Faymann en faveur d’une réaction prompte et durable aux attaques en cours contre une série de pays de la zone euro.
Leur crainte que ces attaques financières contre les pays du « Sud » affectent également ceux du « Nord » est absolument fondée.
Dans ce contexte, les hésitations de certains gouvernements comme celui d’Allemagne mettent en péril le projet européen dans son ensemble. Jusqu’à présent, la chancelière Merkel a traité la crise de la zone euro comme une crise de discipline budgétaire, au lieu d’admettre que les déficits budgétaires étaient le contrecoup de la crise financière mondiale, aggravé par l’absence de croissance et transformé en crise des dettes souveraines à cause de la paralysie politique de l’UE.
Le taux de chômage extrêmement élevé, en particulier chez les jeunes, constitue non seulement un problème économique et social, mais aussi un danger politique. Par conséquent, les gouvernements européens doivent agir promptement. Ils doivent moins se préoccuper de leur sort politique intérieur et plus du sort commun de leurs citoyens Dans cette optique, les prises de position de Sigmar Gabriel et Werner Faymann constituent des signaux importants.
Une position forte des gouvernements nationaux associée à une coopération étroite entre institutions européennes et nationales en général et parlements en particulier, constituent la condition pour résoudre la crise en cours. Ce n’est que sur cette base que les différentes réactions nationales ne feront pas obstacle aux solutions européennes.
10:14 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
30/07/2012
Roumanie : pas de vainqueurs
Difficile chez nous d'imaginer un referendum pour ou contre le départ du President de la République. Ce referendum a eu lieu sous forme d'élection présidentielle. Et nous savons que le President choisi est là pour cinq ans, éventuellement en cohabitation avec un Parlement et un gouvernement qui lui sont hostiles. La Roumanie vit une cohabitation difficile, et la Constitution roumaine prévoit, sur proposition du Parlement, un referendum de destitution, tel qu'il a eu lieu hier. 87% des votants se sont prononcés pour le départ du President. Mais les abstentionnistes étaient les plus nombreux : 54% des inscrits. Ce qui montre un certain désintérêt pour les jeux politiciens. Le President reste donc en place, mais il est affaibli. Le gouvernement reste en place, lui aussi affaibli, puisqu'il n'a pas gagné son bras de fer contre le President. Il y aura donc cohabitation jusqu'aux prochaines élections. Pour la crédibilité du pays, il est indispensable que cette cohabitation se passe dans un respect réciproque , qui sera le signe de respect à l'égard de la démocratie et des citoyens.
13:17 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roumanie, europe